Première règle : toute argumentation doit commencer par l'analyse de la question (on appelle çà en général l'introduction) et doit finir par l'exposé de la réponse (on appelle ça en général la conclusion).
Pour commencer votre argumentation il faut être clair sur vos objectifs : annoncez-les clairement puis argumentez pour les atteindre. Dans la mesure du possible, vos arguments doivent être nourris par des faits précis et indiscutables, afin d'éviter que votre interlocuteur puisse les remettre en cause.
Nous pouvons donc dire que lorsqu'une opinion repose sur des prémisses, elle devient la conclusion d'un argument. « Pierre est un grand joueur d'échec. De plus, c'est un très bon chercheur. Donc Pierre est intelligent” constitue un argument.
Lorsqu'on demande de rédiger un paragraphe argumenté, il faut réfléchir et prendre position sur un thème précis. On doit alors clairement préciser son opinion en l'expliquant et en l'illustrant. C'est une argumentation qui défend une thèse (opinion, idée).
Une argumentation qui ne vise pas seulement à convaincre, mais à persuader fait appel aux sentiments de l'interlocuteur plus qu'à sa raison. L'objectif est d'agir sur sa sensibilité afin qu'il adhère entièrement à la thèse soutenue.
Les éléments lexicaux utiles dans une argumentation sont : des expressions qui signalent un point de vue personnel. Exemple : « personnellement », « en ce qui me concerne », « pour ma part », « quant à moi », « selon moi », etc. des termes mélioratifs et péjoratifs.
Selon Adam (1992), le schéma argumentatif intègre des macro-propositions constituant une thèse première et ses arguments ainsi qu'une chaîne d'arguments contradictoires et une conclusion ou nouvelle thèse.
1) Les outils de l'argumentation : Les arguments sont reliés par des connecteurs logiques (cause, conséquence, but, opposition, cause, condition, comparaison), voir fiche annexe. Il s'agit bien, en définitive, dans l'abolition, d'un choix fondamental, d'une certaine conception de l'homme et de la justice.
Pour complexifier vos arguments, posez-vous les questions « pourquoi ? » et « comment ? ». Vous connaissez probablement la réponse aux deux questions, mais elles vous aideront à bâtir un discours plus solide. Dans votre discours, vous devez organiser vos arguments afin rendre votre temps de parole persuasif.
Choisit une option raisonnable sans fournir d'explication. Choisit une option raisonnable et propose une explication simple. Choisit une option raisonnable et explique, dans ses propres mots, pourquoi cette option est la meilleure.
Les arguments sont les raisons de fond qui sont avancés pour justifier sa thèse et convaincre le lecteur. Il faut les distinguer des figures rhétoriques qui cherchent à persuader par la forme (beauté du discours, force des images…). Comme la thèse, les arguments s'opposent à des arguments adverses explicites ou non.
Reformulation : Consiste à réexprimer, de manière claire et concise [...] ce qui a été énoncé de manière peut-être confuse ou malhabile (OQLF). Chaque participant peut interpréter à sa façon un argument de l'adversaire. Réfutation : Vise à démontrer qu'une affirmation est fausse.
Pratiquez l'écoute plutôt que l'argumentation, acquiescez les remarques que vous jugez pertinentes, et usez de vos talents d'écoute. Equilibrez la discussion : Une fois le calme retrouvé, affirmez vos positions, en les étayant de bonnes raisons rationnelles.
Une argumentation permet de prouver ou de réfuter une opinion, un fait ou un énoncé, en cherchant à convaincre son public, à l'oral ou à l'écrit. L'auteur affirme une position personnelle, qu'elle appuie par des arguments solides, des preuves, qu'elle organise dans un discours bien structuré.
La conclusion constitue un paragraphe, séparé de la fin du développement par un blanc. Elle marque l'aboutissement du développement et doit apporter une réponse au sujet posé ou bien faire un bilan de l'analyse du texte.