Savez-vous pourquoi ? C'est une tradition de dire que sur un bateau il n'y a qu'une seule corde : celle de la cloche. Sur un bateau chaque cordage a en effet son nom. Ainsi on parle d'une amarre, d'une écoute, d'une drisse, d'un hale-bas, d'une balancine…
Le lexique maritime, adapté à une tâche précise, distingue chaque cordage en fonction de son utilisation : grelin, amarre, filin, garcette, hauban, écoute, aussière, drisse, élingue… Le mot générique actuellement plus fréquemment utilisé, est celui de bout, avec prononciation du « t » final.
Quand elle est extremement grosse, on l'appelle cable. Quand elle est fort deliée, on la nomme ficelle.
Il n'existe pas de superstition attestée de l'usage du mot corde sur les navires, même si celle-ci servait autrefois à pendre les mutins (Voir l'article détaillé Cordage). De ce fait, la tradition veut que le mot "corde" ne soit pas utilisé pour désigner un cordage.
DRISSE, subst. fém. MAR. Cordage ou palan qui sert à hisser une voile, un pavillon, un signal flottant.
La drisse est le cordage indispensable pour hisser un drapeau ou un pavillon en haut d'un mât en aluminium ou en fibre de verre classique. Drisse tressée en polypropylène, résistance élevée, longueur à ajuster à la hauteur du mât.
Quel est le cordage qui sert à border le foc ? Les deux écoutes, fixées au point d'écoute, servent à border ce foc. Le génois est hissé à l'aide d'une drisse, en tête de mât ou aux 5/6ème ou 7/8ème sur les gréements fractionnés, équipés de bastaques. Le point d'armure est fixé au pont du voilier.
Sur un bateau, on ne dit jamais, les mots "corde" et "lapin". Pour "corde", dites plutôt “bout” (en prononçant le "t"). Vous pouvez aussi dire “écoute”, "filin", manœuvres… C'est plus précis que “cordes” car, de fait, des cordes, on en trouve vite beaucoup sur un voilier.
Les bananes portent malheur sur un bateau de pêche
C'est d'ailleurs le cas de cette croyance qui soutient qu'avoir une banane à bord de votre embarcation pourrait nuire à vos succès de pêche. Ce qui est encore plus frappant avec ce mythe, c'est qu'il fait presque l'unanimité auprès des pêcheurs.
Drisses : Cordages permettant de hisser les voiles. Elles sont prises sur le point de drisse de la voile, en son point le plus haut. Il y a une drisse par voile. Ecoutes : Cordages permettant d'effectuer les manœuvres de voiles, les réglages.
La corde équivaut en moyenne entre 2 à 5 stères. En Bretagne, la corde valait 3 stères. Le mot stère, venant du grec stereos signifiant solide, apparaît officiellement dans l'article 5 de la loi du 18 germinal an III (7 avril 1795).
Un bout qui se prononce « boute », désigne, de façon générale, un cordage sur le navire car le mot « cordage » n'est jamais utilisé par les navigateurs. Ceux-ci parlent ainsi de « raidir un bout » pour resserrer une tension sur une corde, de « passe-moi le bout » pour « donne-moi le cordage », etc.
La matière de base. La base de la fabrication d'un cordage moderne, c'est la fibre synthétique. Elle sera polyamide, polyester, aramide ou polyéthylène. L'industrie a développé une très large gamme de matériaux appropriée à chaque utilisation pour répondre aux besoins de performance et de sécurité.
La corde kevlar résiste à de fortes chaleurs et ne fond pas comme beaucoup d'autres matières synthétiques, elle va seulement commencer à carboniser à environ 500°C.
Emporter des oeufs durs à bord, c'est signe de grand malheur, car la Bigouden qui préparait le frichti pour son mari de marin pêcheur, lorsqu'elle en était très amoureuse, elle lui concoctait de bons petits plats, pour sa gamelle de la journée…
La couleur verte semble apporter un malheur abyssal, selon l'une des superstitions les plus répandues.
Pour ceux qui cet été vont monter sur un bateau pendant les vacances, il est commun que dire le mot “lapin” à bord d'un bateau porte malheur, mais pourquoi ?
En effet, autrefois, les cargaisons des bateaux étaient arrimées avec des cordes en chanvre. Des lapins échappés de leur cage pouvaient donc les ronger, provoquant le naufrage du bateau lorsque les caisses cognaient les parois dans les cales.
Cette subite poudre d'escampette n'était pas pour leur déplaire. Le nez au vent, ils grignotaient tout sur leur passage, «en particulier les cordages et la coque du bateau». Ils causèrent ainsi de nombreux naufrages, interdisant depuis l'évocation du mot «lapin» à bord, source de malédiction.
Le Lapin est probablement le plus grand tabou des marins. En mer, le nom de “Lapin” est proscrit et l'animal à bord est interdit. Le simple fait de prononcer son nom pourrait être un mauvais présage. Les marins l'appellent “la bête aux grandes oreilles”.
Dans un gréement classique, les voiles situées à l'avant du mât sont nommées focs. Elles sont nommées selon leur taille et leur coupe (de la plus petite à la plus grande) : tourmentin, solent, foc, foc ou génois inter (entre le génois et le foc), yankee, génois, et reacher (génois très creux).
Le foc désigne une voile d'avant de forme triangulaire d'un voilier. Cette voile est retenue par son guindant à l'étai le long duquel elle coulisse pour être hissée.