L'humaniste affirme sa foi en l'être humain qu'il place au centre de tout. L'homme grandit et évolue alors au contact de la culture antique, de la science mais aussi dans un rapport nouveau à la nature et à la religion.
L'humanisme préconise l'application de la méthode scientifique et de la recherche sans restrictions aux problèmes du bien-être humain. Les humanistes croient toutefois aussi que l'application de la science et de la technologie doit être tempérée par des valeurs humaines.
Buts des humanistes
Les humanistes de la Renaissance souhaitaient éduquer l'homme pour le grandir et bâtir une société meilleure, plus morale, fondée sur le respect de l'être humain.
Le mouvement humaniste se caractérise par son admiration des cultures grecque et latine et par sa volonté de placer l'homme au centre de sa réflexion. En connaissant l'Homme, en le comprenant, les humanistes souhaitent contribuer à son épanouissement (personnel, culturel et politique).
C'est avec Pétrarque (1304-1374) que naît en Italie l'humanisme. Le poète commence par recueillir les inscriptions sur les vieilles pierres de Rome et poursuit dans les manuscrits sa quête des Anciens. Il retrouve ainsi des lettres de Cicéron, ressuscite un écrivain statufié par les écoles.
L'humanisme a développé plusieurs thèmes, tous centrés sur la mise en valeur et la liberté de l'être humain. Parmi ces thèmes, on peut mentionner : la foi en l'homme, le renouveau pédagogique, le retour à la culture antique, la réflexion sur la politique, la spiritualité directe.
Les trois piliers de la morale humaniste sont […] la reconnaissance d'une dignité égale à tous les membres de l'espèce, l'élévation de l'être humain particulier autre que moi en but ultime de mon action, enfin la préférence pour l'acte librement choisi sur celui accompli sous la contrainte.
Naissance de l'humanisme : le retour aux anciens
C'est avec Pétrarque (1304-1374) que naît en Italie le mouvement humaniste de la Renaissance. Le poète commence par recueillir les inscriptions sur les vieilles pierres de Rome et poursuit dans les manuscrits sa quête des Anciens.
Le terme signifie « instruit, cultivé » et désigne donc des intellectuels : des lettrés, savants. Les humanistes veulent rompre avec le Moyen-Âge considéré comme une période de ténèbres et reviennent aux textes de l'Antiquité grecque et latine.
Outre la création d'un esprit critique plus développé, prône uneplus grande responsabilité de l'Homme face à son destin. La philosophie humaniste peut donc être considérée comme une prémisse à la Réforme. Il faut toutefois ajouter que l'imprimerie favorise aussi ce mouvement vers les textes saints.
L'Humanisme se caractérise par deux grands principes : l'Homme est placé au centre du Monde et l'Homme est maître de son destin. L'Humanisme se caractérise aussi par un retour aux textes antiques qui servent de modèles de vie, d'écriture et de pensée.
Etre Humaniste, c'est avant tout être sincère. C'est avoir compris qu'oeuvrer au progrès de l'humanité passe d'abord par sa propre amélioration, par la maîtrise de ses passions, de ses comporte- ments, de ses actes. C'est être capable de se critiquer.
Pour conclure, l'humanisme est l'affirmation de la confiance en l'Homme : il peut être bon et vivre dans une société idéale. À l'instar de Platon avec sa République, More écrit Utopia et Rabelais imagine l'abbaye de Thélème, qui toutes deux présentent une société idéale, une utopie.
HUMANISTE, subst. et adj. 1. Érudit de la Renaissance qui, s'inspirant des auteurs antiques, a exalté la dignité de l'esprit humain.
Les humanités devaient ouvrir à l'érudition et permettre à l'homme d'atteindre la vertue. L'humanisme serrait un fait qui doit établir les droits naturels de l'homme.
L'humanisme est un courant culturel et philosophique qui s'est développé à la Renaissance et se caractérise notamment par le goût pour l'instruction, la quête du savoir, la recherche de la vérité, le respect de l'individu, l'universalisme des valeurs.
Le constructivisme est donc le contraire de l'humanisme : alors que l'humanisme considère les êtres humains comme des êtres humains, libres et responsables, le constructivisme consiste à considérer les êtres humains (ou plutôt tous les êtres humains à l'exception du constructiviste), comme des poupées, des jouets, bref ...
Luther sait déjà qu'il n'est pas humaniste. Amateur de Plaute et Virgile, grand lecteur d'Érasme et fin connaisseur des classiques, il ne leur confère néanmoins jamais l'autorité qu'il reconnaît à la Bible. C'est sans doute sur ce point précis que Luther se détache de l'humanisme érasmien.
Les protestants ne font pas appel à des intercesseurs comme Marie ou les saints dans leurs prières. Selon eux le croyant est seul responsable devant Dieu et ne doit pas passer par des intermédiaires pour dialoguer avec Lui. Ils croient que Jésus est le seul intermédiaire entre Dieu le Père et eux-mêmes.
En octobre 1517, le moine augustin Martin Luther affiche ses 95 thèses contre les indulgences papales sur la porte du château de Wittenberg (Saxe). Cet acte de rupture est considéré comme le début d'un mouvement de réforme, jetant les bases d'une nouvelle religion chrétienne, le protestantisme.
Il fut le fondateur de la Réforme protestante avec ses 95 thèses, se liguant contre le catholicisme et en particulier le pape et de fait changeant le cours de l'histoire religieuse et de la civilisation occidentale.
Il existe plusieurs types de mouvement : mouvement rectiligne : la trajectoire est une droite. mouvement circulaire : la trajectoire est un arc de cercle. mouvement curviligne : la trajectoire est une courbe quelconque, plane ou non.
Un objet a un mouvement circulaire quand sa trajectoire a la forme d'un cercle. Un objet a un mouvement rectiligne quand sa trajectoire est une droite. Un objet a un mouvement quelconque quand sa trajectoire est non définie.
L'approche humaniste repose sur le postulat que chaque être humain est unique et a les capacités d'être autonome, de se développer et de réaliser son potentiel. On croit que chaque personne a tendance à se développer de façon positive lorsqu'elle est dans des conditions de confiance et de respect.