Plus précisément, le deuil compliqué s'écarte de la normalité, c'est-à-dire que la souffrance est augmentée en intensité et en temps, nuisant aux possibilités du travail de deuil de s'engager ou de parvenir à son terme.
Le deuil pathologique est un processus qui, par sa longueur ou son intensité, est considéré comme complexe et persistant. "Un deuil pathologique est la difficulté de poser un diagnostic entre un deuil normal et une dépression.
Il existe trois formes de deuils compliqués : Le deuil différé, le deuil dans lequel le refus initial de la perte va être beaucoup trop long. Le deuil inhibé qui est caractérisé par l'absence d'expression des émotions.
Le deuil pathologique est la résultante d'un travail de deuil difficile à réaliser, et pendant lequel les phases du deuil ont pu se confondre au lieu de se succéder. Il est possible aussi que la personne n'ait pas réussi à aller au bout de chacune des étapes de son deuil.
On l'oublie souvent : le deuil met aussi le corps à rude épreuve. A la fatigue s'ajoute parfois l'épuisement des années d'accompagnement du proche malade.
Première étape du deuil : le déni
Cette réaction est marquée par le refus de croire que nous avons perdu un être cher. C'est surtout le cas si nous venons de parler récemment à cette personne. Notre esprit peut donc prendre un certain temps à s'adapter à cette nouvelle réalité.
Lourdeur du corps, douleurs articulaires et musculaires. Sentiment d'oppression au niveau de la poitrine et des voies respiratoires. Palpitations et hypertension artérielle, vertiges. Perte d'appétit, perturbations du cycle digestif, nausées, diarrhées.
Tranxène, Lysanxia, Lexomil, Xanax, Valium… sont recommandés pour calmer les troubles de l'angoisse ou de l'anxiété.
Accueillir totalement notre souffrance
Laisser venir la douleur qui tord ses entrailles, se laisser traverser totalement par elle, la vivre le plus profondément possible. C'est une étape indispensable pour accomplir son deuil. Plus tôt on se confronte à sa souffrance, plus tôt on s'en libère.
la phase 1 : le choc et la sidération. la phase 2 : la fuite et la recherche. la phase 3 : la déstructuration.
Le quarantième jour y faisait partie car l'édification des stèles et de la tombe s'effectuait après cette durée. Ce jour est célébré en invitant le soir les membres de la famille et les voisins. A cette occasion, des versets coraniques sont récités par les sermons ou bien un faqih fait une prédication (mawîdha.)
Dans la religion juive, le corps du défunt reste intact par respect pour la sainteté de l'âme qui y a été reçue. Il faut donc éviter de le toucher. C'est pourquoi, à l'exception des rapatriements en Israël (obligation sanitaire), aucun soin de conservation n'est autorisé.
Si la personne ressent des douleurs d'une intensité moyenne à élevée ou est en état de détresse respiratoire, son médecin lui prescrira souvent de la morphine. Cet opioïde aidera à maintenir la personne dans un état de confort durant sa maladie et jusqu'au moment de sa mort.
Anxiolytique léger : exemples, quelles indications ? Il n'y a pas d'anxiolytique anodin. "Toutefois l'oxazepam (Seresta®) a une durée d'action plus courte et est souvent prescrit chez la personne âgée.
Échanger avec la personne sur son traitement et parler de l'importance de respecter les prises régulières d'antalgiques afin d'éviter que la douleur ne s'installe. Envisager la possibilité de mettre en place des techniques complémentaires : acupuncture, relaxation, sophrologie, hypnose, auriculothérapie, etc.
Prendre soin de soi, de son corps, savoir se donner les moments de repos nécessaires, et le temps qu'il faut, fût-ce des mois, constitue la première manière de traverser le deuil. Cette fatigue physique s'associe à une fatigue psychomotrice.
"Sans prise en charge, cet état peut devenir chronique et se compliquer par l'apparition d'autres pathologies comme des troubles de l'humeur, une dépression, des modifications de la personnalité, l'alcoolisme ou la toxicomanie", précise le spécialiste.
Si dans la tradition catholique la veillée funèbre permettait d'accompagner l'âme du défunt jusqu'à Dieu, c'est aujourd'hui, avant tout, un moment de rassemblement – auprès du mort et entre vivants. On vient communier avec l'être aimé, là où le temps semble s'arrêter.
Un suivi en psychothérapie est très indiqué pour aider le patient à combattre les pensées négatives qui l'envahissent et entretiennent la dépression psychogène. En effet, on trouve souvent chez ces patients de forts sentiments de culpabilité.