L'analyse du fonctionnement psychique de la résilience se décompose en deux phases : Confrontation au trauma et résistance à la désorganisation psychique. La première phase est caractérisée par le recours à des mécanismes défensifs « d'urgence », pour se protéger de l'effraction psychique.
L'approche de la résilience considère l'individu à partir de ses potentiels de résistance et de rétablissement, en tant que sujet capable de trouver face à l'adversité des réponses adaptatives variées qui lui permettent de se construire malgré ou à partir des situations délétères ou traumatogènes.
Le caméléon, un symbole de résilience et d'adaptabilité
Le phénomène de la résilience est compris principalement comme 1) un processus interactif 2) tributaire tant des atouts individuels que des ressources contextuelles (y compris physiques) et relationnelles du milieu et 3) qui se manifeste en situation de stress aigu ou chronique.
La honte incite à se cacher, à se protéger du regard des autres par peur des représentations mentales que l'autre va faire sur nous tels que les jugements moraux ou les condamnations sociales de tel ou tel comportement. Les hontes sont des poisons de l'âme et empêchent la reprise d'un processus de développement.
Faire preuve de résilience, c'est être capable de rebondir et de se reconstruire après un moment difficile. Se dépasser, s'accrocher, ne jamais baisser les bras. Si certaines personnes semblent détenir cette force de manière innée, il n'est jamais trop tard pour apprendre à mobiliser son élan vital.
La résilience se définit comme étant le processus par lequel les gens exposés à des niveaux sévères de stress, à des traumas ou à de l'adversité, arrivent à se développer et à survivre malgré leurs difficultés. psychologie développementale.
Renforcer durablement la capacité de résilience de l'organisation, commence par affronter son histoire, reconnaître ses fêlures, dévoiler sa velléité à corriger les injustices (re)produites et ambitionner un projet plus juste, plus égalitaire et plus inclusive de toutes les différences.
Être résilient aide à affronter les épreuves, à les surmonter pour en sortir grandi. Les difficultés rencontrées deviennent des opportunités à saisir. La résilience diminue les effets négatifs des traumatismes sur la santé mentale et physique : anxiété, stress, troubles-musculo-squelettiques, burn-out, etc.
La résilience dans le deuil, c'est également la qualité de notre entourage, du soutien des personnes que l'on aime et de l'accompagnement entre autre. Celle-ci s'inscrit dans le cheminement du deuil : le processus de résilience doit être accompagné sans cesse, en sachant que nous ne sommes pas résilients tout le temps.
La résilience est la capacité d'une personne ou d'un groupe à se développer bien, à continuer à se projeter dans l'avenir, en présence d'événements déstabilisants, de conditions de vie difficiles, de traumatismes parfois sévères [1][1]D'après un document publié en 2000 par la Fondation pour….
Les premières approches de la résilience sont nées dans les années 1940 avec les études menées par René Spitz et Anna Freud, sur les enfants placés en orphelinat ayant vécu des traumatismes pendant la Seconde Guerre mondiale.
La résilience, c'est l'aptitude d'une personne à savoir surmonter des évènements désagréables ou traumatisants, en vue de retrouver son équilibre et de pouvoir reprendre positivement le cours de sa vie.
L'expression plan de résilience désigne un ensemble de mesures politiques prises pour faire face à une crise qui s'annonce. Le but de ce plan est de traverser la crise en limitant les dommages économiques et sociaux.
Dans un monde que vous jugez incertain, difficile, la capacité de résilience est pour vous celle qui fait la différence. Pourquoi choisir cette valeur : les parents soucieux de transmettre des outils pour affronter les chocs de l'existence et surmonter les épreuves sont souvent eux-mêmes des résilients.
Boris Cyrulnik est un neuropsychiatre français connu pour avoir fait redécouvrir la psychanalyse en France et pour avoir vulgarisé dans ses livres notamment le concept de résilience. Ses ouvrages sur la capacité de l'humain à se reconstruire après les malheurs de la vie l'ont fait devenir le psy préféré des Français.
Reprendre sa vie en main après une épreuve, poursuivre sa route après avoir perdu une partie de son autonomie, un être cher ou avoir dû, pendant des années, faire face à un enchaînement de douleurs ne se décrète pas. Ce processus de reconstruction porte un nom : la résilience.
Une équipe de chercheurs des laboratoires nationaux Lawrence Berkeley et d'Oak Ridge, aux États-Unis, a réussi à mettre au point le matériau le plus résistant de la planète : le CrCoNi. Ce dernier peut même résister à des températures glaciales, extrêmes, selon les scientifiques.
La résistance cherche, par des travaux de correction, comme un paravalanche ou une digue, à s'opposer à l'aléa, tandis que la résilience vise à en réduire au maximum les effets. La résistance prétend éliminer les risques en éliminant les aléas, la résilience admet que ce n'est pas possible.
Officiellement le terme de résilience est réservé à l'énergie de rupture obtenue avec une éprouvette à entaille en U et divisée par la section sous entaille. Après avoir été exprimée en kg m/cm2 , elle a été notée KCU et exprimée en J/cm2 .