La procrastination est une tendance à remettre à plus tard ce qu'on pourrait faire maintenant et à demain ce qu'on pourrait faire aujourd'hui. Cela s'applique majoritairement aux tâches pénibles de la vie quotidienne : ménage, travail, courses, rendez-vous à prendre…
Des chercheurs de l'université DePaul, à Chicago, ont trouvé des liens entre la procrastination et le manque de confiance. Un lien logique, en somme: les personnes ayant le moins confiance en elles auraient tendance à se montrer défaitistes, et donc à remettre leurs tâches à plus tard par peur de les rater.
Trouble obsessionnel compulsif et procrastination
Ce type de dysfonctionnement ne vous permet pas de vous sentir satisfait de votre tâche même si celle-ci a bien accomplie. C'est un sentiment légèrement similaire à un perfectionnisme excessif. Il y a toujours quelque chose à améliorer.
On trouve généralement trois raisons à la procrastination : – la tâche n'est pas plaisante ou n'est pas intéressante ; – vous craignez d'échouer ; – vous ne savez pas par où commencer.
5- Le manque de motivation
Ce facteur est probablement le pire d'entre tous puisqu'il relève d'un enjeu plus important : le manque de vision et d'objectifs. On blâme souvent les gens qui manquent de motivation et qui ont tendance à procrastiner en disant qu'ils sont paresseux et qu'ils ne font rien de bon de leur vie.
Les conséquences de la procrastination
Elle est également associée à de hauts niveaux de stress, d'anxiété, de dépression, de faibles résultats académiques ainsi qu'une faible satisfaction dans la vie.
Souvent, elles procrastinent parce qu'elles ont peur de ne pas pouvoir exécuter une tâche comme il faut. Ces personnes sont rarement satisfaites de leur travail ou de leur vie, et pensent toujours qu'elles pourraient "faire mieux". Le manque de motivation peut aussi expliquer la procrastination.
Les conséquences de la procrastination peuvent être multiples : stress, émotions négatives, baisse de la qualité du travail et réprobation sont autant d'éléments négatifs qui découlent de la procrastination (9).
La procrastination (du latin pro « en avant » et crastinus « du lendemain ») est une tendance à remettre systématiquement au lendemain des actions, qu'elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non.
Souvent, les personnes qui ont une faible estime de soi se replient sur elles-mêmes et repoussent les autres, car elles croient qu'elles ne méritent pas d'avoir des relations constructives.
Les méfaits de la procrastination pour la santé sont essentiellement liés au stress. En effet, un procrastineur doit souvent accomplir des tâches dans l'urgence ou se retrouver dans des situations compliquées conséquentes à un excès de procrastination (s'il a oublié de régler des factures à temps par exemple).
Si vous avez des difficultés à passer à l'action, vous devez d'abord soigner votre confiance et l'estime que vous avez de vous-même. Pour cela, je vous invite à commencer à agir sur de toutes petites actions. Celles-ci vous motiveront et vous permettront de gagner peu à peu l'estime personnelle qui vous fait défaut.
L'aboulie, signifiant littéralement l'absence de volonté, ou paralysie psychique, est un symptôme psychiatrique peu connu du grand public, et pourtant très invalidant. "Il se manifeste par l'incapacité, chez la personne qui en souffre, à initier des tâches, réaliser des actions, ou même ressentir des besoins.
L'anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (le cœur bat vite et fort, la respiration semble difficile, présence de sueurs, tremblements, étourdissements ou de mains moites, corps crispé, muscles tendus) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).
"La procrastination du sommeil se définit comme le fait de ne pas réussir à aller se coucher à l'heure prévue alors qu'aucun facteur externe n'y fait obstruction" affirme une équipe de chercheurs de l'Université d'Utrecht dans une édition récente du journal Frontiers in Psychology.
L'art de la procrastination permet de retarder l'anxiété et le stress, et d'en diminuer le temps d'action sur l'organisme. Et une fois que nous devons passer à l'action, la petite voix dans notre tête qui nous pousse à travailler est peut-être détestable, mais efficace.
La procrastination considérée comme pathologique peut conduire à un véritable cercle vicieux freinant toute action et empêchant la prise de décision. Lorsqu'il s'agit d'un comportement compulsif, elle peut être à l'origine de mal-être d'une diminution de l'estime de soi, de dépression, voire de burnout.
Faire les choses au dernier moment encourage de fait à être plus créatif : comme on manque de temps, on cherche en effet des solutions qui sortent un peu des sentiers battus. Et c'est une bonne façon de sortir du lot et de proposer des projets uniques, qu'on ne verra pas partout.
« Remettre à plus tard leur permet de se réconforter en pensant qu'ils sont brillants et disposent d'un potentiel illimité pour réussir », précisent Jane B.
C'est en effet le poète grec Hésiode qui, au VIIIe siècle av.
Ceux qui ont pour habitude de tout remettre à la dernière minute sont des personnes qui vivent “dangereusement”. Il y a deux manières de voir ce point. D'un côté, nous retrouvons les procrastinateurs qui, compulsivement, remettent toujours ce qu'ils doivent faire à plus tard ou ne le font jamais.