La lithiase rénale, par définition, est la présence dans les reins de cristaux ou calculs rénaux couramment appelés pierres aux reins. Ces calculs rénaux se forment généralement dans les reins et peuvent aussi se localiser dans le reste de l'appareil urinaire (vessie, urètre).
Ils sont causés par la déshydratation, un apport excessif de vitamine D, certaines maladies et certains médicaments, des facteurs héréditaires ou une alimentation trop riche en oxalate (voir Alimentation dans la section Prévention).
La maladie lithiasique ou lithiase urinaire est due à la formation de calculs dans les voies urinaires (reins, uretère, vessie). Ces calculs urinaires sont le plus souvent d'origine alimentaire. La taille de ces calculs et leur nature peut être très variable.
Étant extrêmement douloureuse, la lithiase rénale peut être soulagée chez le médecin grâce à des anti-inflammatoires non stéroïdiens ou à l'aide de morphiniques. Des analgésiques (paracétamol, doliprane) peuvent également aider si la douleur n'est pas extrême.
Le traitement repose sur l'ablation de la masse lithiasique et sur l'éradication de l'infection par une antibiothérapie prolongée. Le principal médicament responsable de lithiases est la sulfadiazine.
Les coliques néphrétiques sont une des complications de la présence de calculs au niveau des reins. Très douloureuses, elles nécessitent systématiquement une prise en charge médicale pour les soulager et, au long terme, pour éviter les rechutes qui sont assez fréquentes.
Le diagnostic de lithiase se fait principalement chez l'enfant par l'échographie rénale et des voies urinaires, vessie pleine. Elle permet de visualiser les calculs, leur nombre et leur localisation mais aussi leur retentissement sur l'arbre urinaire (dilatation des voies urinaires, pyonéphrose).
Le calcul le plus classique, c'est l'oxalate de calcium. Il est en rapport avec différents excès alimentaires : excès de protéines animales (viandes, poissons, œufs…), excès de sel, excès d'aliments riches en oxalates (chocolat, cacao)… le chocolat est un des aliments à bannir quand on a ce type de calcul.
Traitements chirurgicaux. La majorité des calculs qui ne s'éliminent pas spontanément peuvent être enlevés ou détruits grâce à des techniques mini-invasives. Parmi celles-ci la lithotritie extracorporelle, l'urétéroscopie (souple ou rigide, avec ou sans utilisation d'un laser) ou la chirurgie percutanée.
Les calculs rénaux (lithiases rénales) peuvent migrer dans les voies urinaires (uretères, vessie). Cette migration entraîne le plus souvent des douleurs intenses (coliques néphrétiques), nécessitant soulagement rapide et aide à l'élimination du calcul, en l'absence d'expulsion spontanée.
Comment utiliser l'huile d'olive pour nettoyer les reins ? L'huile d'olive peut être utilisée comme lubrifiant des voies urinaires, ce qui facilitera l'élimination des calculs rénaux. Pour cela, vous pouvez prendre une cuillère à soupe d'huile d'olive tôt le matin.
Selon les dernières études, le citron est également un allié important dans la lutte contre les calculs rénaux. S'il est pris de la bonne manière et dans les bonnes quantités, il peut contribuer à minimiser la formation de calculs.
Des aliments riches en oxalate de calcium comme le chocolat, les fruits rouges, les fruits à coque mais aussi les asperges, les betteraves et les épinards, vont favoriser ces calculs, notamment chez les personnes chez qui il existe un déséquilibre de protéines urinaires.
La majorité des infections des reins sont causées par des bactéries qui vivent normalement dans le gros intestin. Les bactéries atteignent les reins en passant par les voies urinaires : D'abord, elles s'introduisent dans l'urètre (le canal qui achemine l'urine de la vessie vers l'extérieur de l'organisme)
Si une lithiase vésiculaire a été découverte de manière fortuite alors qu'elle n'engendre aucun symptôme, aucun traitement n'est nécessaire. En cas de coliques hépatiques, un traitement médicamenteux symptomatique pour lutter contre les douleurs est prescrit. Une ablation de la vésicule biliaire peut être décidée.
La pastèque
Elle contient plus de 90 % d'eau ce qui en fait un fruit très peu calorique. Riche en vitamines et en sels minéraux, la pastèque permet de prévenir certaines maladies touchant les voies urinaires comme la cystite. Elle aide aussi à renforcer les reins.
Les résultats montrent que les consommateurs de café auraient une diminution du risque de maladie rénale chronique (débit de filtration glomérulaire estimé (DFGé) <60mL/min/1,73m2) par rapport à ceux qui n'en consommaient pas.
L'inflammation jouant un rôle prépondérant dans le risque cardiovasculaire des patients dialysés, des chercheurs iraniens se sont intéressés aux effets de la prise de poudre d'ail sur le statut inflammatoire et les facteurs de risque cardiovasculaire chez des personnes sous dialyse.
Les infections des voies urinaires sont la cause la plus courante de la fréquence urinaire chez les femmes et les enfants. Un diabète sucré non contrôlé est la cause la plus fréquente de la polyurie. L'hyperplasie bénigne de la prostate est une cause fréquente chez les hommes de plus de 50 ans.
Fil d'Ariane
La diurèse normale est d'environ 1,5 L d'urine par 24 h (maximum 2 L), ce qui correspond à 5-7 mictions par jour d'un volume de 200-250 mL. En cas d'hyperactivité vésicale, ce système est déréglé : la vessie se contracte trop souvent, avant qu'elle ne soit pleine.
Leur taille peut atteindre plusieurs millimètres, parfois plus d'un centimètre. Leur composition chimique est variable. Une fois formé, un calcul peut migrer dans les voies urinaires et causer une crise de colique néphrétique (voir : « Symptômes »).
Les personnes peuvent ressentir un besoin impérieux d'uriner fréquemment, en particulier lors du passage du calcul dans l'uretère. Les symptômes suivants peuvent parfois survenir : frissons, fièvre, brûlures ou douleur pendant la miction, urine trouble avec une mauvaise odeur et gonflement abdominal.