Pour Marx, le capitalisme n'est rien d'autre que la domination des forces du capital sur les forces du travail. Il appelle de tous ses vœux le déclenchement d'un processus révolutionnaire qui renversera la bourgeoisie en supprimant la propriété privée des moyens de production.
Marx considère le capitalisme comme une forme historiquement déterminée d'organisation productive. Cette forme a vocation à changer, être transformée, par la classe prolétarienne qui sera un agent historique en renversant la classe bourgeoise.
Système économique basé sur la propriété privée des moyens de production et structuré en vue de maximiser les profits.
La lutte des classes est, selon Marx, le moteur de l'Histoire. En effet, depuis toujours, les différentes classes de la société luttent les unes contre les autres pour la possession et l'utilisation des moyens de production.
Le concept marxiste : « la dictature du prolétariat »
La théorie marxiste repose sur une analyse « matérialiste » de l'évolution de l'histoire. Ce ne sont pas les idées qui sont prédominantes, mais les conditions matérielles et l'évolution des modes de production.
“Les prolétaires n'ont pas de patrie.” “L'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de luttes de classes.” “Dans la famille, l'homme est le bourgeois ; la femme joue le rôle du prolétariat.” “Il n'y a qu'une seule façon de tuer le capitalisme : des impôts, des impôts et toujours plus d'impôts.”
Or, si Adam Smith, philosophe écossais du XVIIIe siècle, considéré comme le "père du capitalisme", croyait aux lois naturelles de l'économie et à l'inclination des hommes au commerce, le capitalisme ne résulte pas d'un concept, mais bien d'un processus historique, amorcé avec la découverte de l'Amérique, la ...
Selon Marx, les acteurs centraux de la lutte des classes sont, à l'époque capitaliste, les bourgeois et les prolétaires. Le communisme constitue pour lui l'état de la société débarrassée des divisions en classes sociales, et donc une société sans lutte de classes.
L'anticapitalisme regroupe un ensemble de mouvements qui s'opposent au capitalisme.
Les luttes pour les salaires, la réduction du temps de travail, le droit de réunion, la reconnaissance des syndicats, les conditions de travail, etc... sont les nombreuses incarnation de cette contradiction entre le capital et le travail, deux pôles opposés.
Le capitalisme court à sa perte en raison de la baisse tendancielle du taux de profit. Les capitalistes ne peuvent réduire les salaires en-deçà d'un niveau nécessaire à la reproduction de la force de travail des travailleurs. Ils cherchent donc à augmenter leur profit en remplaçant les travailleurs par des machines.
- La productivité liée au capitalisme permet la consommation et a apporté une prospérité, ce qui est le souhait de la grande majorité de la population. Il semblerait que ce soit en cours de changement, car le capitalisme peut très bien prospérer sans la consommation de masse.
Dans un régime socialiste, les échanges sont régulés en fonction d'une économie planifiée ; dans un régime capitaliste, les échanges sont déterminés par le marché. D'une manière plus générale, le socialisme constitue une revendication pour un État interventionniste : régulation, nationalisation, protectionnisme.
Si les pays nordiques sont bien représentés dans les 10 premières places du classement , c'est la Nouvelle-Zélande qui est le deuxième meilleur pays du monde pour le capitalisme. Viennent ensuite dans l'ordre : la Norvège, l'Irlande, la Suède, la Finlande, le Canada.
Capitalisme commercial, financier, industriel. Capitalisme oligarchique ou democratique, capitalisme liberal ou interventionniste. Capitalisme de petites ou grandes unites, capitalisme national ou cosmopolite, capitalisme dynamique, capitalisme egalitaire, semi- capitalisme.
En d'autres termes, on peut définir le travail, avec Marx, comme une « activité personnelle de l'homme » qui « agit » sur un objet avec les « moyens » nécessaires1 en vue d'obtenir un produit socialement utile, c'est-à-dire une production de valeur d'usage.
Dans le Manifeste du parti communiste, Marx et Engels définissent le communisme comme « une association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous ».
Dès ses premiers écrits, notamment les Manuscrits de 1844, Marx affirme que le travail est constitutif de l'essence humaine. Il permet non seulement la survie mais, en tant que "travail vivant", il est caractéristique de l'espèce humaine, de sa spécificité par rapport à l'animal.
C'est donc l'établissement de rapports de production nouveaux en Angleterre dans le cadre d'une révolution agricole à partir de la seconde moitié du XVII e siècle qui engendra ce processus de croissance que nous appelons capitalisme.
Quelles sont les caractéristiques du capitalisme ? Le capitalisme est défini comme un système basé sur la propriété privée des moyens de production, le marché libre et l'augmentation du capital.
Trois grands courants structurent la pensée économique : Le courant libéral, Adam Smith son chef de file ; le courant marxiste et courant Keynésien.
Selon Marx, le capitalisme doit donc mener à une bipolarisation sociale (bourgeois / prolétaires) et à l'effacement progressif des autres classes : ainsi, la plupart des individus qui composent la société devraient se prolétariser tandis qu'une minorité d'individus devrait s'enrichir et intégrer la bourgeoisie.
Ne rien dire et ne rien croire : voilà l'autre. Il y a deux façons de se tromper : L'une est de croire ce qui n'est pas, L'autre de refuser de croire ce qui est. L'essentiel n'est pas de vivre, mais de bien vivre. La vie n'est pas un problème à résoudre mais une réalité dont il faut faire l'expérience.
Le monopole du capital devient une entrave pour le mode de production qui a grandi et prospéré avec lui et sous ses auspices. La socialisation du travail et la centralisation de ses ressorts matériels arrivent à un point où elles ne peuvent plus tenir dans leur enveloppe capitaliste.