Les personnes souffrant de boulimie mentale ont des épisodes répétés de frénésie alimentaire. C'est-à-dire que la personne consomme une quantité de nourriture bien plus importante que celle que la plupart des personnes mangeraient dans le même temps, dans des circonstances similaires.
La boulimie se caractérise par des prises compulsives de quantités importantes de nourriture suivies de comportements compensatoires (vomissements, prise de laxatifs, jeûne ou exercice physique excessif...).
Les causes de la boulimie sont multiples, complexes et difficiles à établir. Elles sont communes à tous les troubles du comportement alimentaire (TCA), comme l'anorexie mentale et l'hyperphagie boulimique. Elles peuvent être génétiques, neurobiologiques, psychologiques, familiales ou encore socioculturelles.
La boulimie est caractérisée par des épisodes répétitifs d'orgies alimentaires (consommation rapide de plusieurs milliers de calories) suivies de comportements compensatoires dans le but d'éliminer les calories ingérées (restrictions diététiques, vomissements, exercice excessif, utilisation de laxatifs, etc.).
Boulimie et hyperphagie boulimique : des médicaments parfois nécessaires. Une prise en charge médicamenteuse, par antidépresseurs notamment, peut aider à l'atténuation des symptômes de la boulimie, de l'anxiété ou de la dépression.
Selon une étude scientifique parue dans l'International Journal of Obesity, ces comportements boulimiques auraient une explication hormonale : le soir, les niveaux d'hormone de la faim augmenteraient et ceux de la satiété diminueraient, cette tendance étant en hausse si l'on ajoute du stress.
La seule façon de vous défaire d'une compulsion alimentaire consiste à remettre les aliments à leur place dans votre vie. Renouez avec la faim. Commencez par éliminer les régimes amaigrissants et efforcez-vous d'accepter votre taille et votre poids. Cessez de criminaliser les aliments.
Quels sont les médicaments contre l'anorexie et la boulimie ? Un antidépresseur, la fluoxétine (Prozac et ses génériques), peut être prescrit dans le cadre de troubles boulimiques. Il contribue à diminuer la fréquence des crises, des vomissements ou des prises abusives de laxatifs, en complément d'une psychothérapie.
Guérir de la boulimie : conseils pratiques
Restez patient et fixez-vous des objectifs modestes à court terme. Les massages peuvent vous aider à réapprivoiser votre corps. Tournez-vous de préférence vers un thérapeute spécialisé en troubles du comportement alimentaire.
Une personne qui souffre d'hyperphagie boulimique est en surpoids alors qu'une personne qui souffre de boulimie a souvent un poids normal.
Le principal problème est bien sûr la prise de poids. On retrouverait des problèmes d'hyperphagie dans 50 % des cas d'obésité ; Il peut y avoir d'autres problèmes : hypertension, cholestérol… ; Mais ces comportements peuvent aussi avoir des conséquences psychologiques : manque d'estime de soi, isolement social...
Mais, contrairement aux idées reçues, il est possible de bénéficier d'une reconnaissance de handicap auprès de la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) lorsqu'on est atteint d'anorexie, de boulimie ou encore d'hyperphagie boulimique ; des pathologies psychiatriques répertoriées dans le Manuel ...
Définition "morfal"
n.m. Personne qui mange beaucoup, avidement, malproprement.
La personne atteinte d'anorexie mentale ou de boulimie peut alors sentir son flacon d'HE de lavande officinale, de petit grain bigarade, ou de camomille romaine, suivant l'odeur qu'elle préfère pour profiter de leur effet antistress.
L'hyperphagie est un trouble du comportement alimentaire qui toucherait près de 600 000 personnes. Si l'hyperphagie est caractérisée par le besoin de manger de façon compulsive, elle se distingue de la boulimie par l'absence de comportements compensatoires, comme se faire vomir ou prendre des laxatifs.
La solution ? La prise en charge multidisciplinaire en ambulatoire : psychiatre, pédopsychiatre ou psychologue, médecin traitant, groupe de parole, de relaxation, d'expression et de conscience corporelles, suivi diététique, thérapie familiale, etc.
Le Prozac n'a pas du tout d'indication à visée amaigrissante. Il ne faut pas prescrire du Prozac à quelqu'un qui veut maigrir.
Prendre certains aliments à certains moments de la journée permet de rééquilibrer les neurotransmetteurs de l'humeur et accélère la venue du sommeil en augmentant la sécrétion de mélatonine. Avoir un apport de protéines conséquent le midi et ne pas oublier de manger des sucres lents complets le soir.
Les hyperphages mangent souvent même lorsqu'ils n'ont pas faim et continuent de manger jusqu'à ce qu'ils soient remplis et même au delà. Il peuvent aussi se goinfrer en mangeant rapidement et en ne faisant pas attention à la quantité d'aliments qu'ils ingurgitent.
Ça arrive à tout le monde. Mais quand ce comportement se répète régulièrement et qu'on se sent impuissante devant la nourriture, on parle alors d'hyperphagie boulimique. Il s'agit d'un trouble alimentaire.
Le gruau d'avoine.
Riche en vitamines, minéraux et acides aminés qui produisent la mélatonine, aussi appelée « hormone du sommeil », le gruau d'avoine accélère la production d'insuline et augmente naturellement la glycémie, le taux de sucre dans le sang.
Manger la nuit fait grossir pour une raison simple : le corps est programmé pour fonctionner au ralenti pendant cette période, et cela implique le métabolisme et le système digestif. Au-delà de la simple prise de poids, ce syndrome a surtout des conséquences non négligeables sur la qualité du sommeil.
"Manger la nuit implique, dans la majorité des cas, une hausse des apports caloriques de la journée entraînant un risque de surpoids, voire d'obésité, et les complications associées : maladies cardio-vasculaires et diabète de type 2, entre autres.", alerte Sofia Bsikri.