Au vu de votre énoncé, il peut y avoir plusieurs raisons à ce phénomène. Soit les conversations ne vous intéressent pas, mais je pense surtout que votre incapacité d'écoute est plus liée une dispersion de l'esprit, dit autrement à une agitation mentale lié à une forme d'anxiété...
Pour écouter efficacement son interlocuteur, il faut se concentrer sur lui et se taire... C'est la première étape du respect et de la connaissance de l'autre.
Écouter est beaucoup plus difficile que parler. Pourquoi ? Parce que cela demande à la fois de la concentration (comprendre ce que l'autre nous dit) et de l'attention (interpréter le non-verbal). Mais en plus, il faut dégager les idées principales, éliminer le superflu, évaluer les arguments et démontrer de l'empathie.
Comment Appelle-t-on une personne qui n'écoute pas les autres ?
L'égocentrique monopolise toujours la conversation et n'écoute pas ce que les autres ont à dire car trop centré sur sa personne. L'égocentrique commence souvent ses phrases par “Moi, je”, “Je…”, “Mon…”, “Mes…”, etc. L'égocentrique ne s'intéresse pas aux autres sauf pour savoir ce qu'ils pensent de lui.
Quels sont les principaux outils de l'écoute active ?
Les outils de l'écoute active :
de précision, qui vont permettre de préciser le sens d'un propos (Exemple : qu'entendez-vous par « conflit » ?) miroirs répétition des propos de l'interlocuteur sous forme de question), qui permettent d'approfondir une réponse tout en montrant qu'on a écouté.
"Tous ceux qui coupent la parole aux autres de façon systématique, agissant tels des envahisseurs, ont un déficit dans la capacité à s'intéresser à autrui, à penser qu'ils peuvent apprendre quelque chose de l'autre ou à être curieux de ce qui se passe dans la tête de l'autre.
Ainsi, en ponctuant chaque fin de phrase de ton interlocuteur de l'interjection « Hum hum« , ou « Hin hin« , tu lui envoies un message clair : tu comprends ses doutes, tu entends ce qu'il te dit, tu partages son scepticisme.
Une bonne écoute inclut des interactions qui affûtent l'estime de soi. Les personnes attentives aux autres transforment la conversation en une expérience positive pour celui qui parle, ce qui n'est pas le cas en cas de passivité (ou d'attitude critique, bien évidemment).
Quelles sont les trois conditions essentielles préalables à toute écoute ?
Être centré(e) sur le ressenti de l'autre en allant au-delà des faits ; Voir le problème du point de vue de l'autre ; Se montrer respectueux de ce que l'autre vit ; Et enfin être le miroir de ce qu'il ressent.
Respecter l'interlocuteur, l'écouter sans le juger, quelle que soit la situation – c'est la base de cette démarche humaniste. Cela implique aussi de savoir respecter le silence, comprendre que le silence est rempli d'émotions qui s'expriment et est nécessaire avant de laisser place aux mots.
L'écoute est le point de départ de la communication. Avant d'émettre, il faut être capable de recevoir. Bien écouter fait partie des soft skills, et permet de désamorcer des situations de crise, de se concentrer sur le factuel, d'activer l'intelligence collective, en multipliant les points de vue sur le réel.
L'écoute active est une écoute bienveillante qui favorise la communication entre deux personnes. Celui qui écoute s'adapte complètement à son interlocuteur sans jugement et sans préjugé. Cette juste mise à distance permet de se sentir libre de s'exprimer et d'agir en limitant les freins de la communication.
Avant toute chose, assurez-vous de renforcer votre relation avec la personne. Dire des choses comme : «Avant de dire quoi que ce soit, je veux m'assurer que tu sais que je me soucie de toi» ou «Je veux te respecter et apprécier ton point de vue» .
Quelles sont les différentes techniques de l'écoute active ?
Les techniques de l'écoute active
* Utiliser les questions miroirs, c'est-à-dire, répéter dans la question le dernier propos de l'interlocuteur. * Laisser à l'interlocuteur le temps de formuler ses réponses. * Ne pas hésiter à formuler ses réponses en termes de « sentiment ». Ex : vous semblez rassuré par cela…