Il est, alors, recommandé de pratiquer une activité physique deux à trois fois par semaine pendant 30 minutes au moins. Hervé Martini conseille, si vous n'êtes pas sportif, une marche rapide de 10 à 15 minutes trois fois par jour.
La nicotine augmente la pression artérielle
«Chaque cigarette provoque une diminution du calibre des artères, une accélération de la fréquence cardiaque et une augmentation de la pression artérielle», explique le Pr Thomas.
Cela passe obligatoirement par la pratique des footings en endurance fondamentale (70-75% de votre FCM), durant lesquels vous devez chercher à rester en totale aisance respiratoire. Commencez par des footings de 20 à 30 minutes, puis augmentez progressivement la durée, jusqu'à pouvoir courir une heure sans difficulté.
Ne pas fumer avant de courir…
C'est pour ça qu'il ne faut surtout pas fumer avant d'aller courir, il y a une vasoconstriction qui se produit, une réduction des artères. Vous allez donc demander au cœur, qui a déjà un rythme élevé, de battre encore plus fort.
La seule action qui permet de nettoyer vos poumons c'est d'arrêter du fumer et d'attendre que vos micro-cils évacuent les mucosités pour dégager les voies respiratoires. 10 à 15 ans après la dernière cigarette, là alors l'espérance de vie reviendra à l'identique des personnes n'ayant jamais fumé.
Non, faire du sport ne permet pas d'éliminer les composés toxiques du tabac. Même après une activité physique, "les goudrons continuent de se déposer à l'intérieur des bronches, sur les cils vibratiles", précise le tabacologue.
Marche, vélo, jardinage… l'activité physique améliore les capacités respiratoires. Le yoga ou l'apnée aident à ralentir et à contrôler le souffle. Pour les activités d'intérieur, bien aérer avant, pendant et après.
Il faut privilégier les sports aérobie, progressifs : la marche, la course, le vélo, la natation… Le sport n'est pas contre-indiqué quand on est fumeur, il faut juste être prudent." Pour ne manquer aucune info santé, abonnez-vous à notre newsletter !
Au niveau musculaire
Dès lors que l'on fume, le taux en dioxygène est réduit et les muscles épuisent rapidement leurs ressources. Cette absence de dioxygène favorise la production d'acide lactique à l'origine des crampes, des sensations de lourdeur et de fatigue.
Ne pas fumer juste après l'effort
En fumant, vous provoquez un rétrécissement du diamètre de vos vaisseaux et de vos artères coronaires (celles qui irriguent le muscle cardiaque). En conséquence, votre coeur pourrait manquer d'oxygène et vous risquez alors une angine de poitrine.
Zinedine Zidane, l'incarnation même de la classe footballistique, le talent et la justesse à chaque touché de ball. Mais saviez-vous que Zizou est un fumeur?
En matière de tabac, le nombre n'est pas seul à compter. Fumer 1, 2 ou 3 cigarettes par jour ne met pas à l'abri des effets toxiques du tabac sur les poumons, le coeur... Car on oublie trop souvent l'autre constante à suivre : la durée d'exposition c'est-à-dire le nombre d'années de tabagisme.
Le tabagisme contribue à l'accumulation de plaques dans les artères, fait augmenter le risque de caillots sanguins, réduit l'apport en oxygène dans le sang, ce qui fait inutilement travailler le cœur. De fait, les fumeurs sont 2 fois plus susceptibles de subir une crise cardiaque ou un AVC, et même d'en mourir.
Fumer accélère la fréquence cardiaque et augmente la tension artérielle. En arrêtant de fumer, tout redevient normal. C'est peut être votre anxiété qui provoque ces sensations d'accélération cardiaque. Pour vous rassurer, vous pouvez consulter votre médecin traitant pour obtenir un diagnostic sur ces symptômes.
La nicotine est un stimulant qui augmente temporairement la fréquence cardiaque et la tension artérielle. En ne fumant plus, votre rythme cardiaque va retrouver un rythme normal. Pour éviter ces désagréments, il est conseillé d'arrêter de fumer.
"Lorsque vous faites du sport, vos artères se durcissent, explique le Professeur Carré. En fumant, vous aggravez ce phénomène qui peut favoriser une rupture de la plaque d'athérome. Il s'agit d'une plaque de cholestérol qui se développe au niveau des artères coronaires en vieillissant.
2 semaines à 3 mois après la dernière cigarette, on récupère du souffle et on marche plus facilement. 1 à 9 mois après la dernière cigarette, les cils bronchiques repoussent et on est de moins en moins essoufflé. 5 ans après la dernière cigarette, le risque de cancer du poumon diminue presque de moitié.
L'envie de fumer après le repas est en partie liée à la dépendance comportementale, c'est à dire celle de l'habitude. Vous pouvez changer le cadre dans lequel vous mangez (au salon plutôt qu'à la cuisine ou inversement), supprimer le café, ou le boire dans une autre pièce ou commencer par débarrasser la table...
En extérieur, la course à pied ou le vélo sont reconnus comme étant les meilleurs sports pour améliorer son endurance et ses capacités respiratoires. Vous pouvez également vous orienter vers la natation qui en plus stimulera la perte de poids et la tonification des muscles.
Faites descendre l'air dans votre abdomen. Pincez les lèvres et expirez lentement, pendant 4 secondes. Vous devez prendre deux fois plus de temps pour expirer que pour inspirer. Avec le temps, vous pouvez augmenter le nombre d'inspirations et d'expirations (par exemple, à 4 et 8 secondes).
Apprenez à bien respirer. Pendant l'effort, respirez le plus naturellement possible en inspirant par le nez et la bouche en même temps (expiration par la bouche). Plus l'intensité de l'exercice augmentera, plus le rythme de vos inspirations va s'accélérer pour faire jeu égal avec celui des expirations.
En arrêtant de fumer, vous retrouverez petit à petit votre souffle. C'est l'occasion rêvée pour vous mettre ou vous (re)mettre au sport ! De plus, cela vous aidera à décrasser vos poumons et à améliorer vos capacités respiratoires. Les bienfaits du sport ne se limitent d'ailleurs pas qu'aux poumons.
En faisant du sport, les muscles ont un besoin accru d'oxygène et de sucre, explique le docteur Benjamin Laberte, de Ligne claire. Or, fumer limite la circulation de l'oxygène dans le corps. Résultat : les muscles en manquent, alors qu'elle est d'autant plus nécessaire pour l'effort demandé.