La liberté est une notion clé en philosophie, au programme de terminale. Elle se définit, négativement, comme l'absence de contrainte; positivement comme l'état de celui qui fait ce qu'il veut.
La liberté est l'état d'une personne ou d'un peuple qui ne subit pas de contraintes, de soumissions, de servitudes exercées par une autre personne, par un pouvoir tyrannique ou par une puissance étrangère. C'est aussi l'état d'une personne qui n'est ni prisonnière ni sous la dépendance de quelqu'un.
Aristote (4e s. av. J.C.) qualifie la liberté comme une vertu qui permet à l'homme d'agir de manière volontaire et en connaissance de cause.
L'homme libre, c'est celui qui dispose librement de sa personne et de ses biens. Il faut distinguer différents niveaux pour penser la liberté : Le niveau physique : c'est la liberté comprise comme absence de contrainte physique. Le niveau moral : c'est la liberté comprise dans un contexte politique et social.
Pour Kant, la liberté, ne pouvant être démontrée, doit être postulée afin que la morale soit possible. En effet, seul un être libre peut choisir entre le Bien et le Mal : pour devoir, il faut d'abord pouvoir. Réciproquement, selon Kant, seul un être moral peut être libre : la liberté est alors synonyme d'autonomie.
Sartre définit la liberté comme : “L'être même du Pour-soi qui est« condamné à être libre ».”Être libre” ne signifie pas “obtenir ce que l'on a souhaité”, mais plutôt “déterminer par soi-même ce que l'on souhaite” (au sens large de choisir). En d'autres termes le succès n'est pas important par rapport à la liberté.
Pour Nietzsche la liberté consiste à vouloir être seul responsable de soi-même; être maître de soi; sans maître, sans Dieu, sans disciples. Cet état n'est pas donné. Il faut se battre pour y atteindre. La liberté du maître s'obtient au terme d'une guerre gagnée.
La liberté est le pouvoir qui appartient à l'homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d'autrui; elle a pour principe la nature, pour règle la justice, pour sauvegarde la loi; sa limite morale est dans cette maxime : Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'il te soit fait.
Liberté d'opinion, liberté d'aller et venir, liberté syndicale… Le droit français comprend des "droits-libertés" consacrés par les textes. L'État peut les restreindre, notamment pour des raisons de sécurité.
Au sens courant, la liberté est perçue comme l'absence de contrainte qui accompagnerait « la conscience d'un pouvoir indéterminé et la capacité d'un commencement absolu », qui s'exprime plus vulgairement dans l'expression « de pouvoir faire tout ce que l'on désire ».
Étymologie. Du latin libertas (« état de l'homme libre »), dérivé de liber (« homme libre »).
La liberté est une capacité à atteindre notre puissance d'être ou d'action, sans pour autant en être prisonnier ou pré-déterminé être libre, c'est accomplir ce que notre désir nous suggère, et non ce que l'on nous impose.
On peut comprendre la liberté comme la possibilité de faire ce que l'on veut et non ce que veut l'autre de nous. Être libre consiste à agir suivant notre volonté, à agir donc indépendamment de toute pression étrangère, c'est justement là toute la complexité du problème de la liberté.
"La liberté est l'obéissance à la loi que l'on s'est prescrite". Ce sont les mêmes hommes qui sont à la fois souverains (c'est eux-mêmes qui font la loi) et soumis aux lois (ils sont sujets). Le citoyen c'est donc à la fois un législateur et un sujet: l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté (Rousseau).
L'Homme est effectivement libre, il se détermine à choisir quitte à ce que ces choix là se révèlent être des erreurs. Mais il ne faut pas s'engager pour s'engager. Pour qu'un choix soit un acte libre, il faut avoir réfléchit pour connaître les raisons de notre choix.
L'incitation à la discrimination, à la haine, à la violence ou à la ségrégation* à l'égard d'autrui, en public, intentionnellement et pour une raison précise.
La protection des libertés et des droits fondamentaux
Cependant, la garantie constitutionnelle d'un certain nombre de libertés et de droits fondamentaux est assurée par le préambule de la Constitution.
On peut notamment mentionner la liberté d'entreprendre ; le droit au respect de la vie privée et familiale ; la liberté d'association et de réunion ; la liberté de manifestation ; la liberté de circulation… Ce qu'il est important de comprendre c'est que les libertés fondamentales ne sont pas des libertés « absolues ».
Cette expression est à la fois un précepte et un proverbe : il apprend à restreindre ses libertés en communauté, mais il est aussi utilisé pour mettre en garde contre tout abus de pouvoir. Si tu veux qu'on t'épargne, épargne aussi les autres.
La liberté vous donne l'occasion de ressembler à ce que vous voulez être. Ou faire ce que vous voulez faire - comme le modèle David. Parfois, vous vous sentez obligé de faire des choses ou d'adopter une apparence que vous n'aimez pas, mais la liberté signifie aussi la liberté de choisir et la liberté de dire non!
La liberté est la valeur première et le corollaire absolu de l'être humain. Elle a donc, comme lui, un passé, un présent et un avenir, même si, selon les époques et les géographies, elle connaît des sorts divers.
C'est Nietzsche qui a le premier pointé le nihilisme comme l'ennemi des civilisations modernes, l'accusant des ruiner les fondements de la morale. "Nihilisme" vient du latin nihil, rien, ce qui n'existe pas.
Nietzsche et la Volonté de Puissance :
Par le nihilisme actif, détruisant les valeurs traditionnelles pour accéder à de nouvelles valeurs, par l'immoralisme, doctrine se plaçant par-delà le bien et le mal, nous pouvons espérer retrouver le chemin de la vie créatrice et de la Volonté de Puissance.
1À suivre une vision assez simplifiée, Nietzsche haïssait Platon et le rejetait d'une manière tant fondamentale que radicale. C'est là un lieu commun partagé par de nombreux lecteurs des écrits nietzschéens, par exemple de La Naissance de la Tragédie (1872) ou de La Généalogie de la Morale (1887).