La solution la plus courante et la plus simple, si vous souhaitez acheter en couple, est l'indivision. Acheter en indivision signifie acheter ensemble, en inscrivant les deux noms sur l'acte notarié.
L'unanimité tout d'abord : en cas de séparation ou de mésentente, toute solution devra s'effectuer avec le consentement des deux concubins. Pour la vente du bien par exemple, et si un désaccord persiste, le recours à un juge sera alors nécessaire pour trancher leur conflit.
Pour un concubin, souscrire un contrat d'assurance vie et désigner son compagnon (ou sa compagne) comme bénéficiaire est un moyen très intéressant de le protéger dans de bonnes conditions, fiscales notamment.
L'indivision est la forme la plus simple pour acheter une maison à deux propriétaires. Ils jouiront du bien ensemble, mais ils seront aussi solidaires pour l'entretien et les dépenses de fonctionnement. L'indivision est souvent choisie par les couples mariés, pacsés ou concubins pour acheter leur résidence principale.
Pratique et très sollicitée par les jeunes couples, l'indivision demeure le régime le plus courant. Il s'agit de l'achat immobilier en union libre par l'apposition des deux noms sur l'acte notarié. Ainsi, chacun des concubins devient propriétaire proportionnellement à son apport.
Quels sont les avantages du PACS pour l'achat immobilier ? Dans le cadre d'un achat immobilier, le PACS présente surtout un avantage fiscal en matière de donation, puisque pour un couple pacsé, les droits de donation sont calculés après abattement, selon le même barème que celui appliqué aux couples mariés.
« En général, les couples achètent sous le régime de l'indivision, la solution la plus facile pour acheter un bien à deux », estime Maître Claire Besançon, notaire. C'est-à-dire que le bien appartient aux deux conjoints à parts égales, quel que soit le financement de chacun.
La SCI familiale permet à des personnes unies par un lien de parenté ou d'alliance, de faciliter la détention, la gestion et la transmission d'un ou plusieurs biens immobiliers. Par exemple, il est tout à fait possible de créer une SCI familiale pour acheter une maison de vacances entre cousins.
Le principe est simple : lorsque deux personnes achètent un bien immobilier, ils sont en indivision. Une fois le logement acheté, la quote-part de chaque acquéreur, aussi appelé “indivisaire” est fixée. Celle-ci est proportionnelle à l'apport financier de chaque acheteur.
« Chacun des époux peut porter, à titre d'usage, le nom de l'autre époux, par substitution ou adjonction à son propre nom dans l'ordre qu'il choisit. » Concrètement, le nom d'usage est un nom utiliser dans le quotidien, il s'agit d'un autre nom que celui qui figure sur son acte d'état civil.
Donner ou léguer l'usufruit
Pour assurer une protection à votre concubin en minimisant les frais fiscaux, vous pouvez recourir à la donation ou à un legs d'usufruit sur un ou plusieurs éléments du patrimoine (par exemple le logement familial) ou sur sa totalité.
- Le droit d'usage et d'habitation du logement. Les droits de succession qu'il payera seront calculés sur 60% de la valeur de l'usufruit. Votre concubin pourra rester dans les lieux jusqu'à la fin de sa vie mais il ne pourra pas louer le bien et garder les loyers.
Cette structure juridique offre ainsi la possibilité aux couples d'acquérir un bien tout en protégeant les droits de chacun. Ainsi, créer une SCI pour divorcer, par exemple, permet aux époux de préserver leur patrimoine immobilier commun en vue de le transmettre à leurs enfants en indivision.
La SCI et le démembrement croisé des parts sociales
Cette technique permet à des concubins d'acheter un bien tout en se protégeant mutuellement et en protégeant leurs héritiers. Un bien immobilier est par principe détenu en pleine propriété par une ou plusieurs personnes.
Le concubinage n'entraîne aucune conséquence entre les concubins, contrairement au mariage. Chacun des concubins peut à tout moment rompre cette union. Le concubinage peut produire des effets sur certaines prestations sociales ou sur la situation fiscale.
1. Si la maison appartient exclusivement à un des conjoints. À la séparation, c'est le conjoint propriétaire qui a le droit de décider s'il permet à l'autre de rester ou s'il doit quitter. Bien attendu, le conjoint propriétaire doit faire preuve de bon sens dans l'exercice de ses droits.
Ainsi si vous vivez en couple, vous bénéficiez des mêmes droits que les personnes mariées ou pacsées. Déclarer une vie en concubinage auprès de la CAF a un impact financier sur certaines prestations telles que le Revenu de Solidarité Active (RSA), la prime d'activité ou bien encore l'aide au logement.
Sans contrat de mariage, vous pouvez être en effet le seul propriétaire du bien, si vous l'avez reçu par donation ou succession ou si vous l'achetez au cours de votre mariage avec des fonds provenant d'une donation ou d'un héritage. Cela doit être stipulé par votre notaire dans l'acte d'acquisition.
Pour une location non meublée, la SCI doit déposer une déclaration n°2072 mais c'est vous qui en tant qu'associé êtes redevable de l'impôt sur les bénéfices en fonction de votre quote-part de résultat de la SCI.
Quels sont les frais de notaire pour une SCI ? Pour un achat immobilier réalisé dans le cadre d'une SCI, les frais de notaire sont réduits à environ 3% (au lieu de 7% à 8% pour un achat immobilier classique dans l'ancien).
Si vous faites appel à une plateforme juridique : environ 200€ HT ; Si vous faites appel à un notaire, avocat ou expert-comptable : entre 1.500€ et 2.500€. En 2022, pour tous les départements, 185€ HT. Bon à savoir : pour les SCI domiciliées à Mayotte ou à la Réunion, il faut compter 222€ HT.
Dans le cas d'une acquisition en couple, une autre solution peut être celle d'une répartition à 50/50, quel que soit l'apport personnel de chacun. Dans ce cas, les conjoints doivent déclarer l'origine des fonds chez le notaire pour avoir une traçabilité concernant un possible apport.
Un patrimoine commun comme protection
Cela concerne, par exemple, tous les revenus professionnels à partir du moment du mariage. En outre, il existe des règles relatives à la gestion de ces biens communs, ainsi qu'aux créances dont les créanciers peuvent disposer sur ces biens communs.
Pour protéger les individus, le mieux est d'acheter en commun en indivision. Si vous êtes quatre à acheter, chacun achète au prorata de son apport, ce qui garantit une équité de départ. Si, plus tard, l'un des quatre souhaite partir, le plus simple est que les trois autres lui rachètent ce qu'il possède.