L'algodystrophie ou algoneurodystrophie du genou, aujourd'hui nommé Syndrome Douloureux Régional Complexe (SDRC) du genou, se caractérise par des douleurs et une raideur du genou, générant une difficulté voire une impossibilité à le bouger sans douleur.
L'algodystrophie se caractérise par l'association de douleur, oedème, raideurs articulaires, modification de température et d'aspect de la peau, des ongles, des poils. Les signes cliniques se manifestent au-delà de la zone opérée ou traumatisée mais restent latéralisés et limités au seul membre.
Il n'existe aucun traitement spécifique de l'algodystrophie. Il convient simplement de soulager des symptômes. Heureusement, « bien qu'il n'y ait pas de règle précise quant à la durée de la maladie, on peut espérer une guérison en 18-24 mois », rassure le docteur Jérémy Maillet.
Comment soigner une algodystrophie
Les médicaments antalgiques : paracétamol ou anti-inflammatoires, mais aussi les corticoïdes (sous forme d'infiltrations), les bisphosphonates (en particulier le pamidronate) et les médicaments contre les douleurs neuropathiques (gabapentine par exemple).
L'algodystrophie ou algoneurodystrophie, également appelée syndrome douloureux régional complexe, se manifeste par de vives douleurs dans les membres, une sensation permanente de fourmillement ou de brûlure, des articulations difficiles voire impossibles à bouger...
Quels sont les traitements ? Le traitement du Syndrome Douloureux Régional Complexe a pour but de limiter les douleurs et de préserver la mobilité articulaire. Il doit être le plus précoce possible et consiste en de la kinésithérapie essentiellement et la prise de médicaments antalgiques.
L'algodystrophie est une maladie osseuse douloureuse de la main, du pied ou de tout un membre qui s'accompagne notamment de troubles moteurs et d'une déminéralisation osseuse prononcée. Elle survient le plus souvent entre 35-65 ans, mais peut aussi toucher les enfants et les personnes âgées.
Les causes de l'algodystrophie sont nombreuses : traumatismes, suites de chirurgie, grossesse, diabète, maladies hormonales, effets secondaires de certains médicaments. Dans 20 % des cas, aucune cause n'est retrouvée. On parle alors d'algodystrophie essentielle.
Ca entraîne également des troubles vasculaires, les vaisseaux ne se dilatant et ne se contractant plus normalement. Enfin on voit à la radio un os déminéralisé. Avoir mal par intermittence durant des mois a bien sûr des répercussions sur le moral et les personnes touchées sont souvent déprimées.
il est recommandé de consulter un algologue, médecin spécialiste de la douleur.
Cette rééducation peut être réalisée par un kinésithérapeute de ville en cas d'atteinte légère à modérée, ou par une équipe multidisciplinaire (centre de réadaptation ou de la douleur) en cas de douleur importante, d'incapacité fonctionnelle, d'aggravation malgré un traitement bien conduit.
La scintigraphie osseuse
Toutefois, il faut s'aider du contexte clinique pour affirmer l'algodystrophie en cas d'examen négatif à l'inverse se méfier aussi des diagnostics différentiels comme la fracture de fatigue.
Mobilisation précoce. Suite à une fracture, les personnes qui observent une immobilisation de courte durée et entament rapidement une rééducation des membres après une fracture réduisent leurs risques de développer une algodystrophie ou le syndrome régional douloureux complexe.
e Algodystrophie de l'épaule et du coude
Il n'existe pas de donnée sur l'aspect en TDM ou en IRM. La capsulite rétractile est souvent considérée comme une forme clinique d'AD de l'épaule : les arguments sont encore insuffisants pour trancher le débat.
Conclusion. L'algodystrophie est responsable de douleurs neuropathiques chroniques parfois sévères pouvant conduire à un enraidissement articulaire. Elle survient généralement quelque temps après un traumatisme, peut perdurer et s'avérer handicapante pour le patient.
L'algodystrophie, aussi appelée « dystrophie sympathique réflexe » ou « syndrome régional douloureux complexe (SRDC) » est une forme de douleur chronique qui affecte la plupart du temps les bras ou les jambes. Il s'agit d'une maladie rare.
Vivre avec une algodystrophie n'est pas aussi facile car les signes évoluent sur plusieurs mois ; le patient doit être strict dans le respect d'une bonne hygiène de vie (alcool, produits toxiques par exemple, repos) ainsi que dans l' éviction des facteurs de risque de la maladie.
Il est important d'intervenir pendant la phase froide pour l'imiter l'enraidissement. » Et pendant toute cette période, il faut éviter le sport s'il fait porter une charge sur l'articulation. En cas d'algodystrophie de la cheville par exemple, pas de course à pied. La piscine reste une option douce…
Au début de l'algodystrophie, l'hyperfixation en scintigraphie osseuse est locorégionale mais elle n'est pas spécifique. Elle précède les signes radiographiques et elle est présente aux 3 temps de l'examen : temps précoce (vasculaire), phase intermédiaire (tissulaire) et temps tardif (osseux).
Bonjour MeganeD, Ces pathologies ne sont pas inscrites au tableau des maladies professionnelles. Cependant vous pouvez tout de même faire une demande de reconnaissance de cette pathologie au titre de la maladie professionnelle.
L'algoneurodystrophie ou algodystrophie est l'ancien nom du Syndrome douloureux régional complexe (SDRC). Son traitement repose sur la kinésithérapie et des médicaments pour soulager les douleurs et préserver la mobilité articulaire.
En phytothérapie, la Dr Laure Martinat prescrit la prêle sous forme de poudre micronisée à raison d'une cuillère à café le matin : l'algoneurodystrophie s'accompagne en effet d'une déminéralisation osseuse que cette plante aide à combattre.
Les origines de la douleur liées à l'articulation sont un mauvais positionnement de la prothèse, une instabilité, une infection, un relâchement de la prothèse, une articulation du genou rigide, des soucis de rotule et de l'appareil extenseur ou des problèmes au niveau des tissus mous environnants.
L'algodystrophie est une maladie handicapante qui touche environ 5 à 25 personnes sur 100 000 dans le monde, et principalement les femmes d'après La lettre du rhumatologue. Aussi appelée Syndrome Douloureux Régional Complexe (SDRC), elle est en partie liée à un dysfonctionnement du système nerveux.