SPÉCIATION, subst. fém. BIOL. ,,Formation, au cours de l'évolution biologique, d'espèces distinctes, génétiquement isolées les unes par rapport aux autres`` (L'Hér.
La spéciation est, en biologie, le processus évolutif par lequel de nouvelles espèces se forment. Les espèces s'individualisent à partir de populations appartenant à une espèce d'origine. La spéciation résulte de la dérive génétique et de la sélection naturelle, qui sont les deux moteurs de l'évolution.
À partir d'une même population, sous la pression de l'environnement, des espèces différentes vont apparaître. C'est le principe de divergence des espèces mis en évidence par Darwin et confirmé par la science de l'évolution.
Des facteurs génétiques peuvent également séparer une population en plusieurs sous-populations, comme les mutations ou la dérive génétique. Des sous-populations peuvent accumuler des mutations différentes, car celles-ci s'effectuent au hasard au niveau de l'ADN.
La sélection naturelle per se correspond simplement à un tri des individus les plus aptes à survivre ou à se reproduire, quelle que soit la raison pour laquelle ils possèdent une telle aptitude.
La théorie de l'évolution suggère que toutes les espèces vivantes sont en perpétuelle transformation et subissent au fil du temps et des générations des modifications morphologiques comme génétiques. Ce concept a été présenté par Charles Darwin dans son ouvrage L'origine des espèces publié le 24 novembre 1859.
Le long cou de la girafe est un avantage pour elle, pour attraper des feuilles en hauteur, plus nourrissantes, et aussi pour surveiller de loin ses ennemis. Mais cela ne présente pas que des avantages : quand la girafe doit boire, sa tête fait une brutale chute de 5 mètres !
Un gène, du grec ancien γένος / génos (« génération, naissance, origine »), est, en biologie, une séquence discrète et héritable de nucléotides dont l'expression affecte les caractères d'un organisme. L'ensemble des gènes et du matériel non codant d'un organisme constitue son génome.
La sélection naturelle est un mécanisme évolutif non aléatoire, à l'inverse de la dérive génétique. Plus une population possédera une forte diversité génétique plus elle sera capable de faire face à des modifications du milieu et donc de s'adapter et de survivre.
Une population est un ensemble d'individus ou d'éléments partageant une ou plusieurs caractéristiques qui servent à les regrouper. On parle ainsi de population humaine, population statistique, de population biologique, population civile, voire tout simplement de « gens »...
En génétique, un hybride est un organisme issu du croisement de deux individus de deux variétés, sous-espèces (croisement intraspécifique), espèces (croisement interspécifique) ou genres (croisement intergénérique) différents.
La diversité des individus dans l'espèce est en partie expliquée par une diversité génétique entre les individus d'une espèce qui ont des allèles différents pour un gène donné. Ces allèles se sont formés lors de mutations aléatoires de l'ADN et ont été transmis aux descendants lors de la reproduction.
Une espèce regroupe tous les individus qui : ont des caractéristiques physiques semblables; sont capables de se reproduire entre eux; ont des descendants viables et féconds.
Une espèce apparaît quand deux sous-populations d'une même population initiale ne peuvent plus se reproduire entre elles. Cette barrière de reproduction peut apparaître suite à une modification de l'environnement et/ou une modification génétique. On parle de spéciation.
En biologie, la sélection naturelle est l'un des mécanismes moteurs de l'évolution des espèces qui explique le succès reproductif différentiel entre des individus d'une même espèce et le succès différentiel des gènes présents dans une population.
Notions fondamentales : maintien des formes aptes à se reproduire, hasard/aléatoire, sélection naturelle, effectifs, fréquence allélique, variation, population, ressources limitées.
La sélection intervient en fonction de la valeur sélective des allèles présents dans la population les uns par rapport aux autres, pas à une valeur absolue. Il existe plusieurs types de sélection : sélection naturelle et, pour certaines espèces, sélection sexuelle.
La biodiversité, c'est le tissu vivant de notre planète. Cela recouvre l'ensemble des milieux naturels et des formes de vie (plantes, animaux, champignons, bactéries, etc.) et leurs interactions.
Darwin ne voit alors qu'une seule explication à ce paradoxe : autrefois les pinsons des îles Galápagos étaient bien de la même espèce que ceux de l'Équateur, mais ils se sont transformés au cours du temps (évolution) et donc aujourd'hui ils ne sont plus de la même espèce.
Le corps humain est constitué de milliards de ”cellules” comportant chacune un noyau. Ce noyau renferme toute notre information génétique. Celle-ci est contenue dans nos chromosomes qui contiennent eux-mêmes notre ADN.
L'ADN prend la forme d'une double hélice. Il se trouve dans les cellules du corps comme les cellules du cerveau, les cellules de la peau ou encore les cellules hépatiques. Chaque cellule comporte un noyau qui renferme le matériel génétique. Ce sont les chromosomes.
L'ADN est à la base de la vie sur Terre. Chaque être vivant en possède. La fonction de l'ADN est de stocker toutes les informations génétiques dont un organisme a besoin pour se développer, fonctionner et se reproduire. En résumé, il s'agit du manuel d'instructions biologiques présent dans chacune de vos cellules.
Les girafes sont des petites dormeuses.
Elles ne dorment pas plus de quatre ou cinq heures par 24 heures. Elles font rarement des siestes de plus de 20 minutes et ne dorment profondément que 3 à 4 minutes plusieurs fois par jour. La girafe peut somnoler debout, aussi bien le jour que la nuit.
Cette couleur provient de la mélanine qui est composée de cellules ayant un pigment foncé et il se trouve que la mélanine protège du soleil. Pour certaines girafes, la couleur peut varier, elle est plus noire ou plus violette, cependant c'est la couleur bleutée qui a été retenue.