Donnez-lui un objet ayant appartenu à son grand-parent et qu'il sera heureux de posséder. Certains livres pour enfants évoquant la mort peuvent l'aider. Lisez-les ensemble mais vérifiez l'âge auquel ils sont destinés. Ce qu'il faut dire.
Comment lui annoncer la mort d'un proche ? Patrick Ben Soussan : Il est primordial de lui dire la vérité, sans attendre en utilisant des mots qui ne prêtent pas à confusion. Même si c'est difficile d'énoncer la réalité, il vaut mieux lui dire « il est mort » plutôt qu' « il est parti » ou « il s'est envolé au ciel ».
Cependant ce n'est pas parce que l'enfant ne comprend pas la mort qu'il ne ressent pas non plus ce que nous traversons. Il reste important de communiquer ce qui nous arrive et même d'en parler avec notre enfant. On peut tout simplement prononcer la phrase « il est décédé », « il est mort ».
Exemple : ” Nous avons la tristesse de vous annoncer le décès de Papy /Maman/Tata PRENOM, survenu le XX/XX/XX.” A cela, vous pouvez ajouter les circonstances du décès, les derniers mots adressés au défunt, proposer une heure de visite ou d'appel à la personne contactée.
Dans son rapport sur "La mort à l'hôpital" de novembre 2009, l'IGAS indique que "l'annonce est normalement faite par un médecin : soit le médecin en charge du patient, soit, lorsque celui-ci est absent, le médecin qui constate le décès".
“Quand une âme s'est éteinte en ce bas monde, c'est qu'elle brille dans un autre fait de beauté et de paix…”Pensées chaleureuses. “La vie a une fin comme une lumière de bougie qui s'éteint, mais dans le cœur les souvenirs restent à jamais éclairés…”Anonyme.
On pense parfois bien faire en leur cachant le décès d'un proche, mais ils ne manqueront pas de le sentir, à notre contact. Il est donc essentiel de leur dire la vérité. Tous les spécialistes de l'enfance s'accordent sur la question. Il n'y a pas d'âge minimum pour annoncer à un enfant la mort d'un proche.
Le rassurer, c'est expliquer avec des mots simples que l'on est également triste parce que celui ou celle qu'on aimait est mort ; c'est rappeler que lorsqu'on est mort, on ne souffre plus ; c'est permettre de comprendre que la mort n'est pas l'oubli et que, même si celui que l'on aimait est mort, on peut continuer à ...
"Utiliser des mots simples et vrais"
Annoncer le décès du père ou de la mère est une épreuve terrible pour le parent restant. Si dans le cas de Matteo et d'Estelle, le risque était connu et la situation sans équivoque, mettre des mots sur ce qu'il se passe est la première étape du deuil pour les enfants.
Par courrier, avis de décès, cartes de décès, faire-part et réseaux sociaux. L'avis de décès dans la presse locale, régionale ou nationale est un moyen habituel pour faire connaitre le décès d'un proche. Cela permet notamment de communiquer sur l'heure et le lieu de la cérémonie.
En effet, voir le corps de l'être aimé, assister à son enterrement, cela aide la personne endeuillée à intégrer la réalité du décès. On sait combien un deuil est difficile à traverser quand il n'y a pas la possibilité de voir le corps. La présence de l'enfant aux obsèques est donc recommandée, même à un jeune âge.
On peut tout à fait, toujours dans le respect et avec l'accord de la famille, prendre une ou deux photos du cercueil fermé afin de pouvoir ensuite les montrer à nos enfants et leur raconter le déroulement de la cérémonie. Il peut être important pour eux de pouvoir comprendre et visualiser.
Voir le mort une dernière fois, le toucher, l'embrasser, aide à prendre conscience de la réalité de la perte et à l'accepter. Cela aide à préparer le deuil, c'est la première étape. Pour les psychologues, dire adieu au visage de l'être cher est très important.
Cependant, comme il est écrit précédemment, le sens de l'ouïe étant le dernier à quitter le corps, la personne mourante peut encore entendre ce que l'on dit mais ne peut répondre en raison de sa faiblesse. On doit continuer de lui parler et de la rassurer même si elle ne donne pas de signes qu'elle nous entend.
Il est de coutume de couvrir les miroirs dans la maison de deuil pendant la période de Shiv'ah car la personne affligée ignore « son apparence physique et toutes les futilités afin de se concentrer sur l'essentiel qui est son âme... En voilant les miroirs, on symbolise son éloignement des regards de la société ».
Lorsque l'un des yeux du Mort ne se ferme pas, par exemple, en dépit des stratégies palliatives utilisées (coton humide sur la paupière, colle …), la croyance dit que le Mort attend la visite de quelqu'un et tant que cette personne ne sera pas venue se recueillir auprès d'elle, l'œil ne se refermera pas.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
“On s'attache souvent moins à la femme qui touche le plus qu'à celle qu'on croit le plus facilement toucher.” “La beauté touche les sens et le beau touche l'âme.” “Nombreux sont opiniâtres en ce qui touche la voie une fois prise, peu en ce qui touche le but.”
Les héritiers (ascendants : Ascendants et descendants directs du défunt : ses enfants et petits-enfants, ses parents et grands-parents... et descendants : Ascendants et descendants directs du défunt : ses enfants et petits-enfants, ses parents et grands-parents...)
Nécessité de se rendre à l'enterrement
Lorsque l'individu apprend le décès d'une personne, il compatit toujours et pourrait se sentir triste, surtout s'il avait connu le défunt.