Le secteur du tourisme étant particulièrement concerné par cette problématique d'empreinte carbone, certaines compagnies aériennes proposent, à l'achat de votre billet, de verser une somme d'argent pour compenser en partie l'impact de votre trajet en avion.
par la plupart des compagnies aériennes européennes : dès la réservation du billet, vous pouvez cocher une case afin de garantir un vol neutre en empreinte carbone, ou trouver le lien d'un organisme privé partenaire pour compenser les émissions de CO2 de votre vol. Consultez le site de votre compagnie aérienne !
Plusieurs démarches existent ainsi aujourd'hui pour décarboner son trajet en avion. Premièrement, la majorité des compagnies aériennes européennes proposent à leurs voyageurs de cocher une case sur leur billet afin de s'engager en soutenant financièrement une projet de compensation.
Optimiser les procédures de vol : réduire le temps de roulage au sol, assurer une montée continue de l'appareil lors du décollage, développer le "green taxiing" (faire rouler un avion à l'aide de moteurs électriques plutôt qu'avec de la poussée des réacteurs)... Développer les biocarburants aéronautiques.
Une manière de diminuer son empreinte carbone est de réduire la consommation de viande (notamment rouge) et de veiller, si possible, à manger local. Mais cela ne fait pas tout : il faut également veiller à consommer au maximum des produits de saison.
Répartition sectorielle des émissions de CO2 dans le monde
En 2018, la production d'électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 41 % du total des émissions dues à la combustion d'énergie. Elle est suivie par les transports (25 %) et l'industrie (18 %, y compris la construction).
Pour un avion, les émissions moyennes en kg de CO2e par passager par km sont les suivantes : 0,152 kg pour un trajet long courrier. 0,187 kg pour un moyen courrier. 0,258 kg pour un court courrier.
Mettre en application des mesures d'«éco-pilotage» Comme pour une voiture, la consommation d'un avion dépend de son pilote. Une vitesse réduite de 10 à 15 km/h au décollage permet de faire des économies de 40 kilos de kérosène. En vol, le pilote peut encore économiser en circulant à une altitude optimale.
Avion vs voiture, qui est le plus polluant ? Selon le simulateur “Mon Impact Transport” de l'Ademe, sur un trajet de 500 km, la voiture individuelle émet plus de 50 % de CO2 que le même trajet en avion.
Il faut donc bannir les combustibles fossiles (charbon, pétrole ou gaz naturel) pour décarboner le secteur énergétique. Cela passe par l'exploitation d'énergies à basse émission et d'énergies renouvelables. Régénérées en permanence par la nature, leur exploitation produit peu d'émissions polluantes et de déchets.
Si l'on considère qu'un train émet 14 grammes de CO2 par personne et par kilomètre parcouru, un avion environ 285 grammes et un bateau mille fois plus qu'un train, en termes de CO2, le bateau est plus polluant que l'avion. En outre, le bateau est aussi plus polluant qu'un avion en raison de la production d'eaux usées.
Des émissions qui explosent
L'aérien représente 3,4 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. À titre de comparaison, l'avion émet 285 grammes de CO2 par kilomètre, la voiture 158, le train 14. Le nombre de passagers transportés est également en forte augmentation depuis plusieurs années.
Alors que la pollution ne cesse d'augmenter sur terre, le ciel aussi est chargé de particules fines. Si l'avion est jugé moins polluant que le train ou que les voitures, il émet, sur un trajet de 500 km aller-retour, entre 145 et 241 kg de CO2… par passager !
Une compagnie se doit d'être rentable.
Voler à vide est une solution court terme (observée en partie pendant la Covid), mais sur le long terme, la compagnie arrête les vols. Ajoutez à cela les scandales et les polémiques des avions qui volent à vide, et vous comprendrez que ce n'est pas soutenable pour une compagnie.
Parce que c'est l'altitude qui correspond au meilleur compromis entre vitesse et consommation de carburant. A cette hauteur, la densité de l'air est 4 fois plus faible qu'au niveau de la mer. Conséquences : la résistance à l'air diminue d'autant, ce qui autorise l'avion à doubler sa vitesse (environ 1 000 km/h).
Toujours à partir des données du produites par le gouvernement, un voyage en train émet en moyenne, transport de marchandises inclues, environ 5 g de CO2 par km ! C'est imbattable. D'une manière générale, Il faut savoir que sur une distance équivalente, l'avion émet en moyenne 30 fois plus de CO2 que le train.
Pollution et avion : Que représente l'avion dans le bilan carbone d'un français ? C'est un fait indiscutable : en France, la principale source d'émissions de gaz à effet de serre est le transport (39 % des émissions totales).
En termes d'émissions de CO2 par voyageur et par km, l'avion se place tête du classement des transports les plus polluants. Ses émissions sont 45 fois supérieures à celle du TGV, 10 fois supérieures à celle du bus.
Ainsi, en 2020, la Chine arrive en tête d'un tel classement avec des émissions de CO2 représentant 9 899 millions de tonnes, soit plus de 30 % des émissions mondiales. Les États-Unis sont à la deuxième place avec 4 457 millions de tonnes de CO2 émis (13,8 % du total mondial).
En première position se place le Qatar, dont le taux de dioxyde de carbone émis par habitant s'élève à près de 37 tonnes .
Les émissions par Etat membre
Les quatre principaux émetteurs sont l'Allemagne (839,7 Mt), la France (454,8 Mt), l'Italie (430,7 Mt) et la Pologne (393,9 Mt). L'Espagne arrive en cinquième position avec 333,6 MtCO2e.
À l'échelle mondiale, l'empreinte est égale à la somme des inventaires nationaux. Rapportée à la population, elle représente 4,4 t CO2 /personne (graphique 5). L'empreinte CO2 des Français est inférieure à l'empreinte moyenne des habitants de l'Union européenne (6,9 contre 7,8 t CO2/ personne).
Le mécanisme de compensation carbone consiste à annuler ses émissions de gaz à effet de serre en contribuant à des projets de séquestration du CO2 ou d'éviter des rejets futurs. On peut ainsi atteindre la neutralité carbone.
Solutions pour neutraliser l'effet rebond
Autre anomalie : la montée en puissance des énergies propres et renouvelables a peu d'impact sur le mix énergétique global.