Faites plusieurs courtes sorties hebdomadaires : 3 ou 4 séances de 10-15 minutes par exemple, plutôt que de longues sorties occasionnelles. De cette façon votre corps aura le temps de s'adapter graduellement à cette nouvelle activité physique. Favorisez de courtes foulées et une cadence de 180 pas /minute.
Continuer à pratiquer sans pour autant performer
Courir est le geste sportif le plus naturel et chaque jour des personnes de plus de 60 ans, plus de 70 et même plus de 80 ans continuent à pratiquer tout en mesurant leur effort, car le plaisir de courir reste un merveilleux remède pour le vieillissement.
Tu veux courir 30 minutes sans t'arrêter ? La première semaine, commence par alterner 2 minutes de course avec 2 minutes de marche, autant de fois que tu pourras. Puis diminue la durée de marche et augmente la durée de course. L'alternance course / marche est un excellent exercice pour les débutants.
Tu ne dois pas pouvoir déjà courir 5 km ou 30 minutes d'un seul trait. C'est déjà super si tu arrives à courir 10 à 15 fois pendant 1 à 2 minutes et que tu marches entre-temps. Peu à peu, tu peux raccourcir les temps de pause, puis ne plus en faire du tout. Deux fois par semaine sont idéales pour débuter la course.
L'endurance fondamentale : du running plus longtemps
Si vous êtes débutant, ne tentez pas de varier les allures d'entrée de jeu. Prenez votre temps et privilégiez l'endurance fondamentale : c'est-à-dire courir en équilibre d'oxygène, sans lever les genoux, en étant capable de tenir une conversation pendant l'effort.
« Il faut morceler sa respiration. Plus on court vite, plus on doit augmenter son rythme de respiration et donc apporter de l'O2 à son corps. Le corps peut utiliser jusqu'à 5L d'air pour fonctionner dans une course endurance, que l'on va découper en morceaux.
Apprenez à bien respirer. Pendant l'effort, respirez le plus naturellement possible en inspirant par le nez et la bouche en même temps (expiration par la bouche). Plus l'intensité de l'exercice augmentera, plus le rythme de vos inspirations va s'accélérer pour faire jeu égal avec celui des expirations.
Selon les chercheurs, la fréquence optimale, pour profiter des bienfaits du jogging sans nuire à la santé, est de trois joggings par semaine, d'une durée de 20 à 48 minutes chacun.
Une étude de l'université de l'Iowa, publiée lundi dans le Journal of the American College of Cardiology, a constaté qu'entre courir un peu ou longtemps, il n'y a pas de différences en bénéfices pour la santé. Courir 20 minutes ou 1 heure ? Les auteurs de l'étude sont formels.
Le plus important est de faire vôtre l'adage : « doucement et souvent. » Le coeur se muscle le mieux en endurance, les efforts brutaux étant beaucoup moins efficaces. Si par exemple vous aimez courir, le mieux est de programmer 2 ou 3 séances d'une demi-heure à une heure par semaine. Mais surtout, pas de surchauffe.
Le rythme idéal : 3 à 4 séances par semaines
Au-delà, vous risquez de vous fatiguer, et d'abandonner rapidement vos objectifs. 1 à 2 séances, c'est peu mais c'est mieux que rien ! Ce qui compte, c'est de tenir dans la durée et d'être régulier.
Lors d'un effort, léger ou intense, il faut garder la bouche ouverte ou entre-ouverte, pour l'inspiration comme pour l'expiration. Ne respirer que par le nez vous protège des poussières, certes, mais pendant l'effort, l'orifice est trop étroit pour que l'air rentre sans effort supplémentaire.
Pour s'améliorer en course à pied, il est donc conseillé de faire 3 à 5 entraînements de 20 minutes par semaine pour les plus expérimentés sans oublier le temps de récupération.
Lorsqu'on souhaite pratiquer un sport après 60 ans, il est donc recommandé de privilégier la catégorie des meilleurs sports pour seniors : marche à pied/randonnée, jogging, vélo, natation, gymnastique et autres activités douces (idéales pour faire du sport à 50 ans et au-delà) …
5 ans » 5 km ou 3 km + 3 km, 6 ans » 7 km ou 4 km + 4 km, 7 ans » 9 km ou 5 km + 5 km, 8 ans » 11 km ou 6 km + 6 km.
Le soir. Les avantages : Le footing du soir possède un bienfait incontestable. Celui de relâcher complètement la pression et la fatigue de la journée. Au-delà de ça, il s'agit surtout d'un créneau à privilégier pour tous les coureurs avides de performance.
De manière générale, courir juste après manger est une très mauvaise idée. Lors de la digestion, du sang afflue vers notre ventre pour lui permettre d'absorber les nutriments. En passant par le sang, les nutriments sont transportés ainsi vers tout le corps.
Les effets du sport sur le corps après 3 à 6 mois
Tous les efforts consentis les premiers mois de votre pratique sportive seront véritablement visibles à partir de 3 mois environ. Si vous avez bien suivi votre entraînement et que vous avez mangé les "bons" aliments, le travail va payer, on vous l'assure !
Le footing est un terme 100 % français désignant une sortie en course à pied, à allure modérée (3). Dans notre langue, il n'y a pas de véritable différence entre les mots « footing » et « jogging » : les deux se rapportent au même type d'effort, peu intense.
« Courir à jeun permet de resynthétiser le glycogène dans le muscle et augmente la capacité du muscle à en stocker. Or, plus nos muscles en contiennent, plus on est capable de courir longtemps à une vitesse élevée », révèle Martine Duclos. De quoi gagner quelques minutes.
Un en-cas tel qu'une banane vous donnera l'énergie nécessaire pour courir et sera facile à digérer. Une poignée de fruits secs et de fruits à coque, une barre de granola, un yaourt aux fruits ou un cracker tartiné de beurre de noix feront également très bien l'affaire.
Testez vos limites en courant sur de longues distances. Si vous faites des pauses en marchant, ce n'est pas un problème. L'objectif est d'essayer de les retarder autant que possible et d'allonger un peu plus chaque fois les périodes de course, jusqu'à ce que vous puissiez courir toute la distance sans vous arrêter.
Ainsi, après l'effort, cette réaction permet de stabiliser la quantité d'oxygène dans le corps et également le rythme cardiaque. Par conséquent, si vous n'utilisez qu'occasionnellement les escaliers, ressentir un essoufflement après cet effort est une réaction normale.