La Ligue de Délos prend fin avec la chute d'Athènes, lors de la guerre du Péloponnèse, face à Sparte, cité hostile à l'hégémonie athénienne dès la fondation de la Ligue. Sparte rassemble ses propres alliés dans la ligue du Péloponnèse, qui compte notamment Thèbes et des cités de Béotie.
Le but de la ligue est d'assurer la tranquillité des Grecs en empêchant le retour des Perses sur les côtes de la mer Égée. Cette alliance dispose d'une flotte de guerre et d'une armée financées par un tribut versé dans un trésor d'abord situé dans l'île de Délos, un grand sanctuaire du dieu Apollon.
Constituée en 477 avant J. -C. pour repousser les Perses, déjà vaincus à Salamine (480) et à Platées (479), et libérer les Grecs qui leur sont encore soumis, la ligue de Délos englobe les îles de la mer Ionienne et de la mer Égée et les cités grecques d'Asie Mineure.
Les principaux membres de la confédération étaient Athènes, les cités grecques ioniennes de la côte de l'Asie Mineure, celles de l'Hellespont, de Propontide (mer de Marmara) et la plupart des îles de l'Égée comme Chios, Lesbos et Samos. C'est Athènes qui prit la tête de la confédération à la demande de ses alliés.
Cette ligue est dominée par Athènes dont la flotte de guerre ( environ 200 navires sur 370 ) constitue l'essentiel des forces, un trésor de guerre est constitué. Profitant de son prestige Athènes va imposer rapidement une sorte d'impérialisme vis à vis des autres cités par sa culture, ses finances et ses armes.
La Ligue de Délos prend fin avec la chute d'Athènes, lors de la guerre du Péloponnèse, face à Sparte, cité hostile à l'hégémonie athénienne dès la fondation de la Ligue. Sparte rassemble ses propres alliés dans la ligue du Péloponnèse, qui compte notamment Thèbes et des cités de Béotie.
La Ligue de Délos (ou Ligue athénienne) était une alliance de cités-états grecques dirigée par Athènes.
Délos est mentionnée dans l'Odyssée et l'hymne homérique à Apollon, écrits tous les deux vers 700 av. J. -C., comme un grand centre religieux sous la protection des Ioniens. Les navires amenaient des pèlerins et des marchandises.
La phrase des Athéniens selon qui « la justice n'entre en ligne de compte dans le raisonnement des hommes que si les forces sont égales de part et d'autre ; dans le cas contraire, les forts exercent leur pouvoir et les faibles doivent leur céder » a été discutée par des hommes d'action et des philosophes depuis lors.
La Ligue de Délos, fédération de cités sur laquelle Athènes exerça ensuite l'hégémonie, alimenta plus ou moins volontairement un trésor qui donna à Périclès les moyens d'assurer la thalassocratie athénienne en Méditerranée et d'ériger le centre politico-religieux de la cité autour de l'Acropole.
En - 454, Périclès estimant qu'Athènes assume grâce à sa flotte l'essentiel de la défense commune fait transférer le trésor dans sa ville. Dès lors, Athènes s'enrichit de nouveaux temples et de monuments mettant ainsi en valeur les vertus de la démocratie athénienne.
que Clisthène met en place ses réformes dont le principe structurant fut d'instaurer une plus grande isonomie entre les citoyens c'est-à-dire de créer un régime plus égalitaire. Pour y parvenir il s'attaqua à deux anciennes institutions. Il dut ainsi restreindre le pouvoir des aristocrates, notamment à l'Aréopage.
Située sur l'Eurotas, dans la plaine de Laconie, entre le Taygète et le Parnon, elle est l'une des cités-États les plus puissantes de la Grèce antique, avec Athènes et Thèbes. Déjà mentionnée dans l'Iliade, elle devient au VII e siècle av.
Périclès justifie cet impérialisme par le fait que c'est Athènes qui assure l'essentiel de la défense commune donc, elle a bien le droit à des compensations. Cette attitude provoque la colère des autres cités notamment celle de Sparte.
La guerre s'achève sur leur victoire totale : Athènes capitule en 404 ; la cité perd ses remparts, les Longs Murs, qui reliaient Le Pirée à la cité, et doit se joindre à la Ligue du Péloponnèse, sous la férule de Sparte. Le général Lysandre impose à l'Ecclésia un nouveau changement de régime.
Sparte acquerra deux puissants alliés, Corinthe et Élis, en débarrassant la première de la tyrannie, et en aidant la seconde à sécuriser le contrôle des Jeux Olympiques. Les Spartiates poursuivaient des stratégies de ce genre afin de gagner d'autres alliés à leur ligue.
Artémis / Diane est la déesse de la nature sauvage, de la chasse et des accouchements. Figure divine composite, aux origines à la fois asianique, égéenne et nordique, elle est souveraine de la nature et maîtresse de toutes les sources de vie, comme le confirme son nom sur des tablettes d'époque mycénienne.
À l'origine, le misthos s'élève à deux oboles par jour, soit le tiers d'un salaire journalier moyen. Il est financé par le tribut des membres de la Ligue de Délos.
Les caractéristiques de l'Empire maritime athénien. Bien que le terme d'empire n'existe pas pour les Grecs du Ve siècle avant J. -C., il est possible de parler d'un empire maritime athénien autour de la Mer Égée.
En tant qu'arme de guerre autonome, la flotte cherche à couler l'adversaire grâce à deux manœuvres principales : - le diekplous voit chaque trière passer rapidement entre deux trières ennemies en brisant leurs rames au passage, puis faire volte-face et revenir éperonner les navires ainsi immobilisés.
L'instabilité politique de la cité d'Athènes conjuguée à son impopularité croissante auprès de ses alliés finiront par donner un avantager certain à Sparte. Cette dernière aidée financièrement par la Perse parviendra à écraser la flotte Athénienne et à couper la cité d'Attique de ses sources de ravitaillement en blé.
Chef du parti démocratique, Périclès domine la vie politique d'Athènes pendant plus de 30 ans. Réélu quinze fois stratège entre 443 et 429 av. J. -C., il remporte de nombreuses victoires, militaires comme diplomatiques.
Pourquoi Athènes est- elle considérée comme une cité puissante ? Athènes est considérée comme une ville puissante car elle est dotée : D'une la puissance militaire (grâce à ses nombreuses victoires), De richesses : les mines d'argent du Laurion et le beau marbre du Pentélique.
Après sa défaite à la bataille de Mégalopolis, Sparte est trop affaiblie pour participer à la Guerre lamiaque qui oppose de 323 à 322 les cités grecques à la Macédoine après la mort d'Alexandre le Grand.