Dans la rue ou à l'intérieur des bâtiments, sur les murs ou les transports en commun, notre quotidien est parsemé de graffitis et de tags. Si certains les considèrent comme étant indésirables et illégaux, d'autres y voient une forme d'art urbain.
En France, les graffiti issus de la tradition nord-américaine (tags, graff, free style) côtoient les graffiti issus de la tradition ouest-européenne (collages, pochoirs). Les auteurs de ces graffiti sont appelés « graffeurs » ou « graffiti-artists » plutôt que « graffiteurs ».
Aujourd'hui encore, qui dit tag pense aussitôt « jeunes des banlieues » ou des «cités », voire insécurité, incivilité, délinquance... Pourtant, le tagueur ne vit pas toujours en banlieue comme se plaisent à le suggérer les images véhiculées par les médias ou le cinéma.
Writers : Ce terme américain désigne les graffeurs et ceux qui pratiquent l'art du graffiti. On peut le distinguer des tagueurs et graffeurs car il englobe les deux termes.
Back to Back : Quand une paroi est couverte avec des pièces peintes à la suite. Battle : Compétition entre plusieurs graffeurs ou crews. Biter : Copier le style d'un autre artiste. Blaze : Nom que l'artiste se donne, il est très souvent choisit pour l'harmonie des lettres entre elles.
Tag, signifie littéralement étiquette, il s'agit d'une signature calligraphiée. Le graffiti est une activité de circulation, d'exploration, d'aventure: répéter sa signature pour qu'elle soit vue par le plus grand nombre. Le graffiti s'est développé à partir du milieu des années 70 dans le nord de l'Europe.
Réponse : Un tag c'est à l'origine une signature ( ce sont des lettres avec une forme particulière ) qu'un « taggeu"r met sur un mur. ( On dit que les premiers tags étaient utilisés par des gangs pour indiquer leur territoire. ) Le street art, c'est l'art urbain.
Le tag apparaît comme une incivilité, du vandalisme, de l'irrespect. Pour les jeunes, en revanche, c'est un vecteur de message, servant à s'exprimer, à montrer son existence, à se représenter et à représenter son groupe (crew) en laissant une trace, une empreinte de soi.
Le graffiti ne cherchait que la reconnaissance de ses pairs, le street art vise à séduire le plus grand nombre de spectateurs. Il flatte le goût du public plus qu'il ne le contrarie. On fait au contraire participer le public en flattant si possible son ego comme dans le projet « Inside Out » de JR.
A l'origine, le street art est un art transgressif qui repose sur un acte illicite puisqu'un artiste réalise une œuvre sans l'autorisation du propriétaire du support matériel. En ce sens, parce qu'il porte atteinte à la propriété d'autrui, personne privée ou personne publique, le street art est pénalement sanctionné.
Un document peut avoir plusieurs tags qui lui sont associés. Par exemple lors de la publication d'une vidéo sur youtube, il est important de la taguer afin que les internautes amenés à devoir la consulter puissent la retrouver grâce à l'utilisation de mots-clés.
On tague parce qu'on a envie de taguer. C'est une façon de s'exprimer, de marquer un territoire, de se faire remarquer ou tout simplement de passer le temps. Si on se fait prendre, c'est dommage, mais ça ne freine pas les vrais tagueurs. Que faudrait-il pour que les mûrs des villes soient moins tagués?
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La loi considère les tags sur du mobilier urbain comme du vandalisme, consistant à détruire, dégrader ou détériorer volontairement le bien d'autrui. Les tags constituent un délit prévu par le code pénal.
« Blaze », l'argot des voleurs, puis des artistes
Au début du XXe siècle, « blaze » désignait les armoiries – « les numéros » – permettant de différencier les prisonniers entre eux.
Les graffitis sont considérés comme du vandalisme lorsqu'ils sont réalisés sans consentement ou autorisation légale sur un lieu public ou privé.
Un tag désigne une signature personnelle ou un pseudonyme apposé en quelques secondes sur un mur. Le terme vient d'ailleurs de l'anglais tag qui signifie « étiquette ». L'objectif poursuivi est donc souvent identitaire.
Ernest Pignon, dit Ernest Pignon-Ernest, est un artiste plasticien français, né le 23 février 1942 à Nice. Depuis 1966, il a fait de la rue le lieu même d'un art éphémère qui en exalte la mémoire, les évènements ou les mythes. Il est considéré comme l'un des précurseurs de l'art urbain en France.
En effet, si le tag est apposé sur une façade de votre propriété donnant sur la voie publique, la mairie sera en principe tenue de la nettoyer à ses frais. Si la propriété est mise en location, il appartiendra au locataire des lieux d'informer le propriétaire de la dégradation constatée.
1. Graffiti tracé ou peint, caractérisé par un graphisme proche de l'écriture et constituant un signe de reconnaissance. 2. Caractère spécial servant à identifier un élément dans un fichier ou un flux de données, tout en lui attribuant certaines caractéristiques.
Du moyen anglais tagge , du proto-germanique * tag-. Apparenté au suédois tagg (« épine »).
JR, par exemple, ne se cachent pas mais n'ont jamais dévoilé leur véritable identité. Banksy est un cas à part car personne ne sait qui il est physiquement. S'il s'obstine dans sa clandestinité, c'est pour se protéger.
Les premiers succès de Banksy
On qualifie le graffeur souvent comme un artiste pacifique, anticapitaliste et antisystème. Ses œuvres sont aussi humoristiques. Ainsi, il arrive à dénoncer des faits en faisant sourire.
Le tag est une technique qui consiste à inscrire une signature de manière rapide dans un endroit fréquenté du grand publique. Étymologiquement, ce terme vient de l'anglais qui signifie étiquette. Les graffeurs qui le réalisent souhaitent imposer leur signature dans un lieu particulier.