Pour isoler un toit plat accessible aux personnes, le polystyrène extrudé ou expansé, le polyuréthane, les mousses phénoliques et certaines laines minérales (laine de roche ou laine de verre, en version panneau semi-rigide) sont adaptés. Pour isoler une toiture inversée, seul le polystyrène extrudé peut convenir.
En toit plat, l'isolant varie couramment de 140 à 200 mm, mais avec la RT 2012 et le besoin de performance augmentée on atteint des épaisseurs allant jusqu'à 240 mm, voire 300 mm.
La membrane EPDM
L'EPDM est aujourd'hui de plus en plus utilisé pour étanchéiser les toits plats. En effet, la membrane monocouche EPDM (cette abréviation signifiant « éthylène-propylène-diène monomère ») est souple, étanche bien sûr et possède une longévité de plus de 50 ans.
Les quelques inconvénients d'un toit plat
Pour la construction, faites intervenir un professionnel, car l'inconvénient premier d'un toit plat est son étanchéité. L'absence de pente ne permet en effet pas une bonne évacuation naturelle des eaux de pluie, entraînant parfois des infiltrations d'eau.
L'isolation conventionnelle, ou toiture chaude : c'est la méthode la plus courante, mais aussi la plus recommandée. La technique consiste à poser, sur l'élément porteur du toit, un pare-vapeur. Son rôle est d'empêcher que la vapeur d'eau stagne entre les parois, dans le but de réduire la condensation dans l'habitat.
Le pare-vapeur se pose toujours du côté chaud par rapport à l'isolant. On sera attentif à ne pas emprisonner d'eau dans les couches situées entre l'écran pare-vapeur et la membrane d'étanchéité. Le pare-vapeur sera continu.
Quelle épaisseur d'isolation pour un toit plat ? Le choix de l'épaisseur d'isolation diffère en fonction de la qualité de votre isolant. Vous pouvez l'évaluer grâce à sa résistance thermique notée R. Pour un toit plat, la résistance thermique doit être supérieure ou égale à 4.5m2.
Tout d'abord, assurez-vous que votre toit dispose d'une pente de maximum 5% : cela permettra d'évacuer l'eau et donc d'éviter l'effet piscine stagnante. De même, il faudra intégrer plusieurs points d'évacuation de l'eau. Un support et des protections d'étanchéité seront ensuite posés sur votre toit.
Avec son côté esthétique, la maison à toit plat (ou « toiture-terrasse ») dégage l'image d'une habitation moderne ou contemporaine. Auparavant assimilées aux maisons d'architectes, ces habitations sont dorénavant accessibles au plus grand nombre et contrastent parfaitement avec le conformisme des toitures en pente.
Contrairement au toit en pente, le toit plat ne laisse pas les eaux de pluie s'écouler aussi facilement. Pour la même raison, l'usure des gouttières se manifestera plus rapidement. Il faut donc penser à un plan d'évacuation des eaux sur le toit plat, comme un drain de toit.
Voici deux possibilités pour étanchéifier parfaitement un toit plat : la chape bitume ou la membrane EPDM. Particulièrement résistante aux UV, la chape bitume est fournie en rouleaux qui se collent à froid ou à chaud.
Le gravier peut avoir deux utilités sur un toit plat : Protéger la membrane de couverture sous-jacente, comme dans le cas des système de toiture multicouche. Maintenir en place le matériau de couverture, comme dans le cas des toits plats à membrane monocouche.
Le caoutchouc EPDM (éthylène-propylène-diène monomère) est souvent préconisé. Parmi les avantages de ce revêtement figurent une bonne résistance dans le temps (dépasse les 30 ans) et une élasticité facilitant la pose. L'EPDM permet en outre de réaliser un toit-terrasse accessible.
Les toitures plates « inaccessibles » ont une pente d'environ 1 %. Les toitures plates accessibles ou toitures terrasses ont une pente de 1,5 % à 2 %. Les toitures plates de petite surface sont de forme légèrement bombée.
L'épaisseur minimale du panneau support d'étanchéité est fixée à 15 mm. L'épaisseur minimale de la lame d'air entre l'isolant et le panneau est de 6 cm pour les rampants jusqu'à 10 m et 10 cm au-delà. En toiture chaude, l'interposition d'un pare-vapeur entre le panneau support et l'isolant est nécessaire.
Isolant PIR pour étanchéité EPDM « lestée » Les isolants Unilin PIR L RB Fra et BAUDER PIR FA sont destinés aux toitures terrasses avec étanchéité uniquement sous « protection lourde » . Le lestage de l'étanchéité doit être au minimum de 50 Kg/m2.
Généralement, la hauteur d'une extension à toit plat est comprise entre 2,40 mètres et 2,60 mètres. Selon vos envies et vos besoins, vous pouvez l'ajuster pour une parfaite continuité ou au contraire une différence de niveau. Il est toutefois important de prendre en compte certains éléments.
La toiture en shingle est le type de toit le moins cher. Le shingle est un matériau de toiture très abordable bien qu'il manque un peu de solidité. La durée de vie d'une toiture en shingle n'est seulement que de 20-25 ans. Le prix d'une toiture en shingle est compris entre 10 à 20 € le m2.
Pour éviter la stagnation de l'eau, la toiture doit respecter une pente d'écoulement en direction de l'orifice d'évacuation. L'inclinaison doit être au minimum de 1 % pour une toiture non accessible et de 2 à 5 % pour un toit-terrasse, selon sa surface.
Les arbres à feuilles grises se portent bien sur un toit
Les arbres formés (à ne pas confondre, dans ce cas-ci, avec les arbres en espalier) sont souvent appropriés. Une taille constante pour conserver leur forme leur permet de rester relativement petits.
Concernant les limites de poids, il n'y a pas non plus à s'inquiéter. Ce type de toiture peut supporter entre 100 et 200 kg par mètre carré, sachant que l'isolation et le revêtement d'étanchéité ne pèsent presque rien, tout comme les gravillons qui atteignent en totalité entre 50 et 70 kg maximum.
Un permis de construire, déposé auprès de la mairie, est obligatoire afin de transformer son toit en terrasse. Dans le cas d'un immeuble collectif, il sera non seulement nécessaire d'obtenir ce permis de construire, mais aussi de recueillir l'accord de la copropriété.
À part le polyuréthane (déconseillé par Que Choisir en intérieur, voir encadré Matériaux), le mieux, c'est la laine de verre. On en trouve avec un λ de 0,03, contre une moyenne, tous isolants courants confondus, de 0,04. Soit 14 cm d'épaisseur au lieu de 18 pour une même résistance thermique.
Parmi les isolants naturels, le lin et le liège sont des matériaux bénéficiant des meilleures qualités en termes de conductivité thermique. En effet, voici les chiffres moyens : Lambda de la ouate de cellulose : 0,039. Lambda de la fibre de bois : de 0,038 à 0,069.
Ainsi, pour les murs, l'isolation minimale requise doit avoir une résistance thermique R= 3.7 m2 K/W. En ce qui concerne les combles aménagés, la résistante thermique R minimale attendue est de 6 m2 K/W. Les combles perdus, quant à eux, exigent une résistance thermique minimale R=7 m2 K/W.