1L'approche anthropologique est l'inévitable tournant actuel des sciences humaines qui réfléchissent sur l'idée de l'homme impliquée par leurs démarches, déconstruisent et critiquent leurs objets, leurs pratiques, redéfinissent le sujet et repensent leurs fondements.
Chercheur dans le domaine de l'anthropologie, c'est-à-dire la science qui étudie le comportement des sociétés humaines (croyance, rite, etc.) selon l'environnement dans lequel elles vivent.
Le mariage constitue un institution fondamentale des sociétés qu'étudient les anthropologues : c'est le plus souvent à travers l'union matrimoniale que se forge l'alliance entre les groupes et que se noue la solidarité sociale. Celui-ci peut-être monogame ou polygame.
La démarche anthropologique « prend comme objet d'investigation des unités sociales de faible ampleur à partir desquelles elle tente d'élaborer une analyse de portée plus générale, appréhendant d'un certain point de vue la totalité de la société où ces unités s'insèrent ».
L'anthropologie consiste à étudier l'humain du passé comme du présent. Le mot vient du grec anthropos (humain) et logia (étude). L'anthropologue étudie autant l'humain que ses espèces voisines, comme les lémuriens, les singes et autres primates.
Elle est aussi essentielle pour renforcer la compréhension et le respect à travers les divisions culturelles réelles ou imaginaires. Elle n'est pas seulement «la plus humaniste des sciences et La plus scientifique des sciences humaines», mais aussi elle est la plus utile des sciences fondamentales.
L'Anthropologie est la science de l'Homme, le mot même le dit. Mais ceci, admis comme incontestable, est cependant insuffisant pour la définir. Il faut fixer la place qu'elle occupe dans la série logique des Sciences, préciser la valeur, établir l'importance relative de ses nom" breuses subdivisions.
L'entretien en face à face avec les sujets est la pièce centrale de la méthode anthropologique. C'est par le regard que les sujets posent sur eux-mêmes, leur vie, celle de leurs familles, leur société, l'État, l'histoire, etc., que l'anthropologue peut accéder à la compréhension interne du groupe qu'il étudie.
Les pères fondateurs
Les œuvres des pères fondateurs de l'anthropologie et de l'ethnologie sont présentes dans leur intégralité, parmi lesquels Lewis Henry Morgan, Franz Boas, Marcel Mauss…
En anthropologie sociale, l'étude de la parenté vise essentiellement les phénomènes sociaux qui marquent les relations de consanguinité aussi bien que d'affinité (ce qui veut dire alliance, mariage).
Enfin, la parenté sert à rassembler les apparentés au sein de groupes généalogiques et résidentiels entre lesquels circulent des biens tant matériels que spirituels et qui peuvent s'articuler entre eux à travers une union légale ou non.
En bref, alors que l'anthropologie est une science essentiellement concrète, la sociologie est, elle, une science essentiellement abstraite. Cette distinction est proche de celle qui existe entre la biologie et la zoologie, à la réserve près que l'anthropologie ne traite que d'une seule espèce animale.
Afin d'analyser les phénomènes humains, les anthropologues utilisent des techniques variées, qui définissent les quatre sous-disciplines classiques : ces domaines - l'anthropologie biologique, l'archéologie, l'ethnologie (ou anthropologie sociale et culturelle), et l'anthropologie linguistique – utilisent des outils d' ...
L'anthropologie de la santé désigne l'ensemble des études portant sur les processus étiologiques de la maladie, les méthodes et les relations thérapeutiques entre soignants et soignés, le rôle de malade et le processus de réinsertion sociale du patient guéri ainsi que les modes préventifs de la rechute et de la maladie ...
Étymologie. (1534) Du grec ancien ἄνθρωπος , ánthrôpos (« homme, humain ») et λόγος , lógos ; le grec avait aussi ἀνθρωπολόγος , anthrôpológos (« parlant des hommes »).
L'entretien reste un moyen privilégié, souvent le plus économique, pour produire des données discursives donnant accès aux représentations émiques (emic), autochtones, indigènes, locales. Ce sont les notes et les transcriptions d'entretiens qui constituent la plus grosse part des corpus de données de l'anthropologue.
Dans ce sens, faire l'histoire de la pensée anthropologique, c'est en quelque sorte effectuer un retour sur la société qui lui a donné naissance. C'est interroger les valeurs sociales et culturelles qui sont à l'origine de la « vision de l'autre ».
Dans le cadre de son travail, l'anthropologue va s'informer sans cesse sur les cultures et les sociétés humaines. Il rassemble la documentation existante, procède à des observations de terrain (ce qui est la méthode privilégiée de la discipline), dépouille et analyse les informations qu'il a pu récolter.
L'ethnologie se consacre à l'analyse de ces données recueillies et à leur mise en perspective. Quant à l'anthropologie, elle analyse des données ethnographiques et ethnologiques issues de différentes sources. L'anthropologie au sens large comprend également l'anthropologie biologique et l'anthropologie linguistique.
Le professionnel peut travailler pour un musée, une université ou une entreprise mais la rémunération la plus intéressante reste lorsque l'on est employé dans un laboratoire de recherche.
Telle est l'orientation pratique s'est développée que · Linton vient de proclamer, en 1940, que la psychologie et l'anthropologie ont par but commun ” contrôle conscient et sens de l'existence humaine. » (SCHADEN, 1956, p. 147).
Au XIX e siècle, le premier courant de l'anthropologie (sociale et culturelle) a été l'évolutionnisme, représenté en particulier par Lewis Henry Morgan, James George Frazer, Johannes Jakob Bachofen... qui s'attachait « devant la variété des comportements humains [...] à définir des étapes, des phases, des stades ».
Georges, le mari de ma mère (mon beau-père), était [...]