L'asthme sévère est la forme la plus grave de l'asthme sur une échelle de 5. Il concerne environ 60 000 personnes en France. Il est caractérisé par la persistance des symptômes d'asthme de manière quotidienne et/ou la survenue d'exacerbations répétées malgré un traitement de fond à doses fortes bien suivi.
L'asthme altère considérablement la qualité de vie. Il entraîne des insomnies, une baisse d'activité et un absentéisme à l'école ou au travail. Ses conséquences peuvent être graves lorsqu'il n'est pas pris en charge correctement ou lorsqu'il échappe au contrôle des traitements.
L'inflammation des bronches que provoque l'asthme est le plus souvent soignée par la prise quotidienne de corticoïdes inhalés, c'est le traitement de fond . En cas d'exacerbation, l'inflammation très forte est traitée par des corticoïdes sous forme de comprimés.
Identification des stades de sévérité : La stadification de l'asthme est basée sur le consensus international qui définit 4 stades de sévérité : asthme intermittent, asthme persistant léger, asthme persistant modéré et asthme persistant sévère.
Il semble que les enfants présentant un asthme léger ont plus de chance de le voir disparaître à l'adolescence que ceux qui ont un asthme modéré ou sévère et surtout, semble-t-il, s'ils ont bénéficié d'un traitement adapté qui a protégé leurs bronches. Il est toutefois rare que l'asthme disparaisse définitivement.
Elle peut apparaître de façon soudaine et s'aggraver rapidement. Les exacerbations de l'asthme peuvent être plus ou moins sévères. Le recours aux urgences (15 ou 112) est nécessaire si le patient ressent des signes d'exacerbation qu'il qualifie de graves.
Les acides gras saturés favorisent l'inflammation des voies aériennes et aggravent les symptômes de l'asthme. Vous devez donc limiter la consommation des aliments riches en graisses saturées comme la viande et les produits laitiers.
Les conséquences de l'asthme sur la vie quotidienne
Les personnes chez qui l'asthme n'est pas correctement traité peuvent souffrir de troubles du sommeil, de fatigue pendant la journée et de problèmes de concentration.
A ce titre, l'asthme est bien susceptible d'être considéré comme un handicap au sens de la loi de 2005. Dès lors, la reconnaissance de cette pathologie par la mdph, pour l'octroi d'aides diverses, ne semble poser aucune difficulté de principe.
L'exposition à des éléments de l'environnement, comme les moisissures ou l'humidité, à certains allergènes, comme les acariens, et au tabagisme passif a été liée au développement de l'asthme. La pollution de l'air et les infections pulmonaires virales peuvent également provoquer de l'asthme.
Comment les crises d'asthme se déclenchent-elles ? Lors de la respiration, l'air circule par les bronches pour arriver aux poumons. Chez une personne asthmatique, la paroi interne de ces conduits ( muqueuse bronchique) est irritée et épaissie.
Aérer son lieu de vie, éliminer les facteurs allergènes, ne pas fumer, pratiquer un sport d'endurance ou encore faire des exercices respiratoires peuvent vous aider à lutter en amont contre les crises respiratoires. Si vous êtes asthmatique, n'attendez pas pour consulter un professionnel de santé.
Cette pathologie peut se manifester sous des intensités diverses. Par ailleurs, ces symptômes peuvent être aggravés ou déclenchés par certaines situations ou certaines maladies. Le rhume, la pollution, la grippe ou même le fait de respirer du parfum sont des situations qui peuvent provoquer des crises d'asthme.
Une toux sèche. La muqueuse qui tapisse l'intérieur des bronches est anormalement sensible à certains facteurs. L'irritation entraînée peut déclencher une toux sèche qui même isolée, traduit une crise d'asthme. Une respiration sifflante.
On l'utilise dans le langage courant pour désigner l'ensemble de réaction rappelant l'asthme qui peuvent se produire lors d'une crise d'angoisse ou une crise de spasmophilie. La gêne respiratoire ressentie est donc le symptômes d'un « faux asthme ». Son origine est souvent psychosomatique (anxiété).
Le symptôme de l'asthme le plus fréquent est la crise d'essoufflement aiguë. Mais l'asthme peut également se traduire par : une sensation d'oppression au niveau de la cage thoracique, une difficulté à respirer profondément, une respiration sifflante, un essoufflement à l'effort ou une toux qui ne passe pas.
Une augmentation inexpliquée de la soif peut toutefois être le signe qu'une exacerbation de l'asthme est sur le point de se produire.
Quelle position pour dormir avec l'asthme : sur le côté
Il est recommandé d'utiliser un oreiller approprié pour soutenir la tête et le cou, et éventuellement placer un oreiller entre les genoux pour maintenir une bonne alignement de la colonne vertébrale.
L'étude australienne citée précédemment a également démontré qu'une consommation de vitamine C plus élevée avait un effet protecteur contre l'asthme. Les agrumes, le kiwi, la cerise, la papaye, la fraise et le melon regorgent de vitamine C.
Utiliser l'huile de nigelle qui module le système immunitaire et possède des propriétés antiasthmatiques vous permettra de soulager naturellement votre asthme. L'huile de nigelle est capable de piéger les radicaux libres, ce qui diminuera l'inflammation.
L'asthme et le sport sont-ils compatibles ? La pratique d'une activité physique est tout à fait compatible, et même recommandée lorsqu'un asthme est bien contrôlé. L'asthme n'est pas une contre-indication à la pratique sportive ni au sport de haut niveau en dehors du cas particulier de la plongée sous-marine.
La pléthysmographie. Cet examen permet une évaluation plus complète des capacités respiratoires. Totalement indolore, la pléthysmographie se déroule dans une cabine vitrée où le patient est assis et souffle dans un embout comme dans un spiromètre.
La survenue des effets indésirables est favorisée par une augmentation de la posologie : tremblements des extrémités, accélération du cœur, crampes musculaires, maux de tête.
La prise d'un médicament bronchodilatateur une demi-heure avant un effort permet de prévenir la crise d'asthme provoquée par l'exercice physique. Certains médicaments ont une action spécifique sur l'asthme induit par l'exercice : les bronchodilatateurs de longue durée d'action et les antileucotriènes.