Depuis septembre 2014, les médecins peuvent prescrire un nouveau médicament pour réduire l'envie de boire : il s'agit du Selincro®. Le Selincro® est composé d'une molécule appelée nalméfène.
L'asaret est généralement utilisé comme émétique (qui provoque des vomissements). Grâce à son odeur nauséabonde d'éthanol, il donne une sensation de dégout de l'alcool. L'asaret provoque non seulement des nausées en contact avec l'alcool, mais comme les autres remèdes de grand-mère.
Tenter de quitter l'alcool pour céder à la pression mise par sa conjointe, ses enfants ou ses collègues est voué à l'échec. La guérison démarre le jour où l'on se dit “cette fois, c'est terminé, ce verre c'était le dernier –à vie”. On appelle cela “le déclic”.
Les symptômes physiques et psychologiques
D'un point de vue physique, un sevrage de l'alcool peut entraîner des sueurs, des tremblements, de la transpiration, des nausées/vomissements, une grosse fatigue, de possibles vertiges, des maux de tête, de la tachycardie…
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
En relai provisoire et pendant quelques jours ou semaines, vous pouvez prendre des médicaments sédatifs, calmants, à petites doses, qui ne créent pas de dépendance : hydroxyzine Atarax®, surtout le soir ou doxylamine Donormyl® ou de la mélatonine.
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
En arrêtant brusquement une consommation excessive d'alcool, vous risquez de faire une crise d'épilepsie (que vous ayez déjà fait précédemment une crise d'épilepsie ou non n'a pas vraiment d'incidence).
Lorsque l'addiction est installée, l'alcoolique boit pour supprimer des émotions qu'il n'est plus capable de gérer. Boire permet de lever ces affects négatifs, mais la boisson n'améliore pas sa situation, et bien souvent ce sera pire après.
Le vin s'est avéré moins délétère pour le foie que la bière et les alcools forts. Ainsi, chez les hommes qui buvaient principalement du vin, le risque de cirrhose était 1,2 fois supérieur pour une consommation de 14 à 28 boissons par semaine par rapport à une consommation de moins de 14 boissons par semaine.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Un ventre qui dégonfle
Le manque d'eau occasionné par la consommation d'alcool cause une rétention d'eau par l'organisme ce qui fait gonfler.
L'alcool a des effets inflammatoires sur le corps et la peau n'y échappe pas. Cernes gonflés, teint gris, rougeurs… autant de petits désagréments qui, à terme, laissent des marques visibles sur notre visage. Le bon geste en cas d'excès : l'eau est toujours la meilleure amie des excès.
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.
Les signes de manque apparaissent le plus souvent dès l'arrêt, leur intensité est maximale pendant les trois premiers jours, ils diminuent ensuite pendant trois semaines en moyenne et disparaissent généralement après 6 à 8 semaines en fonction de l'importance de votre dépendance.
Le pastis. Roi de la pétanque et du soleil, c'est aussi et surtout le roi du sucre. Avec 274 calories pour 100 ml, il se situe en haut du classement des alcools les plus caloriques.
Il a suggéré un autre substitut à l'alcool : l'O-acetylpsilocin, qui est une alternative à la psilocybine – une substance hallucinogène. La psilocybine a été notée 6 sur 100 par l'étude britannique, ce qui en fait la drogue la moins dangereuse selon les chercheurs.
Le kudzu ne présente aucun danger aux doses recommandées.
Il peut s'agir d'une part de motifs dits de « coping » : la personne boit afin de gérer ses sentiments et émotions négatives, afin de les atténuer (je bois parce que cela m'aide lorsque je suis nerveux ou déprimé, ou pour oublier mes problèmes).
Passez en revue vos habitudes et modifiez celles qui vous incitent à boire de l'alcool. Privilégiez les activités où vous n'allez pas être tenté de boire. Retardez le premier verre en commençant par des boissons non alcoolisées. N'oubliez pas de boire régulièrement de l'eau et de manger pendant vos soirées.