Un anévrisme cérébral est un renflement ou une dilation d'une artère du cerveau résultant d'une faiblesse de la paroi des vaisseaux sanguins. Les anévrismes cérébraux non traités présentent un risque de rupture, ce qui se traduit par un Accident Vasculaire Cérébrale (AVC) hémorragique.
Cela dit, la cause d'anévrisme la plus courante est l'athérosclérose. En effet, les dépôts de matières grasses dans les artères fragilisent la paroi de ces dernières. C'est ainsi que tous les facteurs de risque de l'athérosclérose (tabagisme, hypertension artérielle, hypercholestérolémie, etc.)
"Il y a une grosse différence. L'Accident Vasculaire Cérébral (AVC) ne préjuge pas de l'origine. L'AVC peut être hémorragique donc comme la rupture de l'anévrisme ou ischémique c'est-à-dire par privation de flux et à ce moment-là, c'est un caillot qui bouche une artère.
Une manière de traiter l'anévrisme consiste à le boucher en passant par les artères. Sous anesthésie générale, un petit tuyau appelé microcathéter est introduit par l'artère fémorale au pli de l'aine et remonté jusqu'au cerveau dans l'artère où est situé l'anévrisme (figure 2).
«Toute situation de stress entraîne des modifications de la tension artérielle et peut provoquer une rupture», répond sans ambages le professeur Aimée Redondo, de l'hôpital Beaujon.
Au contraire lorsqu'on découvre un anévrisme qui n'a jamais saigné chez quelqu'un, c'est une chance. Il est sûr d'en guérir», explique le Pr Jacques Foret. La Société de neurologie rappelle que la plupart des gens qui ont un anévrisme ne le sauront jamais.
La prévention vise essentiellement à limiter la progression des anévrismes pour éviter la rupture. Les mesures habituelles destinées à réduire le risque de maladie cardiovasculaire sont recommandées : alimentation équilibrée, activité physique régulière et arrêt du tabac.
"Dans la vraie rupture anévrismale qui occasionne une hémorragie méningée ou sous arachnoïdienne (espaces qui entourent le cerveau), l'accident est très grave. On estime que 50 % des gens décèdent. Et dans les survivants, au moins 20 % vont garder des séquelles neurologiques. On peut donc s'en sortir.
Ils sont habituellement détectés par hasard lors d'un examen d'imagerie. Un anévrisme cérébral, thoracique ou abdominal sera plus probablement détecté s'il a grossi suffisamment pour exercer une pression contre un tissu contenant des terminaisons nerveuses, ou s'est rompu, ce qui provoque un saignement important.
L'anévrisme est une dilatation localisée d'une partie d'une artère. Cette petite déformation touche de 1 à 5 % des adultes. Son risque majeur est la rupture qui engendre une hémorragie.
L'anévrisme cérébral : définition
Le plus souvent, l'anévrisme cérébral intervient à la suite d'une rupture d'un vaisseau qui se produit dans l'espace entre le cerveau et les tissus, appelés méninges, couvrant le cerveau. Ce type d'accident vasculaire cérébral hémorragique est appelé hémorragie sous-arachnoïdienne.
En vérité, la rupture d'anévrisme est un cas particulier d'AVC. On vous explique. On confond souvent rupture d'anévrisme cérébral et accident vasculaire cérébral, ou AVC. Si ces deux affections touchent la circulation sanguine du cerveau et constituent une urgence vitale, elles n'ont pas tout à fait la même définition.
Lorsque l'anévrisme dépasse les cinq centimètres de diamètre, il faut absolument opérer car il grossit inéluctablement et menace de rompre à tout moment. Une rupture d'anévrisme est bien évidemment dramatique car elle est mortelle dans plus de 80% des cas.
Vivre avec un anévrisme
Il est aussi recommandé que le patient soigne son hygiène de vie : c'est-à-dire arrêter le tabac mais aussi prévenir ou traiter le diabète, l'hypercholestérolémie et l'hypertension, qui favorisent l'altération des parois des artères.
Il existe plusieurs ruptures d'anévrisme selon leur localisation. On estime qu'entre 2 et 4% de la population serait porteuse d'un anévrisme cérébral, selon plusieurs études. Sa découverte se fait le plus fréquemment entre 35 et 60 ans et un peu plus souvent chez la femme.
Il n'existe actuellement aucun élément dans la littérature pour déconseiller ou contre-indiquer l'activité sportive chez les patients porteurs d'anévrismes intracrâniens ou de cavernomes cérébraux (niveau de preuve 4).
Les principaux signes avant-coureurs et symptômes d'un AVC comprennent : une faiblesse d'un seul côté de votre corps. un engourdissement ou un fourmillement au niveau du visage dans les bras ou dans les jambes. une difficulté à parler ou à comprendre ce que disent les autres.
Les anévrismes de l'aorte thoracique se rompent parfois, ce qui provoque une douleur insoutenable (commençant dans la partie haute du dos et se propageant vers le bas du dos et dans l'abdomen), une hypotension artérielle et le décès.
L'incidence des anévrismes dans la population générale est d'environ 2 %, tandis que ce risque s'élève à 4 % si un membre de la famille au premier degré (père, mère, enfants, frères et sœurs) présente déjà un anévrisme, et à 8 % si deux membres de la famille au premier degré sont atteints d'un anévrisme.
"Le déterminant le plus important de la survie à long terme était l'âge au moment de l'AVC", indiquent les auteurs. "Dans le groupe d'âge de 65 à 72 ans, 11 % ont survécu 15 ans après l'AVC. Dans le groupe d'âge moins de 65 ans, 28% ont survécu 15 ans".
Votre chirurgien pratiquera une petite incision dans une artère au niveau d'une ou des deux aines. Il insérera une prothèse synthétique, appelée une endoprothèse, par l'intérieur de l'artère jusqu'à l'aorte. Puis, la prothèse sera déployée de façon à exclure l'anévrisme de la circulation sanguine.