Socrate précise la nature de la mort : « être mort consiste bien en ceci : le corps isolé, une fois séparé de l'âme, est devenu lui-même, tel qu'en lui-même; et l'âme isolée, une fois séparée du corps, est elle-même, telle qu'en elle-même ».
La mort est en effet la séparation de l'âme et la fin de la vie soumise aux affections du corps. S'exercer à être mort, c'est délier autant que possible l'âme du corps, qui donne des choses un aspect imprécis, mêlé de sensation (65e-66a), et asservit l'âme par ses affections (66d).
Non, Socrate n'a pas peur parce qu'il est croyant ! Il le dit dans son Apologie mais c'est surtout dans le Phédon qu'il explique pourquoi il est serein face à la mort. Le philosophe croit en l'éternité des âmes.
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
Est-ce que, comme l'estime Épicure dans sa Lettre à Ménécée, Socrate se convainc qu'il ne faut pas craindre la mort parce qu'elle dissout entièrement la conscience, de telle sorte que cette crainte est en réalité sans objet ? Certes pas, puisqu'il s'attend au contraire à vivre sa mort et par-delà sa mort.
Or le pire des maux que puisse connaître un homme, c'est de porter en lui l'injustice. Socrate considère qu'échapper au châtiment est une peine que l'on ne peut souhaiter qu'à ses ennemis car ne pas expier ses crimes est le pire des maux.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
Socrate a dit... “Connais-toi toi-même.”
Socrate, le principal protagoniste des dialogues de Platon, considère que la vérité n'est pas innée pour l'être humain mais qu'elle doit être acquise. Pour cela, nous devons d'abord prendre conscience que la plupart de nos pensées sont en fait des opinions, comme nous l'avons vu plus tôt.
Socrate conçoit la sagesse comme une humilité philosophique
Guidé par cette injonction éthique, il entreprend d'examiner les hommes eux-mêmes – non point les concepts – et de les amener à se rendre compte de ce qu'ils sont.
1. Perte définitive par une entité vivante (organe, individu, tissu ou cellule) des propriétés caractéristiques de la vie, entraînant sa destruction. 2. Cessation complète et définitive de la vie d'un être humain, d'un animal : Annoncer la mort d'un ami.
La vie de Socrate est une vie passée à examiner les autres et à s'examiner soi-même par la même occasion (Apologie, 38a) au cours d'entretiens où l'on se demande s'il est possible de justifier rationnellement les valeurs auxquelles on croit et les engagements qu'on prend. 7Mais cela va bien plus loin.
La condamnation à mort de Socrate par l'assemblée athénienne en 399 avant notre ère est, dans la conscience commune, le péché originel de la démocratie.
« La mort est le moment de l'affranchissement d'une individualité étroite et uniforme, qui, loin de constituer la substance intime de notre être, en représente bien plutôt comme une sorte d'aberration. »
Tout organisme biologique est donc programmé génétiquement pour mourir, en se dégradant c'est-à-dire que les cellules ne se renouvellent plus assez efficacement pour faire survivre l'organisme. La mort désigne ainsi la fin complète et définitive de la vie chez un être vivant.
La mort selon les idéalistes
Pour les philosophes idéalistes comme Pythagore ou Platon, la mort constitue un passage vers un au-delà par transmigration de l'âme hors du corps. Les penseurs religieux, eux, représentent ce passage par résurrection du corps et de l'âme.
Aux origines de cette maxime
C'était une invitation à connaître sa condition, sa place dans le monde, entre les bêtes et les dieux, donc à déterminer ce à quoi le destin nous porte sans chercher à en dépasser les limites.
Socrate fut poursuivi pour trois motifs : le mépris des dieux de la cité, l'introduction de divinités nouvelles, la corruption de la jeunesse.
Le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de vaincre ce qui fait peur. La beauté est dans les yeux de celui qui regarde. Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité. Le souvenir, c'est la présence invisible.
➤ Quelle est la citation la plus courte de Socrate ? La plus courte citation de Socrate est : Je sais que je ne sais rien. .
“On s'attache souvent moins à la femme qui touche le plus qu'à celle qu'on croit le plus facilement toucher.” “La beauté touche les sens et le beau touche l'âme.” “Nombreux sont opiniâtres en ce qui touche la voie une fois prise, peu en ce qui touche le but.”
Dans son Apologie de Socrate, Platon fait dire à ce dernier que « les démons sont des enfants de dieux, des bâtards nés de Nymphes ou d'autres personnages comme le rapporte la tradition.» Le deuxième cas est plus courant, notamment chez Homère.
Ce problème de Socrate provient du fait que Socrate n'a pas écrit et que nous dépendons donc pour le connaître, c'est-à-dire pour connaître sa pensée, de médiateurs qui furent en même temps des transformateurs. Ces médiateurs sont Aristophane, Platon, Xénophon et Aristote.
Socrate et Alcibiade c'est un amour chargé d'admiration, de fascination, de désir. Les deux hommes passent du temps ensemble, s'enrichissent mutuellement, souffrent quand ils sont séparés.