Ce test permet d'identifier différents troubles du sommeil. On l'appelle également polygraphie du sommeil ; il s'agit d'un enregistrement du sommeil au cours de la nuit, permettant d'identifier des anomalies du sommeil, notamment de type respiratoire.
Ce test permet d'identifier à la fois les apnées, les hypopnées causant les baisses d'oxygène et les hypopnées causant de courts éveils du cerveau. Le test permet également d'identifier d'autres troubles du sommeil et de vérifier l'ajustement des traitements.
Il est recommandé de pratiquer un test du sommeil si vous avez des troubles du sommeil depuis longtemps et si les examens médicaux précédents et les conseils en matière de sommeil n'ont donné aucun résultat. Cela se fait généralement sur recommandation du médecin traitant.
Vous allez porter une canule nasale, ceci nous permet de surveiller votre respiration et de déterminer s'il y a une réduction ou une obstruction de votre débit d'air — c'est-à-dire une apnée. Cela nous indiquera également si vous ronflez, un signe commun d'AOS.
Les conséquences de l'apnée du sommeil
Parmi les maladies qui sont aggravées ou déclenchées par l'apnée du sommeil, on note principalement l'hypertension artérielle, le diabète type 2, l'obésité, la dépression, la perte de libido, des troubles de concentration et des pertes de mémoire (6).
L'apnée du sommeil ou syndrome d'apnées–hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) est un trouble de la ventilation nocturne dû à la survenue anormalement fréquente de pauses respiratoires. Ce syndrome est dû à des épisodes répétés d'obstruction des conduits respiratoires de l'arrière gorge.
Différents critères permettent de définir une insomnie au-delà du nombre d'heures de sommeil : La qualité de l'endormissement et sa durée. Le nombre de réveils durant la nuit.
L'hypopnée du sommeil est très similaire à l'apnée du sommeil, à la fois dans son mécanisme et dans ses conséquences. Elle se différencie toutefois par une réduction du flux respiratoire plutôt que son arrêt complet.
Le médecin traitant peut choisir d'adresser la personne à un médecin neurologue ou à un centre du sommeil : si l'insomnie s'aggrave ou ne s'améliore pas après une première prise en charge, s'il suspecte un syndrome d'apnées obstructives du sommeil ou un syndrome des jambes sans repos.
Ce traitement des apnées du sommeil consiste en l'utilisation d'un appareil qui, pendant la nuit, envoie l'air dans les voies respiratoires avec une légère surpression. On parle de PPC (pression positive continue) ou de CPAP (pour l'anglais Continuous Positive Airway Pressure, de même signification).
Il est pratiqué dans le cas des troubles du sommeil ou de la vigilance comme la somnolence diurne, les ronflements excessifs, les pauses respiratoires pendant le sommeil ou une fatigue persistante.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
Les réveils en milieu de nuit concernent la majorité des insomniaques. En cause, d'après les experts, des troubles comme l'apnée du sommeil, un reflux gastro-oesophagien, les bouffées de chaleur liées à la ménopause ou l'envie d'uriner chez les hommes âgés ayant des problèmes de prostate.
L'insomnie est un manque ou une mauvaise qualité de sommeil qui retentit le lendemain sur les activités diurnes physiques, psychiques et sociales. Les principales causes de l'insomnie chez l'adulte sont le stress, l'anxiété et la dépression.
De nombreuses études ont décrit l'impact négatif à long terme du manque de sommeil sur l'état de santé : au-delà d'une dégradation de la qualité de vie, l'insomnie aggraverait les symptômes de maladies somatiques ou psychiatriques associées (douleurs chroniques, hypertension, dépression…).
Le sommeil lent profond, qui se caractérise par une activité cérébrale lente, est plus réparateur et survient que dans les deux à trois premiers cycles de sommeil soit avant 2 heures du matin pour un coucher avant minuit.
On estime qu'un bon sommeil suppose de s'endormir en moins de 30 minutes. Toutefois, environ 27% des personnes mettent plus que cette moyenne de 30 minutes. C'est pour cette raison que faire une bonne nuit suppose d'être attentif le soir aux prémices du sommeil, pour ne pas les rater et aller se coucher aussitôt.
L'apnée du sommeil ne disparaît pas, c'est une maladie chronique. Rarement, certaines interventions chirurgicales peuvent diminuer l'apnée du sommeil, mais elles ne sont pas couramment pratiquées et sont associées à des complications potentielles.
À court terme, l'apnée du sommeil entraîne de la fatigue, des maux de tête, de l'irritabilité... Elle peut aussi incommoder le conjoint, car elle s'accompagne souvent de ronflements sonores.
L'apnée du sommeil est un trouble du sommeil grave qui peut aggraver votre risque de développer d'autres pathologies chroniques et potentiellement fatales. La bonne nouvelle est que l'apnée du sommeil est traitable. La première étape pour améliorer votre santé consiste à établir votre profil de risque.
L'insuffisance cardiaque peut apparaître chez une personne qui souffre d'apnée du sommeil non traitée. Cette fatigue du cœur peut aussi s'expliquer de façon mécanique. Lorsqu'une apnée obstructive survient, le corps fait tout de même des efforts pour respirer même si l'air est bloqué au niveau du pharynx.
Le traitement de choix de l'apnée du sommeil est la ventilation nocturne en pression positive continue (PPC). Pendant la nuit, de l'air sous pression est insufflé à l'aide d'un masque posé sur le nez. Cette ventilation forcée maintient les voies respiratoires ouvertes.