Chez les gitans, le mariage est précédé de la cérémonie du Panuelo. Le Panuelo est un mouchoir blanc dont se sert une vieille femme pour vérifier que la jeune promise est bien vierge.
Dans ce rituel, une spécialiste féminine – une juntaora – insère un mouchoir dans le vagin de la mariée, déchire l'hymen et prélève des taches de sang pour prouver sa virginité.
Pour se marier, les gitans ne vont ni à la mairie, ni à l'église, l'union se déroule en famille. Pour eux, seul un mariage selon les rites gitans a de la valeur.
Il n'y a pas de mariage civil ou religieux chez les Gens du voyage, sauf exception. Chez les Manouches, si un garçon décide d'épouser une fille, ils partent tous les deux ensemble quelques jours, presque toujours sans prévenir leurs parents, mais avec la connivence d'un membre de chacune des familles.
Cérémonie du Panuelo ou du mouchoir
Il s'agit de vérifier sa virginité : L'Aroutadora (une femme de la communauté réputée pour sa sagesse) vérifie la virginité de la future épouse avec un mouchoir. Elle peut ensuite exhiber un tissu tâché de sang durant les festivités pour prouver la vertu de la jeune-fille.
Ce qui caractérise les familles manouches, c'est le nombre d'enfants, à moitié nus, dépenaillés, libres de leurs mouvements à proximité du campement. L'adultère est sévèrement puni et jamais une Tsigane ne doit se livrer à la prostitution. La séparation ou le divorce sont admis dans le couple, mais pas la tromperie.
La famille et les amis se déplacent de très loin pour assister à la veillée mortuaire qui dure trois jours et trois nuits sans nourriture. Le corps est exposé dans une caravane. Les bougies de couleur brûlent. La caravane du défunt est soit brûlée, soit vendue à une personne extérieure à la communauté.
Elagueurs, ferblantiers, rempailleurs, marchands ambulants, couvreurs-zingueurs, artistes de cirque (20 000 Tsiganes travaillent sous 200 chapiteaux familiaux)… leurs activités sont par nature indépendantes, et presque toujours héritées de la tradition.
La règle majeure du mariage gitan est d'ordre ethnique : un gitan doit épouser une gitane.
Inventé au XVIe siècle par une noble et riche Vénitienne qui ne jetait rien et qui, après avoir découpé une pièce de lin, imagina de l'en border de dentelle, le mouchoir _ « fazzoletto » en italien, « handkerchief » en anglais, « Taschentuch » en allemand _, fut longtemps un attribut textile et raffiné réservé au seul ...
Coup de pub de l'époque, Léon Maret en envoie à Théodore Botrel pour qu'il en distribue partout où il passe. L'effet « boule de neige » se produit, ainsi naît le mouchoir rouge et blanc, Cholet devient la capitale du mouchoir.
Non, ce n'est pas possible. Une fois l'hymen déchiré, il reste ouvert et il n'y a aucune chance qu'il se referme de lui-même. Il existe des interventions chirurgicales visant à refermer un hymen, mais le conseil de l'ordre des médecins a donné des consignes aux médecins pour que cela ne se pratique pas.
Nom commun. Personne qui n'appartient pas à une communauté tsigane (Gitans, Manouches, Roms ou autres). Il existe plusieurs variantes du mot comme “payo” plus souvent utilisé par les Gitans en Espagne ou encore “paysan” plus souvent utilisé dans l'argot.
gadjo, gadjé ou gadjos
Dans le vocabulaire des gitans, terme désignant un non-gitan.
Les gens du voyage ne paient pas l'électricité et l'eau
Lorsqu'une communauté de gens du voyage s'installe sur une aire d'accueil, elle dispose d'un accès à l'eau et l'électricité. Tout ce qui est consommé lui est alors facturé.
Découvrez ce plat tzigane à base de filet mignon de porc, de pommes de terre, de chorizo et de lard fumé. Un plat délicieux, qui mijote doucement au four.
"Il était une fois, dans le vieux sud-ouest, un chemin de fer qui reliait deux pays.
Les Gitans qui participent au pèlerinage durant cette période se fondent parmi les autres pèlerins. Ils dorment soit sous des tentes, soit dans l'église, ce que confirme le curé de la paroisse des Saintes : « C'est surtout par des gens du Languedoc qu'est fréquenté le pèlerinage du 25 mai ; on couche dans l'église ».
Originaires d'Allemagne et surnommés « les H », ils sont issus de la communauté yéniche sédentarisée et installés à Montreuil-sous-Bois en Seine-Saint-Denis. Les trois frères sont, depuis 1994, à la tête du clan. L'ainé, Jean-Claude Hornec, dit « Eddy Mitchell » ou « Lounes », est né en 1953.
Le caló, ou calo (orthographe rectifiée de 1990), est une langue mixte des langues romanes et du Romani parlée en Espagne, au Portugal, dans le Sud de la France, en Amérique latine et, durant une période, en Afrique du Nord plus particulièrement au Maroc , par des Gitans ibériques.
Parmi les Rroms, les Roms ou Tsiganes orientaux viennent de Roumanie, de Bulgarie, de Hongrie, de Slovaquie, de Serbie ou encore du Kosovo. Les Gitans ou Kalès : terme qui vient de l'espagnol « gitan, gitana », « gypsie » en anglais ou tsigane, viennent d'Espagne.