Une pratique excessive peut avoir des conséquences : sur le développement du cerveau et de l'apprentissage des compétences fondamentales : les enfants surexposés aux écrans ont plus de risques de souffrir d'un retard de langage que les autres.
À long terme, les écrans peuvent être responsables du développement des yeux secs et d'une vision fluctuante, entraîner de la photophobie (une sensibilité excessive des yeux à la lumière), causer ou aggraver un problème de coordination des yeux et favoriser la progression de la myopie.
Les écrans deviennent centraux dans leur vie au détriment de tout le reste. Le premier risque lié à une pratique excessive des écrans est donc un risque de désocialisation qui contribue à augmenter les risques dépressifs, et peut compromettre une carrière ou des études.
Passer trop de temps devant un écran augmente également le risque de troubles cognitifs, notamment des problèmes de concentration et une perturbation du sommeil.
Si la situation de travail n'est pas adaptée, le travail sur écran peut être à l'origine d'effets sur la santé tels que des troubles musculosquelettiques, des troubles liés aux postures sédentaires, de la fatigue visuelle et du stress.
Enfants de moins de 3 ans: aucun écran ou seulement quelques minutes. Enfants entre 3 et 5 ans: 30 minutes par jour au maximum. Enfants entre 6 et 9 ans: 1 heure par jour au maximum. À partir de 10 ans, les enfants peuvent rester plus longtemps devant les écrans.
Les enfants qui passent plus de deux heures par jour sur les écrans ont de moins bonnes capacités cognitives que ceux dont l'exposition est plus limitée, constate une étude publiée jeudi dans la revue britannique Lancet Child and Adolescent Health.
Entre 12 et 14 ans – maximum 1,5 heure par jour ou 10,5 heures par semaine. Entre 14 et 16 ans – maximum 2 heures par jour ou 14 heures par semaine. Entre 16 et 18 ans – maximum 2,5 heures par jour ou 17,5 heures par semaine.
Certaines technologies d'écrans de télé ont été pointées du doigt par l'ANSES, du fait de leur propension à émettre trop de lumière bleue nocive pour les yeux. C'est notamment le cas des écrans LED. Les écrans OLED seraient moins nocifs pour la vue.
Quatre effets majeurs ont été rapportés : une augmentation des pensées et des comportements violents, un changement de l'humeur (l'enfant se montre plus anxieux, plus triste), une perte de l'empathie, des modifications physiologiques (accélération du rythme cardiaque, sudation).
Pour prendre soin de soi. Moins de temps passé sur les écrans, c'est plus de temps pour bouger, dormir, lire, relaxer, offrir une pause bien méritée à son cerveau ou s'adonner à ses loisirs préférés. Et c'est aussi une excellente façon de prévenir les problèmes de posture et de vision liés à l'hyperconnectivité.
Un usage trop important des écrans provoque des troubles du sommeil. En effet, trop d'écrans est, bien souvent, au détriment d'une durée suffisante de sommeil. Enfin, trop d'écrans entraîne des maux de tête ainsi qu'une fatigue visuelle importante à cause notamment de la fameuse lumière bleue.
un enfant de 8 à 12 ans passe 4 à 6 heures par jour à regarder un écran. un adolescent (12, 13, 14, 15 ans) passe 9 heures par jour devant un écran, souvent sur son téléphone. Que ce soit en confinement ou au collège.
Règle générale, la durée maximale recommandée est de deux heures par jour pour les activités de loisir. Cependant, cette notion de temps dépend du type de contenu (médias sociaux, jeux vidéo, clavardage, émissions, etc.), du contexte d'utilisation (moment de la journée, simultanéité des activités, etc.)
La lumière perturbe l'horloge biologique, mais la lumière bleue en rajoute dans la stimulation car elle active les récepteurs de la rétine en envoyant comme message au cerveau qu'il fait encore jour. Cela décale, voire supprime, la sécrétion de mélatonine, ce qui désynchronise les rythmes circadiens.
Toutefois, vous l'avez sûrement remarqué : lorsque l'on fixe l'écran de trop près, cela fatigue les yeux. On observe d'ailleurs ce même phénomène lorsqu'on lit un livre de trop près. La fatigue oculaire est un mal bien connu, qui peut elle-même entraîner des maux de têtes et même une fatigue globale.
Selon les constructeurs, la distance de recul optimale pour votre TV se situe entre 1.3 et 1.6x la diagonale de l'écran.
En effet, un écran incurvé offre moins de distorsion et un champ de vision plus large. L'angle de vue amélioré peut éviter que vos yeux ne se fatiguent lorsque vous lisez des textes de petites dimensions ou visionnez des images en mouvement.
Temps d'écran recommandé pour les enfants de 6 à 12 ans
Pour les enfants de 6 à 12 ans, les recommandations sont de limiter le temps d'écran à un maximum de 2 heures par jour. Cela inclut les activités de loisirs sur les écrans, telles que les jeux vidéo, les réseaux sociaux et la télévision.
Selon cette enquête, la majorité des jeunes dépassent le seuil recommandé de deux heures par jour de temps d'écran de loisir, aussi bien les jours de semaine que de fin de semaine.
De 9 à 10 ans: à cet âge, les recommandations vont de 60 minutes à un temps d'écran maximal de 100 minutes par jour. À partir de 10 ans: avec les enfants plus âgés, il est possible de convenir d'une limite de temps hebdomadaire. Par exemple, une heure par semaine pour chaque année de vie, sous forme de bons médias.
L'excès de lumière bleue lié à l'utilisation intensive d'écrans pourrait conduire à terme à des pathologies rétiniennes de type DMLA (dégénérescence maculaire liée à l'âge) entraînant une baisse de la vision. Il est vivement recommandé d'arrêter les écrans si possible 1 à 2 heures avant le coucher.
Faites-lui porter une montre pour éviter qu'il regarde constamment l'heure sur son téléphone… et équipez sa chambre d'un réveil analogique : pas d'excuse pour garder son portable la nuit ! Encouragez-le à faire du sport, proposez autant que possible des activités en famille et/ou avec ses amis loin des écrans.