Le pronom le plus couramment associé aux personnes non binaires est « iel » accordé par le biais de l'écriture inclusive. Certaines personnes utilisent « elle » ou « il », d'autres encore alternent différents pronoms, et il existe d'autres pronoms comme « ol » et « ael ».
Qu'est-ce qu'une personne non-binaire? La non-binarité représente les identités de genre autres que la binarité exclusive homme/femme. Les personnes non-binaires peuvent se sentir comme ni homme ni femme, comme les deux, ou comme toutes autres combinaisons des deux.
L'utilisation du langage épicène, c'est-à-dire non genré : magnifique (et non belle ou beau), un parent (au lieu de père ou mère).
On peut également le trouver orthographié "yel" ou "ielle" et il se décline en "iels" dans sa forme plurielle.
Quels pronoms pour exprimer la non-binarité
Certaines personnes non-binaires utilisent « ille », « iel/yel », ou « ol » mais le problème ne disparaît pas pour autant, puisque beaucoup d'adjectifs sont genrés.
Pronom sujet : accordez iel au singulier ou au pluriel avec le point médian. Par exemple : iel est allé. e au marché, ielles sont allé. e.
Pronom. (LGBT) Pronom de la troisième personne de genre neutre, permettant de désigner des personnes dont le genre est inconnu ou ne se reconnaissant pas dans la binarité masculin/féminin. Bien que majoritairement écrit «Iel», on retrouve aussi la forme alternative «Yel».
Le néo-pronom le plus répandu en français est iel.
Certaines personnes utilisent la déclinaison ellui : « c'est à ellui », « j'étais avec ellui ». D'autres préfèrent utiliser iel quelle que soit la fonction du pronom dans la phrase. Très souvent, cela s'accompagnera d'accords dégenrés, mais pas systématiquement.
Le département d'État, chargé des relations internationales, a déclaré sur CNBC que toutes "les personnes non-binaires, intersexes et ne se conformant pas aux genres" auront accès à cette option d'ici le début de 2022. La première personne a y avoir droit est Dana Zzyym, activiste intersexe du Colorado (en photo).
« il/lui », « they/them », « elle/elle », « she/her/hers », « il/they », « il/elle » : toute une flopée de pronoms personnels sujets et compléments (et d'adjectifs possessifs) s'affichent.
Au départ, Le Robert précisait sur son site internet «On écrit aussi ielle, ielles». Mais ces variantes ne sont plus données. La définition de ce mot «rare» est: «Pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier (iel) et du pluriel (iels), employé pour évoquer une personne quel que soit son genre».
Si les mots ont une forme masculine et féminine qui se prononce différemment, on peut distinguer le neutre en prononçant la terminaison neutre (ex. heureut = « heureutte »). La terminaison -x se prononce souvent comme /k/ ou /ks/.
Utilisez les bons pronoms.
Il est très important de demander quels sont les pronoms que votre interlocuteur(trice) utilise, afin de ne pas le mégenrer. Cela peut être des pronoms conventionnels comme il, elle, ou plus rarement comme ile par exemple.
Cisgenre, transgenre ou non-binaire
Une personne qui ne se sent ni homme, ni femme, ou se sent justement les deux, est dite «non-binaire». Quelqu'un de non-binaire ne se sent pas du genre précis qu'on lui a assigné à la naissance, et ne rentre donc pas dans la binarité de genre homme/femme.
C'est le contraire d'une personne transgenre. Gender fluid : se dit d'une personne dont le genre oscille entre la masculinité et la féminité. Non-binaire : se dit d'une personne dont l'identité de genre ne correspond ni aux normes du masculin ni à celles du féminin.
Les formules d'appel traditionnelles sont « Monsieur », « Madame » et « Madame, Monsieur ». Pour inclure tous les genres, dans les lettres comme dans les courriels, il est conseillé d'employer « Bonjour » suivi d'une virgule plutôt que les formules traditionnelles.
Le drapeau non binaire
Le jaune représente les personnes qui ne se reconnaissent pas dans la binarité homme-femme, le blanc, celles qui s'identifient à plusieurs genres, le violet est là pour celles qui se voient entre le féminin et le masculin, et le noir marque la neutralité.
L'utilisation du point milieu en composant le mot comme suit : racine du mot + suffixe masculin + point milieu + suffixe féminin. On ajoutera un point milieu supplémentaire suivi d'un « s », si l'on veut indiquer le pluriel. Quelques exemples : acteur·rice·s, ingénieur·e·s, ceux·elles, sénior·e·s.
« Le pronom "iel" a été créé par des personnes non-binaires au sein de la communauté LGBTQ+ . Mais cette intégration au Robert est bien la confirmation d'un usage qui va au-delà du cercle des personnes concernées », estime Aline Laurent-Mayard, journaliste qui se définit comme non binaire*.
Le pronom « iel » (aussi écrit « yel » ou « ielle ») est le plus utilisé selon une enquête menée en 2017 par le blog La vie en Queer sur la base de 286 réponses. Il existe cependant d'autres néo-pronoms, comme « ille », « ul », « ol », « ael », « æl », « al », ou « ele » et la forme tonique « ellui ».
C'est finalement le “iel”, contraction de “il” et de “elle”, qui semble avoir le mieux pris sur les réseaux sociaux. “On a noté cette forme 'iel', singulier ou pluriel, parce qu'elle existe sur les réseaux sociaux, rappelle Anne Abeillé.
Queer, en anglais, signifie bizarre, inadapté, et s'adresse particulièrement aux personnes gays, lesbiennes, bi ou trans. C'est le mot que l'on lançait à ceux qui n'étaient pas assez masculins, aux femmes aux allures de garçonnes, aux êtres dont le genre brouille les pistes.
C - Cisgenre
Cette catégorie comprend les personnes qui avaient indiqué que leur sexe assigné à la naissance était identique à leur genre actuel.
Parmi les personnes LGBT+
Le pourcentage de personnes non binaires varie selon les études entre un tiers et environ la moitié des personnes transgenres.