Prenons un exemple : vous achetez un bien d'une valeur de 5 000 € et vous souhaitez l'amortir sur une durée de 5 ans. Le taux d'amortissement équivaudra à : 100/5 = 20%. Le montant à amortir sera donc égal à : 5 000 x 20% = 1 000€.
En linéaire, on calcule l'amortissement à partir de la mise en service du bien. Ainsi, si le bien est mis en service au cours de l'année on effectue un prorata (lors de la première année mais également de la dernière année). Calcule de l'annuité = BASE x TAUX ou BASE x TAUX x (TEMPS / 360) lorsqu'il y a prorata.
Comment faire un tableau d'amortissement linéaire ? Le tableau d'amortissement linéaire contient souvent 5 colonnes. Ces colonnes sont l'année, la base amortissable, l'annuité d'amortissement, le cumul des amortissements et la valeur nette comptable ou VNC.
Mensualités = capital emprunté x (TAEG/12) / 1 - (1 + TAEG/12) Intérêts = (capital emprunté x TAEG x durée en années) / 100. Capital amorti = mensualités - intérêts.
La durée d'amortissement et le montant de la quote-part amortie varie en fonction de chaque bien immobilier. En général, vous pouvez amortir 85 % de la valeur du bien. Les 15 % restants représentent le terrain qui ne se déprécie pas avec le temps.
L'amortissement permet de prendre en compte chaque année la perte subie par l'entreprise du fait de cette dépréciation. L'amortissement est constaté en charges, au niveau du compte de résultat de l'entreprise.
L'obligation de comptabiliser les amortissements est une obligation à la fois comptable et fiscale, contenue dans l'article 322-4 du plan comptable général (PCG) et l'article 39 1-2° du Code général des impôts (CGI).
C'est l'échéancier détaillé de votre prêt. En disposant de votre tableau d'amortissement, vous visualisez le détail mensuel et annuel de vos remboursements, sur toute la durée de votre prêt.
Quels sont les différents types d'amortissement possibles ? Lorsqu'on amorti un bien, on a généralement le choix entre deux modes d'amortissement : l'amortissement linéaire ou l'amortissement dégressif. L'amortissement linéaire concerne les biens utilisés de manière constante sur plusieurs années.
Pour s'exercer : l'entreprise acquiert un bien au prix de 20 000 € HT qui doit être amorti sur une dizaine d'années (10). En admettant que la durée de l'amortissement de ce bien soit de 10 ans, le taux d'amortissement donne automatiquement 1/10 soit 10 %.
Exemple : un véhicule de tourisme est acquis 30 000 euros. Par conséquent, les annuités d'amortissement passés en comptabilité sont de 30 000/5 = 6000 euros. Le montant de l'annuité déductible est de 18 300/5 = 3660 euros. Ainsi, il conviendra de réintégrer dans le résultat comptable 6000 – 3660 = 2340 euros.
L'amortissement, en comptabilité, permet de constater la dépréciation d'un bien immobilisé (c'est-à-dire inscrit au plan comptable), due à son utilisation. L'amortissement constitue alors une charge calculée, qui entraîne une baisse de résultat.
De l'amortissement à la Valeur Nette Comptable
La Valeur Nette Comptable (VNC) est la valeur brute d'acquisition d'un bien immobilisé, minorée de la dotation aux amortissements. Lorsque la VNC est égale à 0, le bien est entièrement amorti (à la fin de sa durée d'usage).
Définition d'une immobilisation
L'immobilisation comptable est l'ensemble du patrimoine de l'entreprise (les actifs immobilisés), et l'amortissement permet de déduire chaque année une portion de l'investissement initial.
Le terrain est l'immobilisation non amortissable le plus connu. En effet un terrain n'a pas une durée d'utilisation limitée, il ne peut pas se dégrader avec le temps (sauf exception).
Comment calculer l'amortissement d'un achat immobilier ? L'amortissement linéaire va répartir la valeur d'un bien durant toute sa "vie" ou durée d'utilisation. Pour un bien amortissable sur 5 ans (comme le mobilier ou les équipements), il faudra prendre la valeur de celui-ci (HT) et la diviser par 5.
Tous les biens présents dans l'actif de l'entreprise sont amortissables sauf le droit au bail, les immobilisations en cours, les immobilisations financières et les investissements qui ne font pas partie d'un bien immobilisé. Les matériels et les mobiliers inférieurs à 500 euros ne sont pas non plus concernés.
Le calcul de l'amortissement des immobilisations s'effectue avec la formule suivante : Base (valeur d'achat du bien) / durée d'amortissement [ * (x/360)]. La valeur “x” correspond au nombre de jours entre la date d'achat du bien et la date de clôture de l'exercice, puis 360 pour les années suivantes.
Le principe d'amortissement comptable en entreprise
L'amortissement vous permet de compenser cette dépréciation en l'imputant sur vos résultats chaque année. Par exemple, une voiture achetée pour 20 000 euros va s'amortir sur 5 années, soit 4 000 euros de diminution de sa valeur chaque année.
4° Enfin, la déduction des amortissements est, sur le plan fiscal, subordonnée à leur inscription en comptabilité. Seuls les amortissements « réellement effectués par l'entreprise », c'est-à-dire ceux qui sont effectivement passés en écritures, sont déductibles pour la détermination du bénéfice imposable.