Le yoga et la méditation sont des exemples connus de pratiques relaxantes. Les exercices de visualisation positives ou le relâchement musculaire progressif en sont d'autres toutes aussi efficaces.
Les chercheurs montrent ainsi que le fait d'inspirer et d'expirer profondément stimule un sous-ensemble de neurones, qui transmettent à leur tour des signaux à une région cérébrale responsable du stress et de l'attention, dont elle inhibe l'activité – d'où le sentiment « zen » qui émerge.
Organiser sa semaine et anticiper son quotidien peut être une source de relaxation car elle permet d'apaiser notre envie de contrôle et nous libère du stress lié à l'incertitude. En planifiant, nous pouvons nous ressourcer, même si nous n'avons pas la « fibre » de l'organisation.
Les causes de la fatigue nerveuse ou psychique sont extrêmement nombreuses et souvent difficiles à mettre en évidence. Elle est souvent la conséquence de circonstances socio-environnementales éprouvantes (vie familiale, travail, surmenage intellectuel et physique, stress...).
On parle également de surcharge cognitive ou d'épuisement par saturation. La saturation, ou surcharge cognitive, s'installe lorsque le cerveau doit faire face à plus d'informations qu'il ne peut en traiter. Il se trouve tout simplement dépassé par le volume de sollicitations qui se présentent à lui.
Le terme tachypsychie provient des mots grecs tachy qui signifie rapide et psyche qui signifie âme. Il s'agit non pas d'une maladie mais d'un symptôme psychopathologique caractérisé par une accélération anormale du rythme de la pensée et des associations d'idées créant un état de surexcitation.
Christel Petitcollin, dans son livre « Je pense trop », nous explique qu'il s'agit, en fait, d'une prédominance de l'hémisphère droit. Je cite : « Oui, vous êtes différent. Votre cerveau est supervisé par l'hémisphère droit. Votre pensée est globale, affective, intuitive et fulgurante.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
Le test de Folstein permet de vérifier que votre cerveau est toujours en forme. Il est très utile, car il arrive, quand on atteint un certain âge, que l'on ait des trous de mémoire ou des troubles de l'attention.
Du côté du cortex préfrontal, le stress chronique ralentit l'activité et vient altérer la prise de décision, la résolution de problèmes, la concentration et la planification. L'activité dans l'amygdale quant à elle, augmente en conséquence au stress. La régulation des émotions s'en trouve alors affectée.
SE CONCENTRER SUR SA RESPIRATION
Prendre le temps de s'asseoir, le dos droit, d'inspirer et d'expirer par le nez. Écoutez votre respiration et remarquez comme elle change votre corps : la chaleur aux narines, la poitrine et le ventre qui se gonflent et dégonflent.
L'ancrage, le secret pour faire taire le brouhaha du mental
Voici les principaux : Dire adieu aux pensées obsédantes, récurrentes, qui tirent vers le bas. Prise de recul, détachement face à des situations délicates. Augmentation du sentiment de sécurité dans la vie.
Les personnes qui présentent de l'anxiété généralisée ressentent un niveau élevé d'anxiété et s'inquiètent de façon continuelle pendant une période d'au moins 6 mois. L'anxiété s'accompagne souvent d'un ou de plusieurs des symptômes suivants : fébrilité (forte agitation, sensation d'être survolté ou à bout);
PSYCHO - Prendre de la distance avec ses pensées négatives, se remettre dans l'action et favoriser les émotions positives sont autant de conseils qui peuvent aider à arrêter de ruminer.
Réglez un chronomètre ou une minuterie sur trois minutes. Concentrez-vous ensuite sur la pensée indésirable. Lorsque le chronomètre ou la minuterie arrive à trois minutes, criez « stop » ! Cela va vous aider à vider votre esprit.
2) L'overthinker a besoin d'être souvent rassuré pour être à l'aise dans une relation. Ce qui caractérise ceux qui sur-analysent, c'est un certain inconfort dans la perception que les autres ont d'eux. Dans la recherche de contrôle, ils sont aussi à la recherche de l'approbation générale.
Astuce 1 : écrire tout ce qui passe par la tête pour faire le tri. C'est ce qu'on appelle en anglais le Brain Dump. Je le fais très souvent, et ça m'aide beaucoup. J'essore mon cerveau au maximum pour en sortir toutes les pensées, même les plus saugrenues.
Signes qui indiquent que l'on pense trop :
Les pensées ne s'arrêtent même pas pendant un instant, ou les soucis ne peuvent pas être mis de côté. On imagine que le pire va arriver. On passe en revue ses problèmes, en réfléchissant trop aux situations. Par ailleurs, on revit fréquemment les conversations dans notre tête.
La réflexion excessive vous donne l'impression de stagner, de faire du sur-place. Sans une réaction immédiate, ce sentiment de rester coincé au même niveau est capable de mettre en danger votre bien-être et votre santé. Les dangers les plus redoutés sont la vulnérabilité, l'anxiété et la dépression.
On croit que le stress répété peut entraîner des changements de structure dans le cerveau et, progressivement, occasionner des symptômes plus graves : de l'anxiété, des crises de panique, des phobies, de la dépression, des dépendances, des troubles de l'alimentation (anorexie/boulimie).