Le diagnostic de compétitivité des entreprises en concurrence nécessite alors de procéder à une analyse de la répartition par devises du chiffre d'affaires et des coûts pour mesurer le niveau du déséquilibre entre les flux de revenus et de coûts libellés dans la même devise (figure 7.3).
Même en se restreignant au commerce de produits manufacturés, des indicateurs différents sont en pratique utilisés pour mesurer la compétitivité : prix de production ou prix de gros, indices de prix à la consommation, déflateurs du PIB, prix d'exportation, coûts unitaires de main-d'œuvre et taux de change.
La compétitivité d'une entreprise est sa capacité à maintenir ou à accroître ses parts de marché. C'est son aptitude à faire face à la concurrence. Mais la compétitivité s'entend aussi au niveau d'une branche ou d'un pays.
A l'échelle internationale, la compétitivité dépend d'une multitude de facteurs. Parmi les plus importants on cite le taux de change, les conditions du marché international, le coût de transport international et enfin les préférences et arrangements entre les différents pays.
La compétitivité hors prix dépend de très nombreux facteurs, tels que la qualité des produits, l'innovation, le respect des délais et le service après-vente, l'efficacité commerciale, l'adaptation à la demande.
Les principaux indicateurs qui permettent de définir la position concurrentielle d'une entreprise sont les ventes, leur taux d'évolution, la marge commerciale, la part de marché ainsi que la part de marché relative.
Une analyse concurrentielle permet d'étudier la situation d'une entreprise vis-à-vis de son marché et notamment de ses concurrents. C'est un élément d'analyse stratégique qui entre dans ce que l'on appelle l'étude de marché.
Les 5 forces de Porter constituent un cadre permettant de définir une stratégie où l'entreprise tirera un avantage concurrentiel durable. En identifiant les forces et les faiblesses du marché, de l'entreprise et de ses concurrents, l'analyse Porter identifie les opportunités rentables pour l'ensemble du secteur.
L'analyse concurrentielle permet d'identifier ses concurrents, de connaître leurs forces et faiblesses et de définir sa stratégie. Il faut analyser les produits, canaux de vente et stratégie marketing de vos concurrents. Les concurrents peuvent être directs, indirects ou potentiels. Il faut analyser les plus menaçants.
Monopole, oligopole et concurrence monopolistique sont trois types de marchés imparfaitement concurrentiels. Sur ces structures de marché, les offreurs sont faiseurs de prix.
Pour les pays développés, l'amélioration d'une compétitivité structurelle est nécessaire pour stimuler leur croissance. Grâce à la montée en gamme, aux innovations, à la hausse de productivité, le système productif national en sera d'autant plus performant et efficace.
->La compétitivité-prix dépend aussi du taux de change de la monnaie. Un taux de change favorable aux entreprises réduit le prix des exportations et inversement. Ainsi la dépréciation de l'euro par rapport au dollar rend les exportations moins chères et augmente la compétitivité-prix des entreprises européennes.
La compétitivité d'un pays est liée à la productivité de ses entreprises. Cependant, la compétitivité d'un pays ou d'une entreprise ne dépend pas que de sa capacité à faire face aux autres en fonction des prix des produits.
Les pressions concurrentielles, les exigences des consommateurs (produits moins chers et de meilleure qualité), les nouveaux acteurs de la mondialisation, etc. font pression sur les firmes pour réallouer leurs ressources et améliorer leur compétitivité.
Les origines de la perte de compétitivité-prix
L'urgence serait alors à la baisse du coût du travail, notamment par la flexibilisation du marché de l'emploi (qui pèse sur les salaires) et par la baisse des dépenses publiques (qui permet de réduire les cotisations).
Elle traduit l'aptitude pour une entreprise, un secteur d'activité ou l'ensemble des acteurs économiques d'un pays à faire face à la concurrence. Être compétitif seulement sur les prix de vente permet éventuellement de gagner une bataille, mais pas toujours la guerre.
Le capital humain apparaît comme un premier facteur permettant de gagner en compétitivité : la motivation, l'implication et le bien-être des salariés, sont cités par 58,1 % des sondés tandis que la qualité et le talent des managers sont cités par 41,1 %, et la qualification des salariés par 40,7 %.