3) La strate où a été trouvé le fossile de Lucy est entre la coulée basaltique et les cendres volcaniques, on peut donc estimer l'époque de Lucy entre -3,7 et -2,8 millions d'années. Remarque : Le squelette de Lucy a été daté, son age serait de 3,18 millions d'années.
Pour être précis, on utilise deux mesures en fonction de l'âge des fossiles. S'ils sont récents, c'est-à-dire moins de 60 000 ans, on utilise la datation par le carbone 14. On mesure la quantité de carbone 14, qui est un carbone radioactif. Et pour les fossiles plus anciens, on mesure le potassium contenu dans les os.
La datation absolue utilise les propriétés radioactives d'isotopes contenus dans les objets à dater. En pratique, on analyse des fragments de l'objet (roche ou être vivant) ou des minéraux de roches.
Une datation absolue fixe un évènement à un instant précis dans le temps. Elle consiste à dire «cela s'est passé il y a trois jours» ou «il y a 187 millions d'années». Une telle affirmation s'appuie sur des instruments de mesure du temps : sablier, horloge… ou spectromètre de masse.
On obtient donc r/ro= e-λt et au final t=1/λ . ln(ro/r). Il est possible d'utiliser une autre mesure que celle du spectromètre de masse. Le Becquerel (Bq) mesure l'activité de la source radioactive, c'est-à-dire le nombre de noyaux qui se transforment et émettent un rayonnement par seconde.
On dénombre deux grands types de méthodes de datation : les méthodes de datation absolue ou objective, et les méthodes de datation relative.
Clair Patterson a déterminé l'âge de la Terre en analysant un fragment d'une météorite qui provenait environ du même âge que la formation de la Terre. Grâce à des techniques de datation, ils ont pu déterminer que l'âge de la Terre était de 4 550 ± 70 millions d'années (4,55 milliards d'années).
Les méthodes dites de datation relative (à différencier de la datation absolue) permettent d'organiser de manière chronologique des évènements, géologiques ou autres. Elles ne donnent pas, pour autant, de dates précises mais peuvent, de fait, représenter une approche préalable à la datation absolue.
Pour le 14C, la période T toujours utilisée est égale à 5568 ans. 1/lambda correspond alors à 8033 ans. Cette valeur de la période correspond à celle proposée par l'inventeur de la méthode carbone 14 (W.F. Libby).
On peut donc mesurer les dosages respectifs des éléments père et fils pour déterminer l'âge exact d'un objet, soit par comptage radioactif, soit en utilisant des spectromètres de masse et en dénombrant les atomes des éléments considérés.
Cet outil, la datation radiométrique, utilise certains éléments chimiques qui ont la propriété de se désintégrer radioactivement. En calculant le temps qu'a mis une certaine portion d'un élément contenu dans un minéral à se désintégrer, on obtient l'âge de formation de ce minéral.
Principe de superposition : Une couche sédimentaire est plus récente que la couche quelle recouvre et plus ancienne que celle qui la recouvre. Principe de continuité : Une couche sédimentaire comprise entre un plancher et un toit a le même âge sur toute son étendue.
Histoire de la datation absolue : Henri Becquerel, Marie et Pierre Curie, Ernest Rutherford. C'est à la fin du XIXe siècle que commence l'histoire de la datation absolue, avec la découverte du rayonnement de sels d'uranium, par Henri Becquerel, en 1896 (voir son portrait sur l'image ci-dessus, tout à gauche).
À la Renaissance (du XIVe siècle au XVIIe siècle), selon les récits bibliques et les données historiques, les astronomes et les historiens fixent l'âge de la Terre à 6 000 ans. Toutefois, à partir du XVe siècle, ce calcul est remis en question : les géologues italiens estiment alors l'âge de la Terre à 36 000 ans.
Au cours du XVIe et du XVIIIe siècles, on compte deux cents calculs différents : le plus court donne 3483 ans depuis la Création jusqu'au Christ, le plus long 6984. Le plus célèbre est dû à James Ussher (1581-1656), qui affirme que la Création eut lieu au début de la nuit précédant le 23 octobre de l'an 4004 av. J.
L'âge de la Terre est connu grâce aux méthodes de datation basées sur la radioactivité naturelle des minéraux. En datant des roches terrestres, mais aussi des météorites arrivées de l'espace, les géologues s'entendent aujourd'hui pour dire que la Terre a plus de 4,5 milliards d'années.
La datation est l'attribution d'une date. Ce terme peut donc s'appliquer à un événement ou à un objet : document, fossile, couche géologique ou encore niveau archéologique.
Ce dépôt se réalise dans un ordre chronologique particulier. La roche la plus ancienne se trouve ainsi le plus en profondeur, la roche la plus récente est la plus proche de la surface. C'est le principe de superposition. Les strates géologiques sont donc empilées de manière horizontale les unes au-dessus des autres.
La Colonne stratigraphique représente toutes les formations rencontrées superposées selon leur position les unes par rapport aux autres.
Pour dater les évènements intervenus durant la longue histoire de la Terre, de sa création à l'actuelle, on utilise une échelle des temps géologiques, aussi appelée « charte stratigraphique ».
Au cours de millions d'années, l'uranium 235 et l'uranium 238, par exemple, subissent des désintégrations en plusieurs étapes en isotopes du plomb, ce qui les rend idéaux pour la paléontologie: les chercheurs peuvent déterminer l'âge d'un échantillon en mesurant le rapport des isotopes du plomb aux isotopes de l' ...
Résumé. - La datation des sols calcaires peut être réalisée à partir de la teneur en 14C des calcites néoformées pendant la pédogénèse actuelle.