Le bureau de contrôle est une entreprise dont la mission est la prévention des risques techniques liés à la réalisation d'ouvrages. À ce titre, il assiste le maître d'ouvrage, public ou privé, dans son projet de construction en procédant à des contrôles techniques de différentes natures et suivant les besoins.
Qu'est-ce qu'un bureau de contrôle ? Le bureau de contrôle est une entreprise de droit privé. Il a pour mission d'assister les maîtres d'ouvrage publics et privés, les maîtres d'œuvre, les particuliers, les constructeurs ou encore les sociétés dans un projet de construction.
Le bureau de contrôle est obligatoire pour les ERP qui reçoivent plus de 300 personnes, c'est-à-dire les ERP de catégorie 1, 2, 3 et 4.
Le marché du bureau de contrôle réglementaire en France est dominé par 6 grands groupes : APAVE, SOCOTEC, DEKRA, Bureau VERITAS, SGS et QUALICONSULT. Ils détiennent 95% du marché français environ.
Plusieurs personnes peuvent jouer ce rôle, selon les projets immobiliers. Il peut s'agir d'un architecte, d'un agréé en architecture, d'un ingénieur conseil ou d'un bureau d'études, d'un artisan, d'une entreprise ou de tout professionnel étant assuré pour exercer en tant que maître d'œuvre.
Agissant en acteur engagé pour les entreprises et les personnes, Bureau Veritas constitue un partenaire d'intérêt général. Grâce à son expertise étendue, à son indépendance, son impartialité le Groupe favorise la confiance entre les entreprises, les pouvoirs publics et les consommateurs.
Salaires. Autour de 1 500 € brut par mois pour un contrôleur technique débutant (selon la région, le centre de contrôle et la qualification).
La première condition est liée au gérant du centre de contrôle. Il doit justifier soit : D'une formation d'une durée de 35 heures, dispensée par un organisme de formation reconnu par les pouvoirs publics ; Du suivi d'une formation permettant la qualification de contrôleur technique.
L'agrément du contrôleur
Justifier de plusieurs formations (représentant en tout un minimum de 1425h de formation), 5 ans d'expérience, et avoir un certificat de qualification professionnelle. Ces formations peuvent être complétées par des formations spécifiques à des technologies comme le GPL ou l'électrique.
Garant du bon déroulement des travaux, le maître d'ouvrage doit veiller au respect des normes en vigueur, notamment pour des raisons de sécurité. En effectuant un contrôle du chantier de construction, le maître d'ouvrage s'assure de la conformité du chantier par rapport au cahier des charges.
Le rapport initial de contrôle technique (RICT) constitue le document clé établi par le contrôleur technique qui clôture sa mission en phase conception, il regroupe ainsi tous les avis du contrôleur technique, suivant les missions qui ont été confiées à ce dernier.
Le rôle du contrôleur technique dans l'acte de construire est important, car il contribue par ses avis, à la prévention des aléas techniques susceptibles d'affecter les ouvrages. Il s'assure du respect des règles de l'art et des réglementations en vigueur, et contribue ainsi à limiter les risques de sinistres.
Le RICT synthétise les avis du contrôleur technique sur les missions qui lui ont été confiées. L'avis favorable indique que les dispositions techniques respectent les dispositions réglementaires et que le risque de défaut de conception du bâtiment est maîtrisé.
Le maître d'œuvre peut être un professionnel non-architecte, bureau d'études, économiste de la construction, mais aussi un architecte. L'architecte doit justifier d'un diplôme et être reconnu par l'ordre des architectes. Le statut d'architecte est protégé par la loi du 03 janvier 1977 son titre est réglementé.
La coordination sécurité protection de la santé vise, pour tout chantier de bâtiment ou de génie civil où interviennent plusieurs entrepreneurs ou travailleurs indépendants, à prévenir les risques issus de leur coactivité et à prévoir l'utilisation de moyens communs.
Depuis 2018, les conditions d'accès à la profession ont évolué : les contrôleurs techniques doivent justifier d'un diplôme – ou équivalent – de niveau IV (baccalauréat professionnel maintenance de véhicules) ou de niveau III (diplôme d'expert automobile, brevet de technicien supérieur après-vente automobile).
Ouvrir un centre de contrôle technique en pratique
Pour se lancer et ouvrir un centre de contrôle technique en France, le candidat doit obtenir un agrément valable 10 ans lorsque l'activité est développée en réseau et illimitée lorsque l'activité n'est pas rattachée à un réseau.
Clap de fin pour le contrôle technique obligatoire des deux-roues en France. Alors que la mesure devait entrer en vigueur dès octobre 2022 comme l'exigeait le Conseil d'État, elle a finalement été annulée par un nouveau décret publié ce mardi 26 juillet 2022. C'est la fin d'un dossier aux multiples rebondissements.
Des études au préalable sont conseillées pour accéder à ce stage de formation au métier de contrôleur technique automobile. Le CAP automobile, ainsi que les bacs professionnels construction des carrosseries, et maintenance des véhicules ouvrent la voie pour accéder à ce métier.
Un métier d'avenir, où on évolue
Fort d'un développement permanent, le secteur du contrôle technique automobile garantit la sécurité de l'emploi et vous permet d'envisager sereinement votre évolution professionnelle, la reprise ou la création de votre propre centre de contrôle automobile.
Avec un salaire de 1500 euros brut par mois, votre rémunération nette sera de : 1170 euros net/mois si vous travaillez dans le privé 1275 euros net/mois si vous êtes fonctionnaire. 1125 euros net/mois si vous êtes cadre.
Partagez des valeurs élevées et riches de sens
Nous réunissons l'expertise, la performance et l'innovation au service de nos clients afin de les aider à gérer leurs enjeux de qualité, santé et sécurité, protection de l'environnement et de responsabilité sociale.
Pour répondre à la question maitre ou maître, les deux orthographes sont valides. Cependant les puritains utiliseront plutôt la forme avec l'accent.