Le produit de cette décomposition ou les gaz diffusés réagissent avec le comburant (en général le dioxygène de l'air). Le processus décrit peut être résumé par le schéma suivant : combustible + chaleur + comburant ⇒ feu.
Le feu est le résultat d'une réaction chimique d'oxydoréduction rapide, la combustion, qui libère généralement de la fumée et de la lumière et qui émet toujours de la chaleur.
Le mécanisme de la combustion
La combustion est une réaction chimique d'oxydation d'un combustible par un comburant, nécessitant une source d'énergie pour être initiée. Pour que « ça brûle », il faut donc du combustible, du comburant et une source d'énergie. C'est ce que l'on appelle le « triangle du feu ».
La propagation du feu. Le feu se propage de quatre façons : la conduction, la convection, le rayonnement et la projection. Pour limiter au maximum le risque qu'un départ de feu ne se transforme en incendie, il est indispensable d'en déterminer la cause et de bien connaître les facteurs qui favorisent la propagation.
La lumière du feu est donc due à une imperfection de la combustion ! En raison du manque d'oxygène dans la flamme, la combustion est incomplète et de fines particules de carbone n'ont pas été brûlées. Ces particules sont portées à une haute température entretenue par la combustion et émettent de la lumière.
Dans tout ce qui t'entoure il y a des êtres vivants et des choses sans vie. Les pierres, l'eau, le feu, les meubles, les maisons, les voitures sont des exemples de choses inertes, et tu vas voir pourquoi.
La découverte du feu est un tournant majeur dans l'Histoire de l'humanité. Difficile à dater, elle s'est faite de manière progressive à plusieurs endroits à la fois. On sait qu'Homo erectus le domestiquait vers 400.000 ans avant notre ère, et qu'Homo sapiens a développé son usage.
Le feu est quelque chose de dangereux, car la combustion détruit les objets combustibles, la chaleur détruit ce qui n'a pas brûlé. Quant aux fumées, elles asphyxient, et détériorent les poumons si elles sont toxiques.
L'ampleur du feu ne va plus dépendre du combustible, mais bien du comburant, dont les variations de renouvellement vont avoir un impact majeur sur l'ampleur du feu. Nous parlerons alors d'un feu "contrôlé par la ventilation" ou d'un feu "contrôlé par le comburant".
Un incendie est un feu non maîtrisé, ni dans le temps, ni dans l'espace. La caractéristique d'un incendie est de pouvoir s'étendre rapidement et d'occasionner des dégâts généralement importants.
L'incendie, un phénomène à cinétique (développement) ultra rapide. Un incendie peut atteindre des vitesses proches de 5 km/h. Si vous vous trouvez à 100m du front des flammes, elles vous atteindront en moins d'une minute.
L'inhalation de fumée toxique cause davantage de décès liés aux incendies que les incendies eux-mêmes. Tous les matériaux combustibles produisent une certaine quantité de fumée toxique lorsqu'ils brûlent.
Les flammes apparaissent lorsque les gaz combustibles réagissent avec l'oxygène. Elles manifestent une réaction chimique libérant de l'énergie sous forme de chaleur et de lumière. La température y atteint de 1 200 à 1 500 °C alors qu'au-dessus, dans le panache de fumées, la température chute au-dessous de 600 °C.
La combustion spontanée : un phénomène latent et insidieux
C'est le fameux triangle de feu qui comprend un apport en oxygène, une matière combustible et une source d'énergie comme de la chaleur ou une étincelle.
La couleur rouge/orange est issue de l'échauffement et non de la combustion : tout corps chauffé à une certaine température émet un rayonnement de longueur d'onde directement lié à la température, ici : du rouge/orange. Le corps humain ayant une température de 37°C, émet un rayonnement dans l'infrarouge à 10 µm.
L'eau est le moyen d'extinction le plus répandu, mais il y a aussi d'autres procédés encore méconnus du grand public. La première technique qui est la suppression du combustible est la plus utilisée. Celle-ci consiste à éliminer les végétaux et leur litière au préalable de l'incendie sur une bande.
Quand on verse de l'eau sur le feu, elle se transforme tout de suite en vapeur d'eau. Cette vapeur est un gaz, qui occupe plus d'espace que l'eau liquide. Ainsi, il repousse l'air autour de la flamme. Et sans l'oxygène de l'air, le bois ne peut plus faire de flammes !
La propagation
On distingue quatre modes de propagation : Par conduction ; • Par convection ; • Par rayonnement ; • Par déplacement. C'est le mode de transmission de la chaleur dans la masse du matériau.
Cela signifie que le volume d'eau nécessaire pour refroidir l'atmosphère d'un feu suffit également à rendre inerte cette atmosphère, donc à éteindre le feu.
Le feu provoque d'épaisses fumées, des odeurs de brûlé, ainsi que des brumes sèches de pollutions dans le cas d'incendies extérieurs (feux de forêts par exemple).
L'on oublie souvent que les cigarettes contiennent des agents inflammables qui peuvent continuer à brûler jusqu'à 15 minutes sans courant d'air, représentant ainsi un danger constant d'incendie.
Lorsque vous soufflez sur une bougie allumée, vous déplacez la flamme et créez une baisse de température, limitant ainsi la capacité de la cire à se vaporiser et celle des molécules d'oxygène et de cire à réagir ensemble. Résultat : la bougie s'éteint.
On a les flammes blanches (comme celles du magnésium), les plus chaudes, puis les bleues (comme celles du gaz), enfin les jaunes et les rouges, les plus froides. La chaleur peut aussi exciter les électrons des composés métalliques présents dans les flammes.
Il réchauffe et allonge l'été aux dépens de l'hiver ; il a permis à l'homme d'envahir les zones tempérées froides de la planète. Il permet de cuire la nourriture et, en conséquence, de faire reculer les parasitoses. Il améliore la fabrication des outils en permettant de durcir au feu la pointe des épieux.
Symbolique du feu
Le feu est naturellement associé au Soleil, qui est également une source de chaleur et de lumière (on sait maintenant qu'il ne s'agit pas d'une combustion mais d'une fusion nucléaire). Il est également souvent associé aux volcans, comme le feu de la forge d'Héphaistos/Vulcain.