Commencez par quelques minutes par jour à écouter de la musique, à lire, à méditer, à prendre une marche, à faire un peu de stretching entre deux tâches. Tous les moyens sont bons pour montrer à votre mental que vous voulez prendre du temps pour vous dans le but de rester calme et patient avec vos enfants.
Quand on est stressé, épuisé, les émotions au bord des lèvres, bref, à bout, on a forcément du mal à être disponible… Donc, si l'on ne se sent pas bien soi-même, il est difficile d'être bien avec ses enfants. Prendre soin de soi peut paraître être un luxe, mais j'ose dire que c'est une nécessité !
Prendre le temps de respirer calmement quand la situation vous agresse permet de vous oxygéner, de vous calmer et aussi de montrer aux enfants que vous savez gérer la pression que vous ressentez. Ensuite, si votre enfant est agité et crie, parlez-lui tout bas pour essayer de comprendre ce qui se passe.
Nous avons des émotions bloquées et les voir chez nos enfants nous exaspère/frustre. Nous nous interdisons d'exprimer nos émotions et ne supportons donc pas celles de nos enfants. Nous ressentons une émotion à la place d'une autre : la colère se déclenche pour cacher une ancienne tristesse par exemple.
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
On manque de patience quand on est stressé
Quand on est stressé, on perd patience. On veut que les choses aillent plus vite. Parce qu'on se dit que plus les choses iront vite, plus on pourra se libérer rapidement de notre stress. Le stress alimente donc notre impatience.
Par ailleurs, les cris sont perçus par le cerveau de l'enfant comme des signaux de menace à venir. Quand le cerveau est en état d'alerte, 3 réactions s'offrent à lui : fuir (l'enfant part s'enfermer dans une autre pièce ou court se cacher où il peut) combattre (l'enfant répond, crie à son tour)
Selon la discipline positive, il faut entrer en lien avec l'enfant avant de le corriger. Cela nécessite d'avoir une écoute de qualité, de valider ce qu'il ressent, mais aussi parfois, de prendre soi-même le temps de gérer ses émotions.
Le désamour est une conséquence des difficultés rencontrées avec nos enfants, non leur cause (remarquez bien qu'on peut observer la même chose dans le couple). En effet, quand la relation avec l'enfant est difficile, cela génère des émotions désagréables (honte, colère, tristesse, etc).
Pour augmenter sa patience, il n'y a rien de plus important que de se faire du bien. Pour ça, il faut réussir à prendre du temps pour nous, sortir avec les enfants, marcher, bouger. Voilà un exercice puissant pour favoriser la patience. À l'extérieur, nous respirons; cela fait tellement de bien.
Vivez joyeusement. Veillez à ce que le quotidien et votre rôle vous apportent de la joie, à vous et à votre famille. Être une bonne femme au foyer consiste à faire de votre mieux pour que votre famille se sente bien. Faites alors en sorte que votre vie vous satisfasse, vous, votre mari et le reste de la famille.
Les causes de l'irritabilité
Le stress : vivre une période stressante, comme perdre un emploi ou une rupture de couple, peut rendre une personne plus irritable que la normale. Les phases compliquées de la vie laissent nos nerfs à fleur de peau et rendent plus difficile le contrôle de nos émotions.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
La colère lèse le foie. Il est l'organe en relation avec la colère. Lorsque l'énergie du foie est faible, il y a des colères fréquentes. Lorsque l'énergie des Reins est faibles, l'énergie du foie peut s'affaiblir, il y a plus de colères, on parle de montée de l'énergie yang du foie.
La peur de la réaction des autres peut être une raison pour ne pas exprimer la colère. Il peut en effet être particulièrement difficile d'oser montrer aux autres cette partie inexplorée si nous jouons systématiquement le rôle d'une personne joyeuse ou compréhensive.