Une fois tous ces éléments connus et chiffrés, vous pouvez déterminer le prix au m2 de votre terrain viabilisé : il vous suffit d'additionner le prix total de vos travaux de viabilisation au prix total de votre terrain hors viabilisation et de diviser le tout par le nombre de m2 de votre parcelle.
La viabilité d'un terrain signifie qu'il est aménagé et que celui-ci est raccordé aux réseaux d'électricité, d'eau, de gaz, de téléphone et d'assainissement.
Le prix du terrain non viabilisé est donc très inférieur à celui du terrain constructible raccordé. La différence peut aller jusqu'à 50 %. Mais la somme des travaux et des diverses démarches peut rapidement faire oublier cette économie de départ.
Il s'agira de faire votre demande de raccordement auprès de votre mairie par le biais d'un formulaire. Puis, une deuxième demande devra être émise à l'adresse de la société des eaux locale. Une fois leur devis accepté et le paiement effectué, la viabilisation du terrain pourra démarrer.
Comptez entre 3 000 et 5 000 euros. Ce chiffre inclut la taxe de raccordement de la mairie d'un montant variant entre 500 et 1 000 €, et le prix des travaux en eux-mêmes soit 200€/m linéaire.
Il peut s'agir d'un gestionnaire local ou bien d'ERDF. Quant au raccordement au réseau de gaz, il fait intervenir le gestionnaire du réseau de distribution au niveau local ou national (GRDF).
Pour viabiliser un terrain, la demande d'un certificat d'urbanisme est recommandée, bien que non imposée par la législation. Le certificat d'urbanisme est un acte administratif contenant les règles d'urbanisme liées au terrain. Cela inclut les limites, les taxes et les accès aux équipements publics.
Prix du raccordement à l'eau
Le coût du raccordement au réseau d'eau est généralement compris entre 800 et 1 000 €(1). Il varie selon : la distance entre la limite du terrain et le réseau public de distribution d'eau ; la distance entre la limite du terrain et la maison elle-même.
Lorsque le terrain est vendu par un professionnel (promoteur ou lotisseur) le terrain est nécessairement viabilisé. Dès lors, les réseaux (eau, électricité, gaz, téléphone…) sont déjà accessibles en limite de propriété. L'acheteur se contente de financer le branchement entre le coffret technique et sa construction.
Cette abréviation signifie Voirie et Réseau Divers, et concerne un ensemble de travaux nécessaires pour aménager un espace ou construire un bâtiment, et le raccorder aux différents réseaux existants.
La première d'entre elle consiste à contacter la mairie de la commune où se trouve le terrain, et demander un certificat d'urbanisme. Ce document vous indiquera si le terrain est constructible, et la présence ou non des réseaux publics à proximité.
Un terrain non viabilisé peut tout à fait être constructible ! Dans ce cas, il suffit de le raccorder aux différents réseaux nécessaires pour pouvoir bâtir sa maison dessus.
La négociation via le Plan Local d'Urbanisme ou PLU
Outre le SDP, il est possible d'obtenir un rabais, si le terrain est non viabilisé ou s'il ne sera pas viabilisé avant un certain délai (selon le programme d'urbanisme de la commune).
La principale différence entre la constructibilité et la viabilité est : la première concerne la faculté du terrain à recevoir des travaux de construction alors que la seconde a trait sur l'habitabilité du futur logement.
Les frais de notaire permettent donc de le rembourser. Ils correspondent à environ 1 % du prix total du terrain, soit en moyenne 1 200 €, auxquels s'ajoutent 80 € pour la contribution de sécurité immobilière.
Les avantages de l'achat de terres à bâtir
Un projet d'acquisition de terrain constructible permet de profiter de réels avantages. Tout d'abord, en lançant une recherche de terrains, vous avez la main sur le choix de l'emplacement et sur l'orientation de votre construction. C'est votre projet !
Qui règle la note ? C'est au propriétaire du terrain, qu'il s'agisse d'un particulier, d'un lotisseur ou d'un promoteur immobilier, d'entreprendre les démarches de viabilisation. Il doit aussi prendre en charge le coût des travaux et coordonner la réalisation de ceux-ci lorsqu'ils font intervenir plusieurs entreprises.
Discuter pour obtenir un meilleur prix
Bien que le taux de négociation soit de l'ordre de 5%, il est préférable d'aller au-delà pour proposer son prix. Mais avant, il est primordial de se renseigner sur le prix du marché, mais aussi sur la valeur réelle du terrain à acheter pour faire sa proposition.
Les terres et prés libres non bâtis se sont vendus au prix moyen de 5940 euros par hectare en 2021, en recul de 2,3% sur un an. Pour les terres et prés loués non bâtis, le prix moyen recule légèrement de 0,4% à 4970 euros par hectare. Des évolutions qui s'avèrent néanmoins contrastées selon les régions.
Pour ce qui est de la formule de calcul, la voici : Calcul du prix au m² d'un terrain constructible = Prix de vente global du terrain / Nombre de m² totaux.
Prix moyen du terrain constructible en France : 159 €/m2
Le prix moyen au mètre carré est calculé à partir des terrains de notre base de données. Un prix au mètre carré est calculé pour chaque terrain en divisant le prix par la surface.
Alors que l'année 2019 vient de s'achever, le moment est venu d'en dresser le bilan « immobilier » : 3 367 € (le prix moyen au m² en France en 2019), 4,7 % (la hausse annuelle du prix de l'immobilier)...
Quelles sont les obligations du vendeur et de l'acheteur ? Lors d'une transaction immobilière, le vendeur est tenu à une obligation d'information, de délivrance du bien, de garantie contre l'éviction, de conformité par rapport au bien décrit au vendeur et de garantie des vices cachés.