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Le saviez-vous ? L'analphabétisme est la situation d'une personne qui ne sait ni lire ni écrire. L'illettrisme est la situation d'une personne qui, ayant appris à lire et à écrire, en a complètement perdu la pratique.
alphabète — Wiktionnaire, le dictionnaire libre.
L'analphabétisme désigne la situation de personnes qui n'ont jamais été scolarisées. L'illettrisme désigne la situation de personnes qui ont été scolarisées en France mais ne maîtrisent pas le langage écrit (lecture, écriture).
Le mot illettrisme est un néologisme créé en 1981 par ATD Quart Monde afin de désigner les personnes ayant une connaissance insuffisante de l'écrit, bien qu'ayant été scolarisées dans notre pays. Auparavant, la définition de l'UNESCO de l'analphabétisme ne permettait pas de faire cette distinction.
L'analphabète n'a pas appris à lire et à écrire dans sa langue, pour la simple raison que, bien souvent, il n'est pas allé à l'école. L'illettré, lui, a été scolarisé mais cet apprentissage n'a pas conduit à la maîtrise de la lecture et de l'écriture ou bien cette maîtrise a été perdue.
L'illettrisme touche plus les hommes (60,5 %) que les femmes (39,5 %). La proportion de personnes illettrées est relativement faible chez les jeunes (4 % des jeunes de 18 à 25 ans) mais plus importante chez les générations précédentes (53 % des illettrés ont plus de 45 ans).
La dysgraphie est un trouble qui affecte l'écriture et son tracé (du grec dus- difficulté et graphein- écriture). L'écriture manuelle est soit trop lente, soit illisible, soit fatigante, demandant dans tous les cas un effort cognitif majeur.
La dysorthographie, fait suite à la dyslexie et se manifeste par : des difficultés à transcrire des mots qui se prononcent pareillement mais s'écrivent différemment : "mer" et "mère", "eau" et "haut", des confusions de genre et de nombre, des erreurs de syntaxe : "leçon" et "le sont".
Les troubles du langage écrit correspondent à des difficultés d'apprentissage de la lecture (dyslexie), de l'expression écrite (dysorthographie) et/ou de l'écriture (dysgraphie). Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
Définition. La dyscalculie est un ensemble spécifique de difficultés mathématiques qui peut également présenter des difficultés de raisonnement mathématique et verbal, donc impacter aussi la compréhension des sciences.
Liseur, euse n. et adj. = personne qui aime lire, qui lit beaucoup. Un grand liseur.
cultivé, éclairé, érudit, évolué, fort, lettré, savant. – Familier : calé, ferré, trapu. – Littéraire : docte, omniscient.
➙ ignare, inculte.
Synonyme : incapable, incompétent, inexpérimenté, novice, nul, profane. – Littéraire : inexpert.
Personne qui ne connaît pas ses lettres, qui ne sait ni lire ni écrire. (Par extension) (Péjoratif) Personne qui ne maîtrise pas bien la langue, mais qui prétend quand même donner son avis sur un sujet sérieux, ou simplement scolaire.
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé praxie). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité. La dyspraxie est fréquente et touche 5 à 7 % des enfants de 5-11 ans.
Le trouble primaire du langage oral, ou la dysphasie, est un trouble neurodéveloppemental du langage qui affecte la compréhension et/ou l'expression d'un message verbal, peu importe la modalité de présentation, langage oral ou écrit. La dysphasie est un trouble.
La dysorthographie est un dysfonctionnement de l'écriture dû à un trouble d'apprentissage persistant de l'acquisition et de la maîtrise de l'orthographe, également appelé trouble de l'acquisition de l'expression écrite (altération de l'écriture spontanée ou de l'écriture sous dictée).
La dyspraxie est sans doute liée à des anomalies au niveau des circuits neurologiques du cerveau. Cette anomalie concerne par exemple beaucoup d'enfants prématurés.
Un passé scolaire douloureux, des situations de rupture, de difficultés familiales, professionnelles, sociales, des situations de travail où le recours à l'écrit n'est pas nécessaire. Un effritement des compétences de base lorsqu'elles ne sont pas utilisées, pratiquées, des problèmes de santé…
Evitez d'utiliser les mots « analphabète » ou « illettré », qui sont vécus comme des injures. Mais privilégiez plutôt des formules telles que : « Est-ce difficile pour vous de lire ou d'écrire certaines choses ? », « Avez- vous parfois des difficultés pour lire ou pour écrire ? », « Quoi par exemple ? ».
La prévention de l'illettrisme doit être menée dans une relation de confiance avec les familles, grâce à un dialogue entre l'École et les parents, afin d'accompagner au mieux l'enfant en difficulté, tout particulièrement dans les secteurs touchés par la grande pauvreté.