Un être vivant est doué d'un certain degré d'autonomie au sein d'un milieu ambiant et n'a besoin que de lui-même pour se maintenir comme tel. Aristote, dans son traité intitulé De l'âme, définit ainsi la vie comme la « capacité de se nourrir, croître et dépérir par soi-même ».
Ensemble des événements et des activités qui constituent le cadre et le contenu d'une existence, sur le plan individuel ou collectif. Ensemble des éléments qui donnent de la valeur à l'existence humaine.
Vivre, ce n'est pas seulement exister. En effet, la vie renvoie à une perspective biologique. La vie, à ce titre, peut caractériser la plante, l'animal et l'homme. Toutefois seul l'homme peut être qualifié d'existant : il est en effet le seul être vivant capable de se représenter sa vie et d'ouvrir un horizon de sens.
Une constante de la tradition, nombreuse et variée, inaugurée par Socrate est qu'une vie bonne consiste donc à vivre en accord avec soi-même. Autrement dit, la bonne vie est vécue en conformité avec ses principes.
Pour vivre selon le concept du Bien, il faut d'abord pouvoir le distinguer du mal dans notre entourage. Pour ce faire il faut être capable de voir notre environnement à sa véritable forme, celle dans l'intelligible. Pour y réussir, il vaut développer la capacité de voir l'intelligible.
Selon Socrate, la sagesse n'est pas un savoir théorique, mais un savoir-vivre qui doit permettre d'accéder au bonheur. Ce bonheur s'obtient en vivant de façon vertueuse, selon la justice, vertu morale suprême. Cette vertu, la justice, représente l'excellence dans le domaine moral.
Si le savoir philosophique est un savoir qui rend heureux, un savoir qui permet de vivre en accord avec soi-même, il ne peut jamais être définitif, il ne peut qu'évoluer avec l'homme lui-même, d'où la nécessité de toujours philosopher.
La vie humaine est d'abord « vie » au sens où les plantes et les animaux sont aussi des êtres vivants. Le principe de la vie étant, pour Aristote, l'âme ; il lui faut distinguer différentes parties de l'âme afin d'isoler sa dimension spécifiquement humaine.
Hegel nous avertit de la distinction entre l'idée de vie, idée au sens logique du terme, et la vie en ses multiples acceptions, parmi lesquelles la biologique, étudiée dans la Philosophie de la nature. L'idée de vie doit être alors distinguée de la vie au sens naturel du terme [12]
Pour Lévinas, la tâche essentielle de l'Etat consiste à sauvegarder la Justice qui, elle-même est contrôlée par la bonté : « L'amour doit toujours surveiller la justice » (Entre Nous).
En ce sens, le but de la vie est le progrès. Paradoxalement, ce perfectionnement permanent se fonde sur la mort : c'est parce des individus meurent que d'autres, plus performants, peuvent prendre leur place. On peut donc dire que la vie se fonde sur la transmission, laquelle est indissociable de la mort.
Synonyme : demeurer, se fixer, habiter, résider, séjourner.
La vie est un phénomène naturel pour l'instant uniquement observé sur Terre. La vie se manifeste à travers des structures matérielles organisées appelées organismes vivants, ou êtres vivants, reconnaissables par la grande complexité de leur structure interne et leur activité autonome.
La vie est un équilibre délicat entre les bonnes décisions à prendre et les dangers à éviter. La vie c'est écouter nos sentiments, faire face aux difficultés, trouver le bonheur, apprécier les souvenirs et apprendre des expériences passées. La vie est tellement courte qu'il ne faut pas perdre de temps à la gâcher.
L'existence désigne le fait d'être, indépendamment de toute connaissance possible. Elle se distingue de l'essence, qui définit ce qu'une chose est, et du néant, qui, par définition, n'a pas de réalité.
La vie n'est pas un problème à résoudre mais une réalité dont il faut faire l'expérience. Comme le premier pas vers le bien est de ne point faire de mal, le premier pas vers le bonheur est de ne point faire souffrir. Deviens ce que tu es. Fais ce que toi seul peut faire.
Nous ne pouvons pas vivre sans philosopher, aussi bien du point de vue éthique ou de la personne, que du point de vue social et politique. Mais il faut bien comprendre qu'on ne peut pas philosopher dans le vide.
« Le bonheur est un idéal de l'imagination et non de la raison. » Pour Kant, le bonheur est un concept empirique : il est particulier (bien que tout le monde le recherche en tant que but universel) et vague, c'est-à-dire qu'il repose sur une idée que chacun se fait du bonheur.
Aristote introduit en effet la question dès le début de son enquête lorsqu'il écrit : « les principaux types de vie sont au nombre de trois : celle dont nous venons de parler (= la vie de jouissance), la vie politique, et en troisième lieu la vie contemplative » (I, 3, 1095 b 17-19).
En tout ceci, le véritable bonheur, autrement dit la « béatitude naturelle », reste chose qu'il reviendra à chacun d'atteindre par soi-même, y compris dans les conditions extérieures les moins favorables.
La vie n'a pas de sens, seule chaque vie individuelle a un sens, donné par celui qui vit cette vie. L'individu trace son trait et disparaît.
Penser sa vie, c'est la penser où elle est : ici et maintenant, certes, mais aussi dans la société, dans l'histoire, dans le monde. Et vivre sa pensée, c'est agir, autant qu'on peut, autant qu'on doit, puisqu'on ne pourrait autrement que subir ou rêver.
Philosopher c'est apprendre à vivre - Arthur Rimbaud | The French School Society - Dar es Salaam.
Pour l'élève de Socrate, le bonheur est le but de la vie meilleure, comme il l'explique dans "Le Banquet" et "Le Timée". Textes commentés. Le fait que le bonheur soit la fin ultime de tout être humain est, pour les Grecs anciens, une conviction que l'on ne songe pas à remettre en cause.