Le meilleur moyen d'améliorer son DPE, c'est de réaliser des travaux sur les postes de consommation les plus énergivores. Bien heureusement, le DPE met en évidence ces postes consommateurs ainsi que les coûts qu'ils engendrent sur l'année.
Faites des travaux d'isolation
Sans surprise : le premier moyen pour améliorer le résultat d'un DPE consiste à réaliser des travaux d'isolation, à commencer par la toiture qui constitue le premier poste de déperdition de chaleur dans une maison. Vérifiez donc l'état de l'isolation des combles perdus ou habitables.
Le meilleur moyen pour vous de passer de F à D sur l'étiquette énergie, c'est : Réaliser une rénovation globale, impliquant plusieurs travaux sur des postes différents : VMC double flux, isolation des rampants de toiture et installation d'une chaudière à bûches, par exemple.
Pour réaliser une bonne isolation afin de sortir de la classe énergie E, il convient d'isoler les combles perdus d'un logement par exemple ou repenser l'isolation des vitrages (passer à du double-vitrage par exemple). Le plafond, le plancher et les murs sont en contact avec l'extérieur.
Face à cet afflux d'offres, les prix commencent à bouger. C'est pour les logements classés F au titre du diagnostic de performance énergétique (DPE) que l'impact sur les tarifs est le plus fort. Au niveau national, un bien classé A coûte 11% de plus qu'un F. Et localement, les différences sont parfois spectaculaires.
Une bonne isolation thermique est nécessaire pour rendre votre habitat moins énergivore. Pour une construction neuve, optez pour des matériaux isolants écologiques comme la laine de bois, le chanvre, le lin, la laine de coton, le liège ou encore la ouate.
Ce qui est conseillé dans le cadre du DPE, c'est une pompe à chaleur qui ne ferait que le chauffage pendant l'hiver. C'est en effet le système ayant le meilleur rendement, c'est-à-dire permettant de créer le plus de chaleur avec une quantité d'électricité donnée.
La note du DPE est dégradée d'office en cas d'informations manquantes. D'où l'intérêt de vérifier que le diagnostiqueur a bien toutes les informations nécessaires à sa disposition. N'oubliez pas de fournir toutes les factures des travaux réalisés dans votre logement.
1️⃣ L'isolation et le double-vitrage
Un logement mal isolé perd jusqu'à 30% de chaleur, il est donc primordial d'optimiser l'isolation du bâtiment. Il faut avant tout améliorer l'étanchéité : des ouvertures : portes et fenêtres, en installant du double vitrage, et des cloisons : sols, plafonds, combles, murs.
Et pour obtenir un A, il faudra envisager une rénovation lourde puisque les logements avec cette étiquette sont souvent des logements récents respectant les dernières normes thermiques en vigueur dans le secteur de la construction. Ce qui n'est pas une mince affaire pour un particulier.
Généralement, des travaux d'isolation thermique, le remplacement du système de chauffage et le changement des fenêtres permettent d'améliorer la performance énergétique du logement de façon considérable, et notamment de passer de la classe G à la classe F ou E.
Pour réduire les émissions de GES de son logement, l'idéal est d'opter pour un système de chauffage reposant sur les énergies renouvelables. On peut notamment penser aux pompes à chaleur aérothermiques et aux dispositifs fonctionnant à l'aide du bois-énergie comme les poêles à bois ou les chaudières à granulés.
Exemple : Une maison de 100 m2 consomme 17000 Kwh par m2 par an. Divisons simplement 17000 par 100, la note de consommation du logement sera de 170 kWh. Soit un classement en D (La note D est la plus représentée en France).
Pour vous aider à comprendre ce tableau : La moyenne nationale du DPE est de 250 kWh/m² par an, soit un classement de catégorie E. Une classe énergie de maison A, B, C et D est donc meilleure que la moyenne, tandis que les classes énergies F ou G correspondent aux catégories les plus énergivores.
La consommation énergétique d'un logement de classe G
La classe G est donc la catégorie la moins économe pour un appartement ou une maison. La consommation moyenne de ce type d'habitation est de 450 kWh/m² par an. En tout, ce sont 80 kg eq CO2/m² par an qui sont émis par un logement étiqueté G.
La consommation énergétique d'un logement peut être calculée à partir de la consommation réelle des appareils électriques qui y sont présents. Il vous suffit de multiplier le nombre d'heures d'utilisation sur l'année par la puissance des appareils en kWh.
Si vous cherchez à faire des économies avec un chauffage électrique, c'est sur les radiateurs à inertie que vous avez intérêt à miser : ils permettent de réaliser jusqu'à 45 % d'économies sur la facture d'électricité par rapport à un convecteur électrique mécanique.
Le Diagnostic de Performance Énergétique donne une note allant de A à G dans ces deux catégories. Un logement est considéré comme une passoire thermique lorsqu'il obtient un score de F ou G. Un logement considéré comme une passoire thermique représente à l'année une consommation de plus de 330 kWh par m2.
Des isolants tels que la laine de roche, la laine de verre, le polyuréthane ou le liège permettront également de réduire les pertes énergétiques. Vous pouvez aussi recourir à la ouate de cellulose ou au classique polystyrène, très souvent utilisé dans l'isolation thermique par l'extérieur (ITE).
Officiellement, la définition du logement énergivore est un logement qui consomme plus de 331 kWh par mètre carré et par an. Cela correspond à une facture d'énergie d'au moins 300 € par mois.
Il existe deux méthodes pour réaliser un DPE gratuit en ligne : Soit en utilisant la méthode approuvée par le Ministère du logement et de la ville. Soit en utilisant les données de consommation du logement ou du bâtiment recueillies sur les trois dernières années.